Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1923-11-17
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 novembre 1923 17 novembre 1923
Description : 1923/11/17 (A57,N28). 1923/11/17 (A57,N28).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5262181j
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/05/2020
4MÏELLE5 LOCALES
BT RtieiONAU»
(Suite)
Dans le Département
BAYONNE. — Etat-Civil. — Décès. —
('athcrine-Marie-Louise Labadie, 20 mois,
b t-Etienne (Niort).
Entant sans vie du sexe masculin.
Naissances. — Marie-Perrine Ladevèse,
tille de François-Joseph, agent de police,
et de Amélie Saubusse, ménagère, St-
),v on.
Monirque-Chrisliane-Aurélie Pargade,
iiîle de André-Jean, employé de banuue
ii Pau, et Andrée-Augustine-Mariè Ca-
y.auran, employée de Banque, rue ,Vain-
jioi, 12.
Pierre-Marie-Maurice Artéon, fils de
Jiugène-Lucien-Marie, bijoutier, et de
'1 n érèse-Théodora-Andrée-Mariei .Henriet-
te Aversenq, s. pr., Allées Rouffiers, 17.
Pierre Pardeilhan, fille de Paul, ma-
çon, et de Marie Barbestéguy, ménagère,
Et-Léon.
André Caballero, fils de José, ouvrier
tanneur, et de Josefa Diez, ménagère, Al-
lées Marines, maison Haran.
j eanne-Georgette-Christianc Castellan,
fille de Clément-Albert, élève mécanicien
au Midi, et de Marie-Jeanne-Alice Velten,
ménagère, rue Jauréguiberry (Labro).
Publications. — Jean-GilbertrDidier
Roy, employé de commerce, et Yvonne
üriède, comptable à Bordeaux.
Jean-Louis Barrère, menuisier, et Ma-
rit-Thèrèse Escutary, employée de com-
merce.
Pierre Landebat, facteur au Midi, et
Berthe-Augustine Ducassou, receveuse
aux chemins de fer du Midi.
Tribunal Correctionnel (suite). — Au-
dience du 15 novembre.
M. B..., employé à l’hôtel Eskualduna,
h, Hendaye, en qualité d’aide comptable,
Vivait en mauvaise intelligence avec le
caissier principal Gaucher.
Au mois d’août dernier, après dix jours
tle service B... .décida de quitter l’hôtel
et, au moment où il faisait part de sa
décision au caissier, le sommelier vint
chercher les clés de la cave.
Gaucher ouvrit plusieurs tiroirs et
Vlans l’un d’eux sc trouvait une Jiasse de
j/i llets de banque.
B... les aperçut et s’en empara.
Il quitta ensuite Hendaye, emportant
12.000 francs.
B... est d’excellente famille et a de bel-
les alliances. Mais une lourde hérédité
pèse sur lui. Son grand-père est mort al-
coolique ; son père est violent et sa mère
neurasthénique.
il a été plusieurs fois lui-même interné
dans un asile après quatre blessures de
guerre. 11 a appartenu à différents ser-
vices de psychiatrie.
Réformé à 100 pour cent, il est atteint
de débilité mentale.
M* Delmas plaide l’irresponsabilité. Il
4ait ressortir que B... est à la fois une
victime de la guerre et un malheureux
sensible à l’excès et maladif.. Il demande
y acquittement de son client.
Le tribunal met l’affaire en délibéré.
— Mme de Canda'mo perdit, le 25 août
1021, uno broche estimé© 4.000 francs. En
•février dernier, la broche fut reconnue
à la bijouterie Servant, à Biarritz. Elle
Rivait été vendue à la même bijouterie, à
Bordeaux, par Guilloteau, qui se dit cor-
respondant de plusieurs journaux dans
)(3 Charentes, et prétend avoir acheté
cette broche à une inconnue, dans un
square, à Bayonne, dans le courant de
1022. Il prétend l’avoir payée 2.500 fr.
Comme les preuves sont mal établies, le
tribunal relaxe Guilloteau du délit et des
dépens et lui donne acte du retour qu’il
a fait de la broche à Mme Candaiho.
— Le tribunal remet respectivement à
leurs familles trois jeunes gens de 13, 16
et 17 ans qui ont commis de petits délits.
Les parents sont civilement responsables
ut paieront les dépens.
Arrestation. — Jeudi, à 10 heures 30,
la police a arrêté dans un hôtel de notre
vüle M. Jean-Baptiste Bourseau, âgé de
Cl ans, inculpé de recel.
Il a été procédé à cette arrestation en
exécution d’un mandat d’arrêt du juge
d’instruction de Nice en date du 5 sep-
tembre 1823. Bourseau a été déféré au
parquet.
m
BIARRITZ. — Le Maire de Biarritz a
! honneur d’informer que le Conseil mu-
nicipal se réunira à la Mairie le lundi
39 courant, à 21 heures.
Ordre du jour :
1. Communication.
2. Budget primitif de 1924.
3. Projet définitif des bains de la côte
îdes Basquek et moyens financiers.
4. Traité avec la Compagnie du Midi
pour remise de terrains.
5. Alignement du chemin d-Etienne :
bvis après enquête ; du chemin du. Cime-
tière ; de la rue d’Espagne ; Olaaàbal ;
[avenue de Gramont ; du chemin de Rep-
$ou. i ) ,
6. Projet définitif du square Beau-Ri-
ÿage : moyens financiers.
7. Décomptes généraux des dépenses
fies bains du Port-Vieux.
£. Habitations à bon marché : terrain
Jmprat ; déclaration d’utilité publique.
9. Achat d’une pompe à incendie et d’h-
Stie balayeuse automobile. - ’ ‘ 11
10. Redevance des Casinos.
11. Gratification au personnel de la po-
|j c£# . / X'
12. Honoraires à M® Boivin-Champeaux
. 13. Désignation de répartiteurs pour
; désignation de délégués pour la
formation de la liste électorale.
14. Voeu pour le rétablissement dti
train n° 30 partant de St-Jean-de-Luz (à
ÏU heures 24 du matin,
15. Adjudications :'de;Taffichage ; dés
jbnjplacements pour la vente des cartels
postales.
10. Bail pour la location du Bar dü
pTcniiis-Club d’Aguilera. /
17. Avis : sur demandes de sïfrsis ; de-
mandes d’allocations présentées par les
layants-droit des jeunes gens de la classe
R024.
lis. Assistance Médicale gratuite pour
Ü&H ; Assistance aux femmes en cou-
|cb( v_i ; aux vieillards ; aux familles rjom-
tîreutfes. ’ ‘ “ '* »
BOUCk'AU. — Nomination. — MM. Mar-
ban, préposé à UrcWSnH Harguzien, pré-
posé à Bii'iatou, sont tfomhiés préposés
jau P.oucau, en remplacement de MM. Ri-
gaud et Dwpuch, admis 4 la retraite.
HASPARflEN. — feooûsse sismique. —
(Une secouss’e sismique a été ress<'ntie
mercredi matin* vers 1 h., 15. Ce phéneiQèr
no venait de Tôtést ; li n^a dufé que
quelques secondes mais il s’est fait sentir
jas ;z fortement.
Los trépidation^ se sont prolongées
mn.i l’est, avec un grondement sourd ana-
logue /aux échos lointains du tonnerre.
: * ' ' t
Revue Hebdomadaire
AGRICOLE
La Volaille do Noël
Les froids commencent et c’est le mo- !
mënt de se mettre à l’engraissement de
la grosse volaille pour être à même de
profiter de la faveur que les oies et les
dindons trouvent sur le marché, de la
seconde quinzaine de décembre jusqu’à
la fin du Carnaval, pour les fêtes tradi-
tionnelles. On doit en avoir un assez joli
lot prêt pour Noël-,
+*k
Les Oies. — De toutes les volailles,
loie est celle qui prend le mieux et le
SiV.A* a.isément la graisse. D’une façon
.générale, on choisit de préférence la jeu-
ne oie, c est-à-dire celle de six à nuit
mois déjà en bonne chair. Celles restées
maigres doivent être rejetées. U n’v a "
vigoureux et. préalablement
en bon état qui soient vraiment suscepti-
^nS Iîienés à ^°n Point, on perd
i»on temps et sa graine, à pousser à Ja
graisse les sujets étiques.
Tout d abord, il faut parquer les oies
destinées a l’engraissement dans un local
sam, sec, ni trop froid, ni trop chaud
pourvu d’une bonne litière. O S doitSou.
voir y donner du jour et de l’air à vo-
ionté, car l’oie est aussi sale que le porc
so«ntfp1nf a'? ailleurs la gloutonnerie et
tères^° n^S ^e^a^ent des mlasmes délé-
L’obscurité, Je silence, la cruiétudet
sont des conditions indispensables pour ,
et P1*® 111? 1 engraissement. Aussi il (
lnï0vie^gue les; prisonniers ne soient pas •'
des on lib/rté! “ m“ “6 tours camara’ ,
Dans certains pays, on engraisse les
oies avec des graines de maïs et on les
« embocque » à l’aide d’un entonnoir mu-
d uj> tuyau de 15 à 16 centimètres de ■
long, dont l’extrérnité coupée en sifflet est
garnie d’un bourrelet de plomb afin de ne
pas blesser les parois du gosier de l’ajji-
n^ansx *aatres contrées, les oies sont I
^™mf£LeVSorfilées’i PCHdaut une quin- j
zame, d herbes, de légumes d’hiver, de i
choux, de navets, etc.,.JV»£ès eette.pé- i
riode préparatoire, oh lés place .dans des
ép nettes disposées de telle façon que les
volatiles y soient constamment accrou- '
pis et condamnés au repos le plus abso- i
«;,wUtes ceA ^Pinettes sont muînies à
leur face antérieure de barreaux lais-
sant libre passage au cou de l’oie et de- i
vant lesqueis est placée une augette où
a Sa, nourriture et sa boisson.
„®st tf^tôt une ration de maïs, tantôt
une pâtée de farine d’orge, de maïs ou de
sarrasin, ou de pommes de. terre cuites
et de lait comme boisson..
Quand l’oie, déjà gavée ne peut plus
manger seule, on l’embocque avec des
pâtons faits d’une pâte dans laquelle
entrent des farines de grains : mais, sei-
gle, avoine, sarrasin, délayées dans du
lait caillé ou pur. Ces pâtons ne doivent
pas avoir plus de cinq à six centimètres
de long et sont de la grosseur du doigt
Il est indispensable que la pâte, à laquel-
le on ajoute à l'a fin de l’ôngraissement
un peu de saindoux pour la faire mieux
glisser, soit toujours frache, préparée
d’un repas à l’autre. F
A ce régime, J’oie est parfaitement
grasse en une vingtaine de jours et sa
chair est délicate.
En Alsace où l’engraissement des oies
est un commerce important — les mar-
ehés de Strasbourg reçoivent trois (eut
mille oies grasses de décembre à février
— on place les oies dans des cases, sor-
tes de pnson cellulaire, où elles sont ab-
solument immobilisées dans le but d’ob-
tenir non seulement la chair grasse
mais dusài un foie blanc, fermé ët 'Volu-
mineux. Au début, on les gave de fèves
de marais, puis de maïs sec ou demi-
cuit.
Vors le vingtième jour, on mêle à cha-
que ration de grainds une cuillerée ou
deux d’huile de pavot ou encore uhe pin-
cée d’antimoine dans le but de favoriser
le grossissement du foie. La. dupée de ce
mode d’engraissement, auquel nous de-
vons les fins pâtés de Strasbourg, est de
six à sept mois pour l’engraissement des
dindons, qui se fait en trois périodes.
Pendant la première quinzaine, on se
borne à. faire une distribution supplémen-
taire <1# çriblures dé grains, de pommes
do terre, de betteraves coupées a petits
morceaux et de glandé et de faines,
Dans la seconde, on cpmmence à leur
servir des pâtés de pommes de terre cul-
tes écrasées et mélangées avec une fari-
ne non blutée de sarrasin, d’orge ou de
maïs ; on délaie ces deux matières dans
du lait caillé ou doux, én ayant soin de
ne pas préparer le mélange trop long-
temps à l’avance popr qu’il n’aigrisse
pas.
Pendant ja troisième quinzaine, les
grains sont tout a fait remplacés par des
pâtées et enfin dans les derniers jours on
termine Je gavement du dindon par les
pâtons comme on fait pour les oies. Ôn{
commence par un. puis à chaque repas
on force la dose, de façon à ce'que, fina-
lement. une vingtaine de pâtons soient
administrés dans la journée.
Les mâles dindons s’engraissent plus
difficilement que les femelles,' mais at-
teignent des poids bien plus’ élevés. En
rcyanche, la chair de la dinde est tou-
jours plu? savourèusë èt plus délicate.
vt,
*v
De f'êoonomfe. — Tant dans l’engrais-
sement du dindon que dons celui de
l’oie, la fermière a besoin de conduire
sa besogne avec beaucoup de méthode et
de prudence.
Les oies surtout sont douées d’un ap-
pétit vorace que la pointe d’air vif excite
encore et leurf engraissement deviendrait
une opération ruineuse'si l’on ne s’ingé-
niait à y employer, pour la plus grande
part, les produits du pays Jes plus com-
muns et les moins coûteux : glands, châ-
taignes, faines, etc., les déchet? do légu-
mes «t lss sribles dé graip#,
LONDINIERES.
Professeur d’Agriculture.
» u | ^
A NOS ABONNIS. - N*M »ri«IM n*
■honnit dont r*|pr?ri£jn?nt *t oxplrl Û9
vouloir bien lo renouveler nü-moyen du
•Miûo-Pootftl «il loor «et adnoti* *
Le Noyer
«■"P-J i.
Dans les localités où l'on plante beau-
coup d’arbres, il arrive bien souvent que
l’on évite d’avoir des noyers dans les
plantations. Il y a à cela plusieurs rai-
sons, dont la principale est que, là où ne
se trouvent que quelques noyérs, il y a
bien des chances pour que les marau-
deurs ne laissent guère de noix aux pro- 1
priétaires des arbres. Et il ne faudrait
pas trop compter sur la force publique
pour empêcher le pillage. Je connais une
localité où le vol des noix, ou si l’on
veut, le maraudage, pour rester dans les
termes légaux, se pratique impunément
depuis une cinquantaine d’années. Il
n’est pas étonnant que l’on puisse vous
dire, en de telles conditions : « Gardez-
vous bien de planter des noyers. » Dans
ces mêmes régions, il arrive que, pres-
que chaque année, de grandes quantités
de pommes sont perdues. Personne id
cherche à ramasser, et utiliser, ues inni»
qui restent sous l’arbre jusqu’à ce qu’ils
pourrissent et se décomposent. Lorsque
le noyer en arrive, dans certaines locali-
tés, à être aussi répandu que le pommier
dans d’autres, le maraudage n’est plus
guère à craindre.
Mais le noyer a d’autres inconvénients
En bon sol, il est très vigoureux, produit
une ombre épaisse. L’on ne peut pas
avoir grand chose sous un noyer, me dit ’•
souvent un vieux campagnard. L’herbe
elle-même y pousse beaucoup moins drue
que sous un pommier. En fait, le noyer
est surtout à sa place dans les sols cal- ’
caires plus ou moins arides.
Le noyer opusse dans une très faible
couche de terre, recouvrant un banc ro- .
choux continu. Ii vient encore sur un ta-
lus rapide, là où la roche calcaire est
presque à fleur de terre. L’on, peut aussi
avoir des noyers dans une cour de fer-
me.
Un autre inconvénient de notre arbre
est qu’il ne se met à fruit qu’à un âge
assez avancé. Mais l’on peut mettre à son
actif que son bois a une grand, valeur.
.Dans les régions françaises occupées,
l’une des premières opérations -des Alle-
mands a été de faire abattre, pour les
expédier eh Allemagne, tous les noyers
dont la circonférence dépassait 90 centi-
mètres. A ce point de vue, l’on peut très
bien envisager la culture forestière des
espèces dont le fruit n’est pas comestible
(noyer noir d’Amérique, par exemple).
La noix est l’un des fruits dont la va-j
leur alimentaire est la plus éleyée. La
partie alimentaire, T amande,, forme un
peu moins de la meitié du fruit cominer-
cial (débarrassé du brou). Cette amande
ou cerneau est très riche en matière
grasse, et peut fournir plus de la moitié
de son poids d’huile. En outre, les 46
kilos d’amandes qui peuvent correspon-
dre à 100 kilos de noix commerciales con-
tiennent :
796 grammes d’azote :
114 grammes d’acide phosphorique ;
122 grammes de potasse ;
26 grammes de chaux.
La noix a donc une haute valeur ali-
mentaire. Mais il faut aussi admettre
que si le noyé* est susceptible de se 1 dé-
velopper dans ùn sol "âme, il ne peut y
produire de récoltes abondantes que si on
lui apport? des engrais, soit, par cent
kilos de noix : 5 à 6 kilos de nitrate de
soude (ou 4 à 5 kilos de sulfate d’ammo-
niaque), 1 kilog de superphosphate et un
demi-kilog de chlorure dé potassium.
Ch. GROUD.
«—o—»
LE RETOUR A LA TERRE
M. Ambroise Rendu, président du co-
mité pour le retour à la terre du départe-
j ment de la Seinie, entretient l’Académio
des moyen qui lui paraissent susceptibles
de maintenir les cultivateurs dans les
i campagnes. *
! Pour résoudre le problème de la vie
chère, dit-il, il faut augmenter le nombre
. des producteurs. Plus les paysans vien-
s dront à Paris, plus la vie sera chère,
; parce que c’est le marché parisien qui fixe
les prix et qui réagit sur tous les autres.
M. Ambroise Rendu cite les conclu-
sions du rapport de M. Nomblot sur cet-
te question i
1. Tendre à établir en agriculture des
salaires en nature et en espèces analo-
gues aux salaires des autres professions
de.même formation ; •
• 2. Arriver à la journée de dix heures
avec une souplesse d’application suscep-
tible de répondre aux besoins.essentiels
des spécialités èt- des saisons ;
3. Maintenir le plus possible les cultu-
res familiales et organiser l’industriali-
sation progressive des méthodes moder-
nes ;■
4. Développer sans cesse l’hygiène et
le confort du couchage et dés logements;
5. Faciliter par tqus les moyens (lois
anciennes et nouvelles) Poceëssiqn-des
terriens à la propriété, au bien de fa-
mille } :
6. Organiser les mesures d’assurance
et de prévoyance sociales dans les meil-
leures conditions ;
7. Faire jouer largement le. crédit agri-
cole pour faciliter raccès du salarié , au
rôle d’exploitant ; -
8. Donner à l’exploitation la possibili-
té- de suporter ses nouvelles charges par
PorglHiisatioii des marchés* des-trans-
Jorts pt douanes ; f*'
9. Ne pas 'augmenter sepsiblemept lp
prix de vente des produits âgrjcqlès.râ là
consommation pat augmentation des
rÊindpments et là diffusion des produite*
grâce àux moyens dé transport et a w
douane régulatrice, * ■ ,
C’est à tout tin .programme d ordre
économique et agricole que M. Rendu, sç,
borne à indiquer, estimant personnelle-
ment que le moyen le plus pratique .et le
plus efficace c’est de favoriser )e déve-
loppement de la petite propriété rurale.
Ppur favoriser iiapprâpwd %
JUibot, il Wt lnétitdèr Jèsutantte do-
tale au prpf|t dfes fillés de France, parç@
que S où est tentmti 7 l’homme vient,
c'est la loi de nature, il faut donc cher-
cher & maintenir les jeunes filles à la
campagne. On pourrait instituer une as*
surance dotale V lèür profit en commen-
çant jjàr les fwnilïes nombreuses, assu-
rance qui mettrait à leur disposition, à
l’âge o$ elles se marient, un pptR «api: ï
jusqu'à 40.000 fr, les pâssifiiiftés d’acqui- j
eition d’un domaine. La jeune fille ainsi I
11 —
dotée trouverait certainement Un mari.
M. Rendu demande que cette assurance
fût de 10.000 fr. à l’âge de 21 ans par exem
pie. Or, en commençant les versements
dès la naissance, la caisse des dépôts et
consignations demande un versement
annuel de 140 fr. pour une dot de 5.000
francs à 21 ans et, par suite. Un rerse-
ment de 280 fr. pour une dot de 10.000 fr.
Cette annuité devrait être pour un tiers
à la charge de la commune et pour le
dernier tiers à la charge de l’Etat, car
c’est là une question d’intérêt national»
Cela exigerait de sa part un sacrifice de
100 ou dé 200 millions par an.
' La dot qu’on donnerait ainsi à la jeu-
ne fille ne devrait naturellement pas
être détournée de son objet ; il y aurait
des mesures à prendre pour que le bien
acquis ne puisse pas être vendu, avant
un certain temps du moins. L’accession
à la propriété est un procédé dont l’effi-
cacité n’est pas douteuse pour attacher
les gens au sol et accroître la natalité.
Comme conclùsion de sa communication,
M. Ambroise Rendu rappelle l’expérien-
ce faite par Louis XIV à Port-Mardyck.
Ce petit village de pêche ne comptait
alors que -quelques habitants. Louis XIV
leur accorda à perpétuité l’usufruit d’un
Setit domaine et ce bourg compte aujour-
’hui 2.500 habitants.
M. Charabot dit que l’exposé si intéres-
sant de M. Ambroise Rendu comprend
deux problèmes distincts, celui du re-
tour du citadin à la terre et celui du
maintien à la terre de l’agriculteur.
Le premier comporte-t-il une solution
pratique ? M. Charabot n’y croit guère,
parce que lorsque le paysan a été attiré
à la ville, quelle que soit sa destinée,
qu’il y réussisse ou y sombre, il y reste.
C’est un fait d’expérience. En recher-
chant les causes de l’exode du paysan à
la ville, on peut trouver des solutions ef-
ficaces au second problème, celui de son
maintien à la campagne.
Parmi ces causes, il faut noter le déve-
loppement excessif de T industrie moder-
ne. Comme le champ de notre activité
est limité, que nous manquons de main-
d’oeuvre, on pourrait ne pas protéger
par des droits de douane les industries
qui ne vivent qu’à la faveur de ces droits
renoncer par suite à ces industries, ce
qui rendrait des bras à l’agriculture. Ce
serait un premier remède.
Il en est un autre, ce serait de réduire
la durée du service militaire en faveur
des paysans qui -prendraient l’engage-
ment de rester à la terre pendant un cer-
tain nombre d’années. Le moment est
mal choisi pour indiquer un tel remède,
mais un jour viendra où la situation de
T Europe et du monde permettra de ré-
duire la durée du service. Ç est en effet,
après leur service militaire, qu’ils ont
accompli dans les villes de garnison, que
les jeunes gens recherchent des emplois
dans les villés et s’éloignent de nos cam-
pagnes. Ils préféreront y rétourner plu-
tôt que de faire trois mois ou six mois
de service de plus. Et il y a peu d’exem-
ples de jeunes gens ayant séjourné une
dizaine d’années à la campagne après
leur service militaire, qui demandent à
s’en éloigner.
La question de l’acquisition d’un do-
maine peut être résolue de diverses fa-
çons. Il en, est une à laquelle M. Chara-
bot s’est attaché, avec le concours des
industries agricoles de la région de Gras-
se. L’industrie fait marché pour un cer-
tain nombre d’années avec un exploi-
tant, achète une terre, l’amortit en dix
ans par exemple et, au bout de ce temps,
la cède à l’exploitant»
Parmi les suggestions de M. Ambroise
Rendu, M: Alfred Massé a retenu celle,
qui concerne la dotation des filles. Cotte
mesure généreuse est très intéressante,
mais la proposition se heurte à une gra-
ve objection en ce qui concerne la partie
cipation des communes. Il n’y a pas ac-
tuellement un maire ,d’une petite commu-
ne rurale qui ne soit aux prises pour l’é-
quilibre de son budget avec des difficul-
tés considérables, parce que, depuis un
certain nombre d’années, l’Etat a mis à
la charge des communes quantité de dé-
penses qui devraient lui incomber.
■ M. Jules Méline profite de l’intéressan-
te communication de M. Ambroise Ren-
du pour le remercier de 1 effort inces-
sant qu’il fait dans l’intérêt de l’agricul-
ture au Conseil municipal de Paris. La
ligne maîtresse de son discours est juste,
dit M. Méline. C’est par l’intérêt qu’il
faut attirer et retenir la jeunesse dans
nos campagnes, et le plus solide appât
que l’on puisse offrir aux jeunes gens,
c’est celui de la propriété. Mais sur ce
point, M. Ambroise Rendu peut être ras-
suré. La législation, tepd de plus en plus
à mettre la propriété à la disposition des
agriculteurs et de ceux qui s< sentent ca-
pables de devenir agriculteurs. Le crédit
agricole s’est généralisé. Or peut donc
dire avec cèrtitude que tout Français,
qui veut devenir agriculteur, trouve le
jmoyen de faire son éducation agricole et
jmême de devenir propriétaire, pourvu
qu’il est de laponne volonté, du courage
[et l’habitudè dù travail.
Mais il est un autre côté du problème
ajoute M. Mélifïe/ cjtfe n’a pas envisagé
M. Ambroise. Rendu. Il faut bien recon-
naître qïie les jeunes Français no vont
pas davantage à l'agriculture, malgré
l’intérêt qu’ils pourraient y trouver et
les satisfactions qu’ils pourraient y ren-
contrer parce que leur éducation agri-
cole n’est pas faite. Il faut une prépara-
tion pour devenir agriculteur. Il ne suffit
pas de dire à un jeune homme qù’il pour-
ra devenir propriétaire. Il faut encore
qu’il aime l’agriculture et, pour cela,
qu’il ait reçu une éducation prêparatoh
re. M. Méline croit qu’on néglige trop ce
côté du problème, Nous avons fait, dit-il,
jusqu’ici des lois excellentes qui n’ont
pas donné.de nombreux résultats parce
qu’on ne s’est pas assez occupé de l’édu-
cation agricole. (Ce n’est pas parc? qù’uu
jeune homme appartient à. une famille
d’agriculteurs qu’il a l’amour de l’agri-
culture. La propagande dans çp sens est-
elle faite partout. M. Méline ne le croit
pas. On donne des notions d'agriculture
âu’pn peut puiser, dans tourtes livras et
irèv ensuite j. Voilà comment pn déviant
agriculteur. JVfaié ce qù’ij fatu. 'c'est infu-
ser . à ltenfant l’amour i dé' T agriculture
par les conférences, les réunions, les vL
sites sur le terrain; l’emploi de.tous tes
moyens qui peuvent yenqre i'agricultu»*
intéressants et attrayante. Il fa»*
le* le vosu que réauc»*4;.- «--SrJSpjL
l'enfance «Oit ~-eux faite danfll wm-
münes de France (Au, village, l’institu-
teur devrait intéresser le fils de cultiva*
teur par des conférences, dqs démonstra-
tions ,des ' prpmehadès, le "cinéma. On
aborde ici une autre côté de la question,
c est T attrait que peut avoir la campa-
ÜOUr les.Français. -Autour & hui tous
façnérchent des distractions, aussi bien
au village qu’à la ville. Dans , le village
ces distractions font défaut. Il faut en
apporter/“C/est encore un point qu’il faùt
envisager car l’intérêt est souvent subor-,
donné*# l'attrait. * > ^***• >• y*r
M. Jules Méline résuma ses observa-
tiqn« ëU dteaUt que Vèftart du législateur
a été suffisant pour permettre à tout
Français qui le désire de devenir proprié,
taire. Ce qu’il faut,y ajouter, c’est l'es-
sor vers l’agriculture, essor qui sera au-
tant moral qu’économique^
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de M® Germain CHATEAU
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et de M® Gilbert REGLA?!*
Avoué à Pau, 26, rue Serviez.
- -m* mmm ¥
CONTINUATION DE
VENTE DE MQBlLILfi
Le samedi dix-eept novembre
1923, à 14 heures, en la salle
de vente, 5, rue de Ségure 4
Pau.
Par le ministère de M® LE-
VRIER^ Notaire à Jurançon.
Pour extrait conforme :
Signé : G. CHATEAU, Avoué.
Ml ,Oh. C «.* fr.
BÜTOI franco contre capta*
BT RtieiONAU»
(Suite)
Dans le Département
BAYONNE. — Etat-Civil. — Décès. —
('athcrine-Marie-Louise Labadie, 20 mois,
b t-Etienne (Niort).
Entant sans vie du sexe masculin.
Naissances. — Marie-Perrine Ladevèse,
tille de François-Joseph, agent de police,
et de Amélie Saubusse, ménagère, St-
),v on.
Monirque-Chrisliane-Aurélie Pargade,
iiîle de André-Jean, employé de banuue
ii Pau, et Andrée-Augustine-Mariè Ca-
y.auran, employée de Banque, rue ,Vain-
jioi, 12.
Pierre-Marie-Maurice Artéon, fils de
Jiugène-Lucien-Marie, bijoutier, et de
'1 n érèse-Théodora-Andrée-Mariei .Henriet-
te Aversenq, s. pr., Allées Rouffiers, 17.
Pierre Pardeilhan, fille de Paul, ma-
çon, et de Marie Barbestéguy, ménagère,
Et-Léon.
André Caballero, fils de José, ouvrier
tanneur, et de Josefa Diez, ménagère, Al-
lées Marines, maison Haran.
j eanne-Georgette-Christianc Castellan,
fille de Clément-Albert, élève mécanicien
au Midi, et de Marie-Jeanne-Alice Velten,
ménagère, rue Jauréguiberry (Labro).
Publications. — Jean-GilbertrDidier
Roy, employé de commerce, et Yvonne
üriède, comptable à Bordeaux.
Jean-Louis Barrère, menuisier, et Ma-
rit-Thèrèse Escutary, employée de com-
merce.
Pierre Landebat, facteur au Midi, et
Berthe-Augustine Ducassou, receveuse
aux chemins de fer du Midi.
Tribunal Correctionnel (suite). — Au-
dience du 15 novembre.
M. B..., employé à l’hôtel Eskualduna,
h, Hendaye, en qualité d’aide comptable,
Vivait en mauvaise intelligence avec le
caissier principal Gaucher.
Au mois d’août dernier, après dix jours
tle service B... .décida de quitter l’hôtel
et, au moment où il faisait part de sa
décision au caissier, le sommelier vint
chercher les clés de la cave.
Gaucher ouvrit plusieurs tiroirs et
Vlans l’un d’eux sc trouvait une Jiasse de
j/i llets de banque.
B... les aperçut et s’en empara.
Il quitta ensuite Hendaye, emportant
12.000 francs.
B... est d’excellente famille et a de bel-
les alliances. Mais une lourde hérédité
pèse sur lui. Son grand-père est mort al-
coolique ; son père est violent et sa mère
neurasthénique.
il a été plusieurs fois lui-même interné
dans un asile après quatre blessures de
guerre. 11 a appartenu à différents ser-
vices de psychiatrie.
Réformé à 100 pour cent, il est atteint
de débilité mentale.
M* Delmas plaide l’irresponsabilité. Il
4ait ressortir que B... est à la fois une
victime de la guerre et un malheureux
sensible à l’excès et maladif.. Il demande
y acquittement de son client.
Le tribunal met l’affaire en délibéré.
— Mme de Canda'mo perdit, le 25 août
1021, uno broche estimé© 4.000 francs. En
•février dernier, la broche fut reconnue
à la bijouterie Servant, à Biarritz. Elle
Rivait été vendue à la même bijouterie, à
Bordeaux, par Guilloteau, qui se dit cor-
respondant de plusieurs journaux dans
)(3 Charentes, et prétend avoir acheté
cette broche à une inconnue, dans un
square, à Bayonne, dans le courant de
1022. Il prétend l’avoir payée 2.500 fr.
Comme les preuves sont mal établies, le
tribunal relaxe Guilloteau du délit et des
dépens et lui donne acte du retour qu’il
a fait de la broche à Mme Candaiho.
— Le tribunal remet respectivement à
leurs familles trois jeunes gens de 13, 16
et 17 ans qui ont commis de petits délits.
Les parents sont civilement responsables
ut paieront les dépens.
Arrestation. — Jeudi, à 10 heures 30,
la police a arrêté dans un hôtel de notre
vüle M. Jean-Baptiste Bourseau, âgé de
Cl ans, inculpé de recel.
Il a été procédé à cette arrestation en
exécution d’un mandat d’arrêt du juge
d’instruction de Nice en date du 5 sep-
tembre 1823. Bourseau a été déféré au
parquet.
m
BIARRITZ. — Le Maire de Biarritz a
! honneur d’informer que le Conseil mu-
nicipal se réunira à la Mairie le lundi
39 courant, à 21 heures.
Ordre du jour :
1. Communication.
2. Budget primitif de 1924.
3. Projet définitif des bains de la côte
îdes Basquek et moyens financiers.
4. Traité avec la Compagnie du Midi
pour remise de terrains.
5. Alignement du chemin d-Etienne :
bvis après enquête ; du chemin du. Cime-
tière ; de la rue d’Espagne ; Olaaàbal ;
[avenue de Gramont ; du chemin de Rep-
$ou. i ) ,
6. Projet définitif du square Beau-Ri-
ÿage : moyens financiers.
7. Décomptes généraux des dépenses
fies bains du Port-Vieux.
£. Habitations à bon marché : terrain
Jmprat ; déclaration d’utilité publique.
9. Achat d’une pompe à incendie et d’h-
Stie balayeuse automobile. - ’ ‘ 11
10. Redevance des Casinos.
11. Gratification au personnel de la po-
|j c£# . / X'
12. Honoraires à M® Boivin-Champeaux
. 13. Désignation de répartiteurs pour
; désignation de délégués pour la
formation de la liste électorale.
14. Voeu pour le rétablissement dti
train n° 30 partant de St-Jean-de-Luz (à
ÏU heures 24 du matin,
15. Adjudications :'de;Taffichage ; dés
jbnjplacements pour la vente des cartels
postales.
10. Bail pour la location du Bar dü
pTcniiis-Club d’Aguilera. /
17. Avis : sur demandes de sïfrsis ; de-
mandes d’allocations présentées par les
layants-droit des jeunes gens de la classe
R024.
lis. Assistance Médicale gratuite pour
Ü&H ; Assistance aux femmes en cou-
|cb( v_i ; aux vieillards ; aux familles rjom-
tîreutfes. ’ ‘ “ '* »
BOUCk'AU. — Nomination. — MM. Mar-
ban, préposé à UrcWSnH Harguzien, pré-
posé à Bii'iatou, sont tfomhiés préposés
jau P.oucau, en remplacement de MM. Ri-
gaud et Dwpuch, admis 4 la retraite.
HASPARflEN. — feooûsse sismique. —
(Une secouss’e sismique a été ress<'ntie
mercredi matin* vers 1 h., 15. Ce phéneiQèr
no venait de Tôtést ; li n^a dufé que
quelques secondes mais il s’est fait sentir
jas ;z fortement.
Los trépidation^ se sont prolongées
mn.i l’est, avec un grondement sourd ana-
logue /aux échos lointains du tonnerre.
: * ' ' t
Revue Hebdomadaire
AGRICOLE
La Volaille do Noël
Les froids commencent et c’est le mo- !
mënt de se mettre à l’engraissement de
la grosse volaille pour être à même de
profiter de la faveur que les oies et les
dindons trouvent sur le marché, de la
seconde quinzaine de décembre jusqu’à
la fin du Carnaval, pour les fêtes tradi-
tionnelles. On doit en avoir un assez joli
lot prêt pour Noël-,
+*k
Les Oies. — De toutes les volailles,
loie est celle qui prend le mieux et le
SiV.A* a.isément la graisse. D’une façon
.générale, on choisit de préférence la jeu-
ne oie, c est-à-dire celle de six à nuit
mois déjà en bonne chair. Celles restées
maigres doivent être rejetées. U n’v a "
vigoureux et. préalablement
en bon état qui soient vraiment suscepti-
^nS Iîienés à ^°n Point, on perd
i»on temps et sa graine, à pousser à Ja
graisse les sujets étiques.
Tout d abord, il faut parquer les oies
destinées a l’engraissement dans un local
sam, sec, ni trop froid, ni trop chaud
pourvu d’une bonne litière. O S doitSou.
voir y donner du jour et de l’air à vo-
ionté, car l’oie est aussi sale que le porc
so«ntfp1nf a'? ailleurs la gloutonnerie et
tères^° n^S ^e^a^ent des mlasmes délé-
L’obscurité, Je silence, la cruiétudet
sont des conditions indispensables pour ,
et P1*® 111? 1 engraissement. Aussi il (
lnï0vie^gue les; prisonniers ne soient pas •'
des on lib/rté! “ m“ “6 tours camara’ ,
Dans certains pays, on engraisse les
oies avec des graines de maïs et on les
« embocque » à l’aide d’un entonnoir mu-
d uj> tuyau de 15 à 16 centimètres de ■
long, dont l’extrérnité coupée en sifflet est
garnie d’un bourrelet de plomb afin de ne
pas blesser les parois du gosier de l’ajji-
n^ansx *aatres contrées, les oies sont I
^™mf£LeVSorfilées’i PCHdaut une quin- j
zame, d herbes, de légumes d’hiver, de i
choux, de navets, etc.,.JV»£ès eette.pé- i
riode préparatoire, oh lés place .dans des
ép nettes disposées de telle façon que les
volatiles y soient constamment accrou- '
pis et condamnés au repos le plus abso- i
«;,wUtes ceA ^Pinettes sont muînies à
leur face antérieure de barreaux lais-
sant libre passage au cou de l’oie et de- i
vant lesqueis est placée une augette où
a Sa, nourriture et sa boisson.
„®st tf^tôt une ration de maïs, tantôt
une pâtée de farine d’orge, de maïs ou de
sarrasin, ou de pommes de. terre cuites
et de lait comme boisson..
Quand l’oie, déjà gavée ne peut plus
manger seule, on l’embocque avec des
pâtons faits d’une pâte dans laquelle
entrent des farines de grains : mais, sei-
gle, avoine, sarrasin, délayées dans du
lait caillé ou pur. Ces pâtons ne doivent
pas avoir plus de cinq à six centimètres
de long et sont de la grosseur du doigt
Il est indispensable que la pâte, à laquel-
le on ajoute à l'a fin de l’ôngraissement
un peu de saindoux pour la faire mieux
glisser, soit toujours frache, préparée
d’un repas à l’autre. F
A ce régime, J’oie est parfaitement
grasse en une vingtaine de jours et sa
chair est délicate.
En Alsace où l’engraissement des oies
est un commerce important — les mar-
ehés de Strasbourg reçoivent trois (eut
mille oies grasses de décembre à février
— on place les oies dans des cases, sor-
tes de pnson cellulaire, où elles sont ab-
solument immobilisées dans le but d’ob-
tenir non seulement la chair grasse
mais dusài un foie blanc, fermé ët 'Volu-
mineux. Au début, on les gave de fèves
de marais, puis de maïs sec ou demi-
cuit.
Vors le vingtième jour, on mêle à cha-
que ration de grainds une cuillerée ou
deux d’huile de pavot ou encore uhe pin-
cée d’antimoine dans le but de favoriser
le grossissement du foie. La. dupée de ce
mode d’engraissement, auquel nous de-
vons les fins pâtés de Strasbourg, est de
six à sept mois pour l’engraissement des
dindons, qui se fait en trois périodes.
Pendant la première quinzaine, on se
borne à. faire une distribution supplémen-
taire <1# çriblures dé grains, de pommes
do terre, de betteraves coupées a petits
morceaux et de glandé et de faines,
Dans la seconde, on cpmmence à leur
servir des pâtés de pommes de terre cul-
tes écrasées et mélangées avec une fari-
ne non blutée de sarrasin, d’orge ou de
maïs ; on délaie ces deux matières dans
du lait caillé ou doux, én ayant soin de
ne pas préparer le mélange trop long-
temps à l’avance popr qu’il n’aigrisse
pas.
Pendant ja troisième quinzaine, les
grains sont tout a fait remplacés par des
pâtées et enfin dans les derniers jours on
termine Je gavement du dindon par les
pâtons comme on fait pour les oies. Ôn{
commence par un. puis à chaque repas
on force la dose, de façon à ce'que, fina-
lement. une vingtaine de pâtons soient
administrés dans la journée.
Les mâles dindons s’engraissent plus
difficilement que les femelles,' mais at-
teignent des poids bien plus’ élevés. En
rcyanche, la chair de la dinde est tou-
jours plu? savourèusë èt plus délicate.
vt,
*v
De f'êoonomfe. — Tant dans l’engrais-
sement du dindon que dons celui de
l’oie, la fermière a besoin de conduire
sa besogne avec beaucoup de méthode et
de prudence.
Les oies surtout sont douées d’un ap-
pétit vorace que la pointe d’air vif excite
encore et leurf engraissement deviendrait
une opération ruineuse'si l’on ne s’ingé-
niait à y employer, pour la plus grande
part, les produits du pays Jes plus com-
muns et les moins coûteux : glands, châ-
taignes, faines, etc., les déchet? do légu-
mes «t lss sribles dé graip#,
LONDINIERES.
Professeur d’Agriculture.
» u | ^
A NOS ABONNIS. - N*M »ri«IM n*
■honnit dont r*|pr?ri£jn?nt *t oxplrl Û9
vouloir bien lo renouveler nü-moyen du
•Miûo-Pootftl «il loor «et adnoti* *
Le Noyer
«■"P-J i.
Dans les localités où l'on plante beau-
coup d’arbres, il arrive bien souvent que
l’on évite d’avoir des noyers dans les
plantations. Il y a à cela plusieurs rai-
sons, dont la principale est que, là où ne
se trouvent que quelques noyérs, il y a
bien des chances pour que les marau-
deurs ne laissent guère de noix aux pro- 1
priétaires des arbres. Et il ne faudrait
pas trop compter sur la force publique
pour empêcher le pillage. Je connais une
localité où le vol des noix, ou si l’on
veut, le maraudage, pour rester dans les
termes légaux, se pratique impunément
depuis une cinquantaine d’années. Il
n’est pas étonnant que l’on puisse vous
dire, en de telles conditions : « Gardez-
vous bien de planter des noyers. » Dans
ces mêmes régions, il arrive que, pres-
que chaque année, de grandes quantités
de pommes sont perdues. Personne id
cherche à ramasser, et utiliser, ues inni»
qui restent sous l’arbre jusqu’à ce qu’ils
pourrissent et se décomposent. Lorsque
le noyer en arrive, dans certaines locali-
tés, à être aussi répandu que le pommier
dans d’autres, le maraudage n’est plus
guère à craindre.
Mais le noyer a d’autres inconvénients
En bon sol, il est très vigoureux, produit
une ombre épaisse. L’on ne peut pas
avoir grand chose sous un noyer, me dit ’•
souvent un vieux campagnard. L’herbe
elle-même y pousse beaucoup moins drue
que sous un pommier. En fait, le noyer
est surtout à sa place dans les sols cal- ’
caires plus ou moins arides.
Le noyer opusse dans une très faible
couche de terre, recouvrant un banc ro- .
choux continu. Ii vient encore sur un ta-
lus rapide, là où la roche calcaire est
presque à fleur de terre. L’on, peut aussi
avoir des noyers dans une cour de fer-
me.
Un autre inconvénient de notre arbre
est qu’il ne se met à fruit qu’à un âge
assez avancé. Mais l’on peut mettre à son
actif que son bois a une grand, valeur.
.Dans les régions françaises occupées,
l’une des premières opérations -des Alle-
mands a été de faire abattre, pour les
expédier eh Allemagne, tous les noyers
dont la circonférence dépassait 90 centi-
mètres. A ce point de vue, l’on peut très
bien envisager la culture forestière des
espèces dont le fruit n’est pas comestible
(noyer noir d’Amérique, par exemple).
La noix est l’un des fruits dont la va-j
leur alimentaire est la plus éleyée. La
partie alimentaire, T amande,, forme un
peu moins de la meitié du fruit cominer-
cial (débarrassé du brou). Cette amande
ou cerneau est très riche en matière
grasse, et peut fournir plus de la moitié
de son poids d’huile. En outre, les 46
kilos d’amandes qui peuvent correspon-
dre à 100 kilos de noix commerciales con-
tiennent :
796 grammes d’azote :
114 grammes d’acide phosphorique ;
122 grammes de potasse ;
26 grammes de chaux.
La noix a donc une haute valeur ali-
mentaire. Mais il faut aussi admettre
que si le noyé* est susceptible de se 1 dé-
velopper dans ùn sol "âme, il ne peut y
produire de récoltes abondantes que si on
lui apport? des engrais, soit, par cent
kilos de noix : 5 à 6 kilos de nitrate de
soude (ou 4 à 5 kilos de sulfate d’ammo-
niaque), 1 kilog de superphosphate et un
demi-kilog de chlorure dé potassium.
Ch. GROUD.
«—o—»
LE RETOUR A LA TERRE
M. Ambroise Rendu, président du co-
mité pour le retour à la terre du départe-
j ment de la Seinie, entretient l’Académio
des moyen qui lui paraissent susceptibles
de maintenir les cultivateurs dans les
i campagnes. *
! Pour résoudre le problème de la vie
chère, dit-il, il faut augmenter le nombre
. des producteurs. Plus les paysans vien-
s dront à Paris, plus la vie sera chère,
; parce que c’est le marché parisien qui fixe
les prix et qui réagit sur tous les autres.
M. Ambroise Rendu cite les conclu-
sions du rapport de M. Nomblot sur cet-
te question i
1. Tendre à établir en agriculture des
salaires en nature et en espèces analo-
gues aux salaires des autres professions
de.même formation ; •
• 2. Arriver à la journée de dix heures
avec une souplesse d’application suscep-
tible de répondre aux besoins.essentiels
des spécialités èt- des saisons ;
3. Maintenir le plus possible les cultu-
res familiales et organiser l’industriali-
sation progressive des méthodes moder-
nes ;■
4. Développer sans cesse l’hygiène et
le confort du couchage et dés logements;
5. Faciliter par tqus les moyens (lois
anciennes et nouvelles) Poceëssiqn-des
terriens à la propriété, au bien de fa-
mille } :
6. Organiser les mesures d’assurance
et de prévoyance sociales dans les meil-
leures conditions ;
7. Faire jouer largement le. crédit agri-
cole pour faciliter raccès du salarié , au
rôle d’exploitant ; -
8. Donner à l’exploitation la possibili-
té- de suporter ses nouvelles charges par
PorglHiisatioii des marchés* des-trans-
Jorts pt douanes ; f*'
9. Ne pas 'augmenter sepsiblemept lp
prix de vente des produits âgrjcqlès.râ là
consommation pat augmentation des
rÊindpments et là diffusion des produite*
grâce àux moyens dé transport et a w
douane régulatrice, * ■ ,
C’est à tout tin .programme d ordre
économique et agricole que M. Rendu, sç,
borne à indiquer, estimant personnelle-
ment que le moyen le plus pratique .et le
plus efficace c’est de favoriser )e déve-
loppement de la petite propriété rurale.
Ppur favoriser iiapprâpwd %
JUibot, il Wt lnétitdèr Jèsutantte do-
tale au prpf|t dfes fillés de France, parç@
que S où est tentmti 7 l’homme vient,
c'est la loi de nature, il faut donc cher-
cher & maintenir les jeunes filles à la
campagne. On pourrait instituer une as*
surance dotale V lèür profit en commen-
çant jjàr les fwnilïes nombreuses, assu-
rance qui mettrait à leur disposition, à
l’âge o$ elles se marient, un pptR «api: ï
jusqu'à 40.000 fr, les pâssifiiiftés d’acqui- j
eition d’un domaine. La jeune fille ainsi I
11 —
dotée trouverait certainement Un mari.
M. Rendu demande que cette assurance
fût de 10.000 fr. à l’âge de 21 ans par exem
pie. Or, en commençant les versements
dès la naissance, la caisse des dépôts et
consignations demande un versement
annuel de 140 fr. pour une dot de 5.000
francs à 21 ans et, par suite. Un rerse-
ment de 280 fr. pour une dot de 10.000 fr.
Cette annuité devrait être pour un tiers
à la charge de la commune et pour le
dernier tiers à la charge de l’Etat, car
c’est là une question d’intérêt national»
Cela exigerait de sa part un sacrifice de
100 ou dé 200 millions par an.
' La dot qu’on donnerait ainsi à la jeu-
ne fille ne devrait naturellement pas
être détournée de son objet ; il y aurait
des mesures à prendre pour que le bien
acquis ne puisse pas être vendu, avant
un certain temps du moins. L’accession
à la propriété est un procédé dont l’effi-
cacité n’est pas douteuse pour attacher
les gens au sol et accroître la natalité.
Comme conclùsion de sa communication,
M. Ambroise Rendu rappelle l’expérien-
ce faite par Louis XIV à Port-Mardyck.
Ce petit village de pêche ne comptait
alors que -quelques habitants. Louis XIV
leur accorda à perpétuité l’usufruit d’un
Setit domaine et ce bourg compte aujour-
’hui 2.500 habitants.
M. Charabot dit que l’exposé si intéres-
sant de M. Ambroise Rendu comprend
deux problèmes distincts, celui du re-
tour du citadin à la terre et celui du
maintien à la terre de l’agriculteur.
Le premier comporte-t-il une solution
pratique ? M. Charabot n’y croit guère,
parce que lorsque le paysan a été attiré
à la ville, quelle que soit sa destinée,
qu’il y réussisse ou y sombre, il y reste.
C’est un fait d’expérience. En recher-
chant les causes de l’exode du paysan à
la ville, on peut trouver des solutions ef-
ficaces au second problème, celui de son
maintien à la campagne.
Parmi ces causes, il faut noter le déve-
loppement excessif de T industrie moder-
ne. Comme le champ de notre activité
est limité, que nous manquons de main-
d’oeuvre, on pourrait ne pas protéger
par des droits de douane les industries
qui ne vivent qu’à la faveur de ces droits
renoncer par suite à ces industries, ce
qui rendrait des bras à l’agriculture. Ce
serait un premier remède.
Il en est un autre, ce serait de réduire
la durée du service militaire en faveur
des paysans qui -prendraient l’engage-
ment de rester à la terre pendant un cer-
tain nombre d’années. Le moment est
mal choisi pour indiquer un tel remède,
mais un jour viendra où la situation de
T Europe et du monde permettra de ré-
duire la durée du service. Ç est en effet,
après leur service militaire, qu’ils ont
accompli dans les villes de garnison, que
les jeunes gens recherchent des emplois
dans les villés et s’éloignent de nos cam-
pagnes. Ils préféreront y rétourner plu-
tôt que de faire trois mois ou six mois
de service de plus. Et il y a peu d’exem-
ples de jeunes gens ayant séjourné une
dizaine d’années à la campagne après
leur service militaire, qui demandent à
s’en éloigner.
La question de l’acquisition d’un do-
maine peut être résolue de diverses fa-
çons. Il en, est une à laquelle M. Chara-
bot s’est attaché, avec le concours des
industries agricoles de la région de Gras-
se. L’industrie fait marché pour un cer-
tain nombre d’années avec un exploi-
tant, achète une terre, l’amortit en dix
ans par exemple et, au bout de ce temps,
la cède à l’exploitant»
Parmi les suggestions de M. Ambroise
Rendu, M: Alfred Massé a retenu celle,
qui concerne la dotation des filles. Cotte
mesure généreuse est très intéressante,
mais la proposition se heurte à une gra-
ve objection en ce qui concerne la partie
cipation des communes. Il n’y a pas ac-
tuellement un maire ,d’une petite commu-
ne rurale qui ne soit aux prises pour l’é-
quilibre de son budget avec des difficul-
tés considérables, parce que, depuis un
certain nombre d’années, l’Etat a mis à
la charge des communes quantité de dé-
penses qui devraient lui incomber.
■ M. Jules Méline profite de l’intéressan-
te communication de M. Ambroise Ren-
du pour le remercier de 1 effort inces-
sant qu’il fait dans l’intérêt de l’agricul-
ture au Conseil municipal de Paris. La
ligne maîtresse de son discours est juste,
dit M. Méline. C’est par l’intérêt qu’il
faut attirer et retenir la jeunesse dans
nos campagnes, et le plus solide appât
que l’on puisse offrir aux jeunes gens,
c’est celui de la propriété. Mais sur ce
point, M. Ambroise Rendu peut être ras-
suré. La législation, tepd de plus en plus
à mettre la propriété à la disposition des
agriculteurs et de ceux qui s< sentent ca-
pables de devenir agriculteurs. Le crédit
agricole s’est généralisé. Or peut donc
dire avec cèrtitude que tout Français,
qui veut devenir agriculteur, trouve le
jmoyen de faire son éducation agricole et
jmême de devenir propriétaire, pourvu
qu’il est de laponne volonté, du courage
[et l’habitudè dù travail.
Mais il est un autre côté du problème
ajoute M. Mélifïe/ cjtfe n’a pas envisagé
M. Ambroise. Rendu. Il faut bien recon-
naître qïie les jeunes Français no vont
pas davantage à l'agriculture, malgré
l’intérêt qu’ils pourraient y trouver et
les satisfactions qu’ils pourraient y ren-
contrer parce que leur éducation agri-
cole n’est pas faite. Il faut une prépara-
tion pour devenir agriculteur. Il ne suffit
pas de dire à un jeune homme qù’il pour-
ra devenir propriétaire. Il faut encore
qu’il aime l’agriculture et, pour cela,
qu’il ait reçu une éducation prêparatoh
re. M. Méline croit qu’on néglige trop ce
côté du problème, Nous avons fait, dit-il,
jusqu’ici des lois excellentes qui n’ont
pas donné.de nombreux résultats parce
qu’on ne s’est pas assez occupé de l’édu-
cation agricole. (Ce n’est pas parc? qù’uu
jeune homme appartient à. une famille
d’agriculteurs qu’il a l’amour de l’agri-
culture. La propagande dans çp sens est-
elle faite partout. M. Méline ne le croit
pas. On donne des notions d'agriculture
âu’pn peut puiser, dans tourtes livras et
irèv ensuite j. Voilà comment pn déviant
agriculteur. JVfaié ce qù’ij fatu. 'c'est infu-
ser . à ltenfant l’amour i dé' T agriculture
par les conférences, les réunions, les vL
sites sur le terrain; l’emploi de.tous tes
moyens qui peuvent yenqre i'agricultu»*
intéressants et attrayante. Il fa»*
le* le vosu que réauc»*4;.- «--SrJSpjL
l'enfance «Oit ~-eux faite danfll wm-
münes de France (Au, village, l’institu-
teur devrait intéresser le fils de cultiva*
teur par des conférences, dqs démonstra-
tions ,des ' prpmehadès, le "cinéma. On
aborde ici une autre côté de la question,
c est T attrait que peut avoir la campa-
ÜOUr les.Français. -Autour & hui tous
façnérchent des distractions, aussi bien
au village qu’à la ville. Dans , le village
ces distractions font défaut. Il faut en
apporter/“C/est encore un point qu’il faùt
envisager car l’intérêt est souvent subor-,
donné*# l'attrait. * > ^***• >• y*r
M. Jules Méline résuma ses observa-
tiqn« ëU dteaUt que Vèftart du législateur
a été suffisant pour permettre à tout
Français qui le désire de devenir proprié,
taire. Ce qu’il faut,y ajouter, c’est l'es-
sor vers l’agriculture, essor qui sera au-
tant moral qu’économique^
Petites justices fouines Classées.
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Le samedi dix-eept novembre
1923, à 14 heures, en la salle
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Pau.
Par le ministère de M® LE-
VRIER^ Notaire à Jurançon.
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