Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1923-12-02
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 décembre 1923 02 décembre 1923
Description : 1923/12/02 (A57,N41)-1923/12/03. 1923/12/02 (A57,N41)-1923/12/03.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52621945
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/05/2020
1. . •
, P^x ^ Centime» Dimanche* Lundi 2-3 Décembre 1928
T 9 TiTnimnnn A «IH
LINDEPENDANT
DES BAS&É*-PYRÉNÉES
I Fondé en 1867 par M. Émile GARET
_ pr«uwioii« o.,,'j JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TÔU8 LES J0UR8 EXCEPTÉ LE DIMANOHE } rtuPHom O-M’*’)
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Rédacteur en chef : OCTAVE AUBERT
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ANNONCESi .
i« Une:
' Annonces judiciaire». 1*00
Annonces ordinaires (8 colonne») O 80
Rôdâmes (6 colonnes) N
Chronique loosle ou Faits divers ® 80
Le» Annonce» de durée et traitent A forfait.
- — r--^‘======r=asBs^s=»»m*ae»»i»miaem
'AU PARLEMENT!
:—
A LA CHAMBRE
La politique extérieure *
et les critiques socialistes
Séance de vendredi après-midi.
M. Landry préside.
On reprend la discussion des interpel-
lations sur la politique extérieure.
M. Oaohin.
M. Marcel Gachin communiste, inter-
pelle sur les résultats de la politique du
gouvernement dans la Ruhr. Ces résul-
tats, dit-il, sont désastreux. Le prix do
la vie depuis le 1er janvier 10523 a, d’a-
prés les statistiques officielles, augmenté
Je 30 %. Üo chiffre est inférieur à la réa-
lité.
La livre, -quand M. Poincaré a pris le
pouvoir, était encore ù 52 francs, elle os-
eille aujourd’hui entre M et H1 francs.
Nous étions allés là-ba,», parait-il, pour
avoir du bois et du charbon. Or, en con-
tre-partie de la disparition des presta-
tions allemandes, n.os achats de charbon
en Angleterre on',, augmenté dans des
proportions considérables
M. Marcel Cs.ohin. — Les seuls qui pro-
litent de l’opération et qui tireront profit
des accords consentis par les magnats ul-
Jeinan ds eo sont les magnats de l’indus-
trie f'/unçaise.
M. Outrey. — Quand l’industrie s’enri-
chit, 1# pays s’enrichit également.
M. Oaohin. — C'est faux. En Allemagne
SÜnnes s’est enrichi pendant la guerre
et pendant la paix, mais c’est aux dépens
do son pays.
Après s’être prononcé contre l’appui
donné au séparatisme rhénan, le député
communiste s’élève avec violence contre
•a politique pratiquée pur les autorités
ï/mnds.
L’occupation de la Ruhr, continue M.
Cachin, a exaspéré, en Allemagne, l’es-
prit de chauvinisme et de revanche.
Le nationalisme bavarois a été subven-
tionné par la France elle-même.
L’occupation de la Ruhr, termine M.
Cachin, a exalté en Allemagne l’esprit
révolutionnaire. Notre seul esi>oir est que
le prolétariat allemand se (dresse contre
les gouvernements criminels qui portent
la responsabilité de la situation. La révo- I
l'ition allemande- aura notre appui maté- f
Del et moral. C’est par elle seule que la
X1'rance |»ourra obtenir les réparations j
auxquelles elle a droit et que les magnats j
vous refuseront toujours. t
Après M. Cachin, M. do Magalion pro- j
nonce un long et insignifiant discours en
faveur du séparatisme rhénan.
M. Ernest Lafont.
M. Ernest Lafont (Loire) revient h lu
question des rapports de la France avec i
abcs alliés et avec les Etats-Unis, déjà trai-
tée il y a quelques jours. Le plan de ré-
parations du général Smuts fut qualifié
e n Franco de pro-boche, alors -qu’il était
approuvé par l’unanhnité do la presse
anglaise, sauf le « Daily Mail ». Getto
approbation unanime fut passée sous si-
lence par la grande presse française.
Quand (M. Baldwin vint conférer à Paris
avec M. Poincaré, il n’arriva pas à s’en-
1 mdre avec son interlocuteur ; il ne fut
pas question de désaccord dans le com-
muniqué officiel.
NI. Poincaré. — Rédigé par M. Baldwin
lui-même.
M. Ernest Lafont. — Cela prouve -qu’il
est, comme vous, habitué à sauver les ap-
parences. Mais le désaccord n’en susbw-
t iit pas moins. Bref, ajoute le député de
la Loire, c’est 1’lsolcmont. Heureusement
que 'M. Poincaré sait, parfois, après
avoir beaucoup parlé, ne pas agir.
l?n ce qui concerne le kronprinz, on
s'est étonné nue la France réclamât son
extradition, alors qu’elle n’avait rien dit
pour Rupprech do Wittesbach, Inscrit au
p remier rang sur la liste des coupables
cio guerre et qui, depuis toujours, pour- !
suivait, en Bavière, l’action que l’on con- f
naît. J’ignore si l’argument vous a été
opposé à la Conférence, mais il a été dé-
veloppé dans la presse anglaise.
I M. Polnoaré. Vous venoz do dire mm -
? lJr,ncG Wrccht était inscrit sur lu liste
des coupables de guerre ; vous savez nue
cette question o, «US réglée il y à AE t
t ïem8olvailt 11, 10 elltcnte franco-anglaise !
net îmo'V'nW da" 9 nntértl d»gSl
la vérité. p é d ’ “mis dans l’Intérêt de
(3 t»f»nt. - Les faits n'en rcs-
pas moins les faits.
f nn°1,?,MCU, i V!lsso üu mouvement rhé-
** , u iquel iJ attribue des origines sus-
S.1’ M. Lafont une pro-
tcstation de M. Maurice Barrés. 1
dif 'n,îîl?iUV4emG?t !S Pa.Vsan.s de l’Eiffel,
f A T1'^' eat. (1 une netteté) inattaqua-
éffâhmiLf ?8’ mouvement se présente
abÏÏSi TI d ?8.^CmConditions allemand 1 ifst d alJ,eJirs» essentiellement
e d i di' o einA1cst 1, 0 même à Cologne
VPI i,mf lalutjnat> üù les ouvriers ne
Nnnc h P liS. ent€lldro parler des direc-
tions bavaroises.
"• Erne8t Lafont. — C’est, en tout cas,
un mouvement que nous n’avons ni à fa-
voriser, ni à .subventionner,
on* fJ0incaré;, — Ces autorités franeai-
i S rc!^'a 1 ordre do se conformer à
la plus stricte neutralité. Mais nous
a ons bien le droit de ne pas repousser
1 espérance de voir les populations rhé-
anes librement et spontanément relâ-
C M £urs liens ovec Berlin.
M. Ernest Lafont. — Nous venons de
voir dans quelles conditions.
M. Rillard de Vernauyl. - M. Lafont
se fuit ici 1 avocat de l’uirité du Reich'.
m. Lafont. — Non, mais je suis réalis-
, » ct J° ho veux pas m’associer aux
bourreurs de crâne qui nous parlent
constamment d’une- Rhéna'/iie qui n’exis-
m que dans vx»s discours et dans vos es-
pérances. -
M. Oberkfrch (Bas-Rhin) intervient. —
Du commet, dit-il, beaucoup d’erreurs
f,,r lr!s raisons de la situation de l’Al-
UTiiagne ; d’abord au sujet de sa misère
ipii est le résultat du vol organisé' qu’on
appelle 1 inflation ; il y a, d'autre part,
traditions en Allemagne : La tra-
dhton centralisatrice- ct la tradition fé-
déraliste. C’est le mil tari sme qui sou-
tient la première. Détruisez l’organisa-
tion militariste en Allemagne et l’unité
allemande est irrémédiablement compro-
mise. 1
M. Ernest Lafont. — Ce n’est pas ce
que vous faites. ■
M, Lafont, échange encore une série
! «le répliques aigres douces avec le prési-
' Béni, du Conseil, auquel il dit notam-
ment ; « Vous -êtes uiri homme qui va
; droit devant lui, jusqu’à ce qu'il rcncon-
! tre un obstacle. Cet obstacle, c’est géné-
ralement nos alliés anglais. Quand vous
t le rencontrez vous reculez dans la me-
j sure du possible et vos discours du len-
demain sc ressentent naturellement do
votre échec de la veille. »
Le député de la Loire termine par une
critique générale de la politique de ré-
parations pratiquée par M. Poincaré
« Votre politique, s’écrie-t-U, ne mélritê
même pas ce nom ; c’est une politique de
domination mosquée, une politique de
prestige et de magnificence.
M. Vincent Auriol remarq\ie que la
Ruhr ne nous a pas rapporté en charbon
th>nUe I1<>US aurions rcçu sans l’occupa-
M. Poincaré. — Je démontrerai le con-
traire.
M. Laffont. — La Ruhr domine toute
votre politique extérieure. Vous lui avez
tout sacrifié. C’est à cause de la Ruhr
que vous avez sacrifié les intérêts de- la
f rance à Lausanne, que vous avez fait le
jeu de Mussolini à Corfou.
M. Poincaré. — En contribuant peut-
être avec les alliés à sauver la paix du
monde.
M, Lafont. — C’est dons le même état
fl esprit qu’on avait livré à l’Espagne îo
syndicaliste Nicoleau injustement accu-
sé du meurtre de M. Data.
, Polnoaré. — Cette affaire remonte
a deux ans... M. Briand ne pouvait pas
agir autrement qu’il n’agit.
M .Lafont reproche enfin à M. Poin-
caré do faire de l’occupation de la rivo
gauche du Rhin non pas un moyen, mais
un but.
La suite du déibat est renvoyée au 7
décembre et la séance est levée à 19 h
15.,
i
- -- -
Informations Diverses
LES RESULTATS DE LA JOURNEE:
PASTEUR
Lundi aura lieu à l’Institut, au Pavil-
lon do Caen, uno réunion au cours de
laquelle il sera rendu compte des résul-
tats obtenus par la Journée Pasteur.
Le maréchal Foch, qui présidera, an-
noncera officiellement au Comité d’orga-
nisation de cette journée que les sommes
recueillies dépassent 12 Aillions.
MORT DU OONTRE-AMIRAL
HAUTEFEUILLE
Nous Apprenons la mort à Paris du
contre-amiral Hautefeuille, qui fut com-
pagnon d’armes de Francis Garnier lors
de la conquête du Tonktn.
Sa belle conduite lui valut la Croix de
la Légion d’honneur à 20 ans.
Aux dernières élections municipales le
contre-amiral Hauefeuille avait été can-
didat -dans le quartier des Batignolles.
ON DECOUVRE AU MORT-HOMME '
CENT CADAVRES sous un TUNNEL i
On vient de découvrir au Mort-Homme !
un nouveau tunnel allant sur Béthin-
court. Une limonaderie était installée J
dans ce tunnel, où l’on retrouva une cen-
taine do cadavres de soldats allemands
à 1 état squelettique. <
LA TUBERCULOSE HOMIOIDE
Une séance organisée par la Commis-
sion des oeuvres sociales de l’Union des
ir ranci es associations françaises, a eu
lieu ù Paris.
M. Georges Rlslor a fait un tableau ,
saisissant du taudis, cette lèpre des '
grandes villes, dons lequel il a tuberculose î
germe, se développe et se multiplie. Il a c-
déclaré qu en France, cette maladie ter- 5 8
riblc tue 1401.000 |>u 150.000 habitante e
tous les ans, et il a exhorté ses auditeurs
(à prendre part, le plus activement pos- r
sible, à Paris et dans toutes Jes villes de {
France, à la lutte contre le taudis, pour- c
voyeur de la tuberculose. . j j.
• 1 ■ 1 11 " Il I I I I ■ Il ■ IIBIII ■ MMMMII ■ IBI IBRMHBHVWM.. ■■ ■■ ■
Le tonentneit Mt cm “ Heheml ” Mit
Le guide dos répub,licaina do gou-
vernement, c’crtt-à-di'ro des démocrates
partisans de l’ordre et du progrès,, est
le plus naturellement du monde loi
cliel' du gouvernement. C’est à lui qu’il
appartient de montrer la voie et lea
moyens de tourner ou de franchir les
obstacles. Il ne doit pas craindre d’en-
trer dans les détails, car plus il sera
précis, miteux ils sera compris et suivi.
Le président du Conseil, à l’heure
qu’il, uuru choisie, doi'l dé (lui r avec la
plus giando clarté les principes de
liberté, d’ordre et de patriotisme' aux-
quels, malgré des inexpériences et des
finîtes indiscutables, la Chambre de ;
11)19 est demeurée fidèle et dont il faut i
que lu Chambre de 1924 recueille l’héri-
tage. ?
Do haut et ù grands traits, M. lo pré- ;
sident de la République a ébauché
cette définition. 11 appartient â M.
Poincaré de prononcer, les mots d’or-
dre ' défin,i tifs ct de tracer dans ses dé-
tails essentiels le programme républi- :
cain, national et social qui doit per- j
mettre au suffrage universel d'échap-
per aux pièges de certaines coalitions j
qui ne seraient redoutables qu si on j
ne les mettait pas en, pleine lumière.
— Des détails ? Des p,révisions ?
Y pensez-vous ? crient certains, politi-
ciens timides. Ne savez-vous pas que
M. Poincaré a été président de la Ré-
publique ! Il doit à sa fonction passée, !
et à son propre caractère de rester l’ar-
bitre des partis, d’établir entre eux un
impartial équilibre en comptant sur
leur loyauté, leur sincérité, leur amour
de la, République et de la patrie !
Celte conception est. vraiment absur-
de et,contraire il l’esprit de la Consti-
tution. Quant M. Poincaré est devenu
président du Conseil, 11 a assumé la
responsabilité du pouvoir, et il n’est
point homme â accepter une fonction,
pour en diminuer les charges et l’au-
torité. I
C’est le président du-Conseil et non I
i'ancien président, de la République qui I
va dresser le programme do la pro-
chaine législature; comme il a établi
celui de cette fin de législature. 11 doit,
avoir, il a des idées très nettes sur
toutes les questions qui doivent, venir
en discussion, et notamment sur la, ré-
forme électorale.
Avant d'être, chef de l’Etat, M. Puni
curé avait exprimé sur la R. P. deo
opinions extrêmement précises. Ceux
là le diminuent, singulièrement qui
préteiwlent qu’il ne peut plus exprimer
les mêmes opinions parce qu’il a passé
sept années à l’Elysée, au-dessus de lo.
mêlée des partis.
Ill est certain que le Système inaugu-
ré en .1919 est incomplet et défectùeux.
La ralison commande de tenir compte
des données de L'expérience et d’amé-
liorer la loi sur deux ou trois points —
en attendant mieux. C'est justemicnt
le devoir du gouvernement d'indiquer
le chemlin sage aux deux assemblées.
S’il n’inlorvenait pas avec netteté et
fermeté, la commissiion du suffrage
universel pourrait être débordée par la
coalition, des intérêts électoraux.
L’intérêt de ,1a République et de la
France elle-même exige que, le chef du
gouvernement soit réellement un chef,
avec le sentliment dtu rôle que lui im-
pose la Constitution, avec le goût do
l’action féconde ct la vue très exacte
des buts et des moyens.
M. Poincaré, dont on attend'avec
une con,fiance peut-être trop impatien-
te, lo programme qu’il a deux fois an-
noncé ne nous a-i-iH pas fixé sur la
manière dont il entend son devoir de
président du Conseil, quand il a, affir-
mé à Tulle que la meilleure sauvegar-
de contre les essais de dictature et le;
tonlallves de révolution, c’cstjin gou-
vernement qui exerce pleinement,
sou,s sa responsabilité devant les
Chambres, l’autorité légale ?
Pleinement ne veut dire ni avec res-
triction n'i avec réserve, ni avec passi-
vité.
OctaVo AUBERT.
L'Allemagne a enfin |
trouvé un Ministère
Nous avons vu, au cours do la présente
semaine, échouer succeasiveulent dans
l'entreprise de former un ministère, M.
do Khardol'f, populiste, M. Albert, démo-
crate, et M. Stegerwuld, membre du Cen-
tre.
Ce dernier échec a servi à souligner !
l’hostilité qui anirnti les nationalistes, dé-
cidés à he consentir aucune concession, •
et les membres de ce parti dit démocrati- ,
que, et cependant si timide.
Après l’échec de M. Stegerwald, c’est à
un autre représentant du Centre Catholi-
que et au leader de ce parti, M. Marx,:
que le Président Ebert s’est adressé pour
former un gouvernement.
On se souvient peut-être, qu’au lendê»
main de l’échec de M, Albert, lô préëh
dent de la République allemande avait
déjà pressenti iM. Albert qui alors s’était i
récusé*, i
Cetto fois le leader catholique a accep* J
té la mission qu’on lui offrait ; il l’a mê- i
me menée à bien. «
Parmi les mombres du nouveau mi-
nistère que nous donnons ci-dessous, on »
remarquera la présence de M. Strese-
rnnnn, dont, les nationalistes, qui avaient
contribué à sa chute ,ne voulaient plus. '
C’est là un échec pour lo clan tles chau-
vins, et des hobereaux prussiens. Il est
vrai, qu’avec l’Allemagne, on ne sait ja-
mais...
LE NOUVEAU OABINET
i
Berlin. —• Le nouveau ministère est J
ainsi composé : ;
Chancelier : M. Marx (centre) ;
Vice-chancelier : M. Jarres (populiste) ; ;
Affaires étrangères : M. Stresemami (po-
puliste) ; j
Reichswchr : M. Gessler (démocrate) ; :
Travail : M. Brauns (centre) ; 5
Finances : M. Luther (populiste) ; ;
Postes et Ministère des territoires occu- »
pés, par intérim : M. Hoefflo (centre).
Lo vice-chancelier, fR. Jarres, prend en
autre le portefeuille de l’intérieur.
.PETITES NOUVELLES
p i
Elmon Philippe, 42 ans, ouvrier aux
Jflincs à chaux Tarentainos à Albi s’étant
accroché à deux fils conducteurs élcctri- '
pies d’un courant de 220 volts triphasés, '
t été électrocuté. Le défunt était marié
it père do famille.
— On a découvert dans une baraque en
hanche», à La Faye (Charente), le cada-
TO d ,un nommé H. Laborde, 74 ans, mar-
imnd ambulant. La mort, doit être attri-
>uée à la faim et au froid. *
i Les Décisions de la C. D. R.
La Commission des Répatfttiofis rt re-
pris hier après-midi ses délibération^
dans des conditions singulièrement meil-
leures que celles où nous nous trouvions
voici seulement quinze jours.
Il est certain que l’Angleterre sait gré au
gouvernement français d’avoir accepté les
réserves qu’elle-même- formulait lorsqu’il
s’est agi d'envoyer à Berlin lc« note» qui
concernent le kronprinz et te contrôle
de» armements. En outre, l’Angleterre a
éohsidéi'é avec faveur la proposition faite
par M. Poincaré do recourir à un Comité
d'experts.
Il y a en somme renaissance de l’En-
tente Cordiale.
Cette renaissance do la cordialité s’est
manifestée d’abord par deux choses :
En premier lieu sir John Brodbury, re-
présentant do la Grande-Bretagne à la
Commission des Réparations, qui s’était
rendu à Londres pour tâter, comme on
dit, l’opiiiioh, semble être revenu dans ,
des dispositions plus favorables.
En second lieu, l’Angleterre, que» la i
mauvaise humeur n’avouglo plu», semble <
s’inquiéHer, p^lus qu’elle ne le faisait en <
ces derniera temps, des armements de 1
l’Allemagne.
Est-ce à diiro que noua devions nous
montrer complètement optimistes ? Pas <
encore. i
En décidant la création do deux comi- |
tés d’experts —• ainsi que nous lo publions j
cWcssou» — la Commission des Répara- (
tions s’est arrêtée, hier après-midi, à une ,
transaction. Le débat concernant la ca-
paiciité totale de l’Allemagne, et la réduc- 1
tion de la dette allemande — deux ques- J
tions qui préoccupent particulièrement, 1
l'Angleterre et quo la Franc© nie saurait j
admettre — n’est en somme qu’ajourné. *
La discussion pourra se rouvrir d’un j
moment à il’autre. Mais il est déjà satis- (
faisant que le» deux principaux intéressés <
veuillent épuiser toutes les formule» con- ;
ciliatrices. j
DEUX COMITES DrEXPERTS >
Pari». — La commission des répara-
tions, réunie hier aprèis-midi, a adopté à
l’unanimité la décision suivante, qui j
avait été officieusement préparée par le» (
délégations rançaise et anglais© : ]
« La Commisblo 11» appelée par l’article J
234 du traité à étudier de temps à autre . .
les ressources et lés capacités de 1 Allema- .
gne, considère qu’elle' a donné aux repré- j
sentants do ce pays féov1*^1lc. d° i
se faire entendre (ce sont. 09 ,niTTles 1
mes do l’artiole 284) et décidé de r^innu'î 1
pour s’éclairer des expert® app 'ar^nûnt‘
aux nations alliée® et associées, u"®-? ' <
perte formeront, deux comités. L’un, t, *
dlera les moyens d’équilibrer le budget
du Reich et de stabiliser la monnaie aile- < J
mande. L autre s’efforcera d'évoluer les p
capitaux allemand» qui ont émigré, et re- « h
cherchera les moyens de les utiliser. » M
DERNIÈRE HEURE
Édition de 6 heure* I
A LA COMMISSION
DES REPARATIONS '
Déclarations de sir John Bradbury.
Londres. — Sir John Bradbury, repré- ,
sentant britannique à la C. D. R., inter-
rogé à Paris, par des jouniaüstes an- •
gluis, leur a lait les déclaïutions suivan- :
tes : ■'
(( Il serait exagéré d'interpréter les dé- j
cisions de la Commission des réparation»
connue l’appjlication définitive ct entière
du point do vue français ou du point de
vue britannique.
» L’accord qui a pu être obtenu dm!
être considéré comme un premier pu*.
Nous avons voulu contourner les obstacles
les plus sérieux du moment plutôt que
les franchir. Nous avons désiré attein-
dre immédiatement un accord qui sera
peut-être le prélude d’une entente défini-
tive. La possibilité de cet accord se pré-
sentait d’elle-même. Il aurait été criminel
do notre part de ne pas la saisir.
). La situation en Allemagne est parti-
culièrement grave. La chose la plus ur-
gente est d’étudier le» questions relatives
à l’équilibre du budget allemand et à la
stabilisation du mark.
» G’est pour cette raison, que deux co-
mités, en dehors desquels il est impossi-
ble d’espérer obtenir des réparations quel-
conques, seront formé».
» J’espère que l’accord intervenu et
qui permet d’entreyoir le règlement
pratique et rapide de la situation
européenne, aura l’approbation des Etats-
Unis, lesquels, sans doute, n’hésiteront
pas à se faire représenter au sein des
deux comités ch question. »
Lo délégué britannique â la C. D. R.,
insistant sur ce point, a répété que l’adhé-
sion de» Etats-Unis était d’une importan-
ce capitule car, sans eux, le» deux co-
mités d’enquête ne pourraient faire oeu-
vre utile.
En terminant, sir John Bradbury a f»w
rassortir toute l’importance qu’il y a a
ce que les membres de comité soient d©3
personnalités d'une compétence reconnue
et dont l’autorité contribuera à donner
du poids aux décisions qui pourront être
prises.
Le délégué anglais au Comité
des Experts.
Londres. — On affirme que M. Mac
Kenna, ex-chancelier de l’Echiquier, a été
désigné par le gouvernement britannique
pour représenter la Grande-Bretagne au
Comité dus expert» dont la formation a
été décidée par la Commission de» Répa-
rations.
Lei Etats-Unis et le Comité des Experte.
Washington. — On déclare à la Maison
Blancli© qu’il est impossible de dire dès
maintenant si lea Etats-Unis prendront
part àü Comité de» experte désigné par
la Commission des Réparations. On croit
toutefois que lorsque des infa*rmatins
plus précises seront parvenues à Was-
hington, les Etats-Unis se feront repré-
senter par des délégués officieux.
LES INttPENTS DE LEIPZIG J
Paris. - La Note éla^Tée par la Con-
férence des ambassadeurs dai*? ia.
née d’hier au sujet des incidents de ~'el’
pz.ig vient d’être remise au chargé d’af-
faires d’Allemagnf à Paris. Nous croyons
savoir que la Conférence rappelle à
l’Allemagne qu’elle aura à traiter direc-
tement cette question avec la Commis-
sion interalliée.. C’est à cet organisme que
des excuses devront être faites suivant
les modalités fixées par la Commission.
DANS LA RUHR
Berlin. — Un accord vient d’intervenir
entre le ministère du travail, les indus-
triels et les représentants des ouvrier ,
de la Ruhr. Aux termes de cet accord la
journée de travail êst augmentée d’une
heure dan» toutes le» mine». Les syndi-
cats ouvriers qui n’avaient pas été con-
voqué» ,ont ratifié la décision prise.
Dusseldorf. — Lo conseil municipal do
Dusseldorf a décidé d’envoyer immédiate-
ment 3 délégués à Berlin pour demander
au gouvernement do bien vouloir délivrer
l’indemnité d'e chômage jusqu’au .15 dé-
cembre.
Dusseldorf. — Le travail a repris dans
la Ruhr normalement. De nouveaux ac-
cords viennent d’être signés entre des in-
dustriels et la commission interalliée. Ces
records touchent un certain nombre d’u-
sinevS qui produisent annuellement 12 mil-
lions do tonnes de charbon.
LA CATASTROPHE DU JAPON
Londres. — On mande de Tokio que le
ministre de l’intérieur vient, de communi-
quer les chiffres suivants relatif» aux
perte» subies par le Japon du fait du
dernier tremblement de terre : Morts,
19.375 ; blessés^ 113.071 ; disparus, 42.290 ;
total général : 255.330.
Londres, — Le Comité, de secours pour
le» sinistrés du Japon a terminé ses tra-
vaux. Les sommes recueillies s’élèvent au
total de 260.000 sterling.
L'ITALIE ET LE8 80VIET8
Rome. —■ A 1a Chambre italienne vient
de s’ouvrir un© discussion au sujet de la
ratification de l’accord provisoire inter-
venu entre l’Italie et le gouvernement des
Soviet» en Janvier 1921. M. Mussolini,
mant la parole s’est déclaré partisan
m la reconnaissance du gouvernement
les t*9V>iet 8,
LA SITUATION EN ALLEMAGNE
Berlin, — C'est mardi après-midi qud
lc nouveoxî ministère allemand, sous la;
présidence do M. Marx se présentera de-
vant lo Reichstag.
Berlin. — Lo parti socialiste allemand
.a décidé d’attendre le» déclaration» du
ministère au Reichstag avant do prendre!
une décision en ce qui Concerne l ut. » ad©
à avoir vis-à-vis du nouveau minisuèra
Marx.
, Berlin. — L’Union des Sociétés paü iotD
ques allemande» a décidé d’organisé, une
violente manifestation contre le président
Ebert ct de demander sa retraite car le
président du Reich n'a pas fait apoel à
l'élément de droite pour la constitution du
nouveau ministère.
Berlin. — On mande de Dresde eue ia
Diète saxonne a refusé de ratifier l’ac-
cord intervenu avec le gouvermment
russe au sujet de la livraison d’impor-
tante® quantité® (le blé pur suite des pré-
tentions financière® très fortes des Rus-
ses.
Leipzig. — L’ex-premier ministre de
Saxe, M. Zeéglef, qui se trouve en prison
depuis plusieurs semaines, vient d’être
atteint d’une attaque d» paralysie.
LA POLITIQUE DES ETATS-UNIS
New-York. — Parlant à Philadelphie,
M. Hughes, sous-secrétaire d’Etat, a dé-
claré au sujet de la. politique des Ltats-
Unis : Nous sommes hostiles à tou e al-
liance immédiate ; nous nous refusons à
nous engager d’avance sans savoir où
nous allons. Mais le jour où le devoir
nou» obligerait à Intervenir, nous ie fe-
rions immédiatement.
NOUVELLE8 DIVERSES
Athènes. — Mille étages détenus par
les Turcs en Asio-Mincure, viennent do
s'embarquer à Smyrno à destination, d©
la Grèce,
Milan. —■ 10 personnes viennent d’être
empoisonnées à Brindisi par suite de
l’absorption de champignons vénéneux.
Berlin. — Une déjiêche de Munich
avait annoncé que le cardinal archcvê-
«Oe de Munich donnait l’hospitalité à
patricienne impératrice d’Autriche, Zita.;
Cetto nouvelle est démentie, mais on con-
firme *a présence près du lac Starnberg
de l’ex-archiduc d’Autriche.
Paris. — L® Comité France-Amérique!
donnera le 0 décembre un grand banquet
eri l’honneur x,u général Gouraud et de
son récent voyante aux Etats-Unis.
Ce banquet sera présidé par lo nmré-
chai Pétain et les .ministres des Etats-
Unis ?
0HANGE8 (Court Off?ofeux).
Londres, 80,50. — Madrid, 241,75. —
Rome, 8(>,.‘ 10. — New-York, 18,- Ge-
nève, 323,50. — Bruxelles, 8tf. — üollimde,
703,50. — Vienne, 20. — Suède, 488. —
Prague, 54,80.
COURSES A ENGHIEN
Samedi 1er Novembre 1923.
Prix du Velay. \
Revoit (Legros), 114 — 27,50. ’;.ji
Clcan Sweep (G. Mitchell), 14.
Plouvain (Dolfarguiel), 66. ^
Prix de l’Ardèche,
Ramifie (Duluc), 5**2,-50 — 90. *
Salole (Hervé), 59,50.<
Argus (Bush), 18,50.
Sauf : Orvanner.
i Prix des Cévennee.
Silvestcr (Dufourc), 57,50 — 13.
Huilier (A. Petit), 12.
Rarniro (Thibault), 15,50.
Sauf ; Pal 1er et* TelUl* T4êS I|« SI
« • i
M. R ATI ER, Président du Parti Ré- I
publicain Démocratique et Social. j
TROUVEZ un nouveau travail, celui I
Que vous dsvrlez avoir, par uno annonça
de demande d’emploi.
, P^x ^ Centime» Dimanche* Lundi 2-3 Décembre 1928
T 9 TiTnimnnn A «IH
LINDEPENDANT
DES BAS&É*-PYRÉNÉES
I Fondé en 1867 par M. Émile GARET
_ pr«uwioii« o.,,'j JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TÔU8 LES J0UR8 EXCEPTÉ LE DIMANOHE } rtuPHom O-M’*’)
: —-————-————■——-———■——■—*
ABONNEMENTS I
ASMÎ4^0?1®11* ,l llmltr#i*“* • to"* îe’fr. , 30 fr.’ •
A»»«. dép»rtom«„t3 9fr.60 18fr. , ,
16 fr. . »8fr. » 66 fr. »
Abonntment «niwel «u H» du Dlnunche : 7 fr. — Étranger i 12 fr.
aaÉDA.O*IOlsr * .A.DMinffXSTStAAEIoir : 11, Rue du Gordsllsrs, PJLTJ.
Rédacteur en chef : OCTAVE AUBERT
U direction politique appartient au Comité de Rédaction d« la 8octètd Dnonjme de L'INDÉPENDANT
Tout ce qui conoeroe lea Abonnement! et leu Annonce! doit être «dreué à PAU â M. Oeorgei HAURBT, Admlnletrate ir-Comptable,
A PAnii, aux dlvereei Agence* pour 1er Annonce*.
Lee MANUeoHITS NON INSÉRÉS NK SONT PAS RENDUS
RMHSRHMBIHI[HHRSRMBHMHHHIBHBlKiaRMHlOtaiMP,yBHflHKOBA itiivossBMt* "UOuuflaHHSHBOSBMiHSBr**' ^MmoummmumuUBUHmnuimÉOmm
ANNONCESi .
i« Une:
' Annonces judiciaire». 1*00
Annonces ordinaires (8 colonne») O 80
Rôdâmes (6 colonnes) N
Chronique loosle ou Faits divers ® 80
Le» Annonce» de durée et traitent A forfait.
- — r--^‘======r=asBs^s=»»m*ae»»i»miaem
'AU PARLEMENT!
:—
A LA CHAMBRE
La politique extérieure *
et les critiques socialistes
Séance de vendredi après-midi.
M. Landry préside.
On reprend la discussion des interpel-
lations sur la politique extérieure.
M. Oaohin.
M. Marcel Gachin communiste, inter-
pelle sur les résultats de la politique du
gouvernement dans la Ruhr. Ces résul-
tats, dit-il, sont désastreux. Le prix do
la vie depuis le 1er janvier 10523 a, d’a-
prés les statistiques officielles, augmenté
Je 30 %. Üo chiffre est inférieur à la réa-
lité.
La livre, -quand M. Poincaré a pris le
pouvoir, était encore ù 52 francs, elle os-
eille aujourd’hui entre M et H1 francs.
Nous étions allés là-ba,», parait-il, pour
avoir du bois et du charbon. Or, en con-
tre-partie de la disparition des presta-
tions allemandes, n.os achats de charbon
en Angleterre on',, augmenté dans des
proportions considérables
M. Marcel Cs.ohin. — Les seuls qui pro-
litent de l’opération et qui tireront profit
des accords consentis par les magnats ul-
Jeinan ds eo sont les magnats de l’indus-
trie f'/unçaise.
M. Outrey. — Quand l’industrie s’enri-
chit, 1# pays s’enrichit également.
M. Oaohin. — C'est faux. En Allemagne
SÜnnes s’est enrichi pendant la guerre
et pendant la paix, mais c’est aux dépens
do son pays.
Après s’être prononcé contre l’appui
donné au séparatisme rhénan, le député
communiste s’élève avec violence contre
•a politique pratiquée pur les autorités
L’occupation de la Ruhr, continue M.
Cachin, a exaspéré, en Allemagne, l’es-
prit de chauvinisme et de revanche.
Le nationalisme bavarois a été subven-
tionné par la France elle-même.
L’occupation de la Ruhr, termine M.
Cachin, a exalté en Allemagne l’esprit
révolutionnaire. Notre seul esi>oir est que
le prolétariat allemand se (dresse contre
les gouvernements criminels qui portent
la responsabilité de la situation. La révo- I
l'ition allemande- aura notre appui maté- f
Del et moral. C’est par elle seule que la
X1'rance |»ourra obtenir les réparations j
auxquelles elle a droit et que les magnats j
vous refuseront toujours. t
Après M. Cachin, M. do Magalion pro- j
nonce un long et insignifiant discours en
faveur du séparatisme rhénan.
M. Ernest Lafont.
M. Ernest Lafont (Loire) revient h lu
question des rapports de la France avec i
abcs alliés et avec les Etats-Unis, déjà trai-
tée il y a quelques jours. Le plan de ré-
parations du général Smuts fut qualifié
e n Franco de pro-boche, alors -qu’il était
approuvé par l’unanhnité do la presse
anglaise, sauf le « Daily Mail ». Getto
approbation unanime fut passée sous si-
lence par la grande presse française.
Quand (M. Baldwin vint conférer à Paris
avec M. Poincaré, il n’arriva pas à s’en-
1 mdre avec son interlocuteur ; il ne fut
pas question de désaccord dans le com-
muniqué officiel.
NI. Poincaré. — Rédigé par M. Baldwin
lui-même.
M. Ernest Lafont. — Cela prouve -qu’il
est, comme vous, habitué à sauver les ap-
parences. Mais le désaccord n’en susbw-
t iit pas moins. Bref, ajoute le député de
la Loire, c’est 1’lsolcmont. Heureusement
que 'M. Poincaré sait, parfois, après
avoir beaucoup parlé, ne pas agir.
l?n ce qui concerne le kronprinz, on
s'est étonné nue la France réclamât son
extradition, alors qu’elle n’avait rien dit
pour Rupprech do Wittesbach, Inscrit au
p remier rang sur la liste des coupables
cio guerre et qui, depuis toujours, pour- !
suivait, en Bavière, l’action que l’on con- f
naît. J’ignore si l’argument vous a été
opposé à la Conférence, mais il a été dé-
veloppé dans la presse anglaise.
I M. Polnoaré. Vous venoz do dire mm -
? lJr,ncG Wrccht était inscrit sur lu liste
des coupables de guerre ; vous savez nue
cette question o, «US réglée il y à AE t
t ïem8olvailt 11, 10 elltcnte franco-anglaise !
net îmo'V'nW da" 9 nntértl d»gSl
la vérité. p é d ’ “mis dans l’Intérêt de
(3 t»f»nt. - Les faits n'en rcs-
pas moins les faits.
f nn°1,?,MCU, i V!lsso üu mouvement rhé-
** , u iquel iJ attribue des origines sus-
S.1’ M. Lafont une pro-
tcstation de M. Maurice Barrés. 1
dif 'n,îîl?iUV4emG?t !S Pa.Vsan.s de l’Eiffel,
f A T1'^' eat. (1 une netteté) inattaqua-
éffâhmiLf ?8’ mouvement se présente
abÏÏSi TI d ?8.^CmConditions
e d i di' o einA1cst 1, 0 même à Cologne
VPI i,mf lalutjnat> üù les ouvriers ne
Nnnc h P liS. ent€lldro parler des direc-
tions bavaroises.
"• Erne8t Lafont. — C’est, en tout cas,
un mouvement que nous n’avons ni à fa-
voriser, ni à .subventionner,
on* fJ0incaré;, — Ces autorités franeai-
i S rc!^'a 1 ordre do se conformer à
la plus stricte neutralité. Mais nous
a ons bien le droit de ne pas repousser
1 espérance de voir les populations rhé-
anes librement et spontanément relâ-
C M £urs liens ovec Berlin.
M. Ernest Lafont. — Nous venons de
voir dans quelles conditions.
M. Rillard de Vernauyl. - M. Lafont
se fuit ici 1 avocat de l’uirité du Reich'.
m. Lafont. — Non, mais je suis réalis-
, » ct J° ho veux pas m’associer aux
bourreurs de crâne qui nous parlent
constamment d’une- Rhéna'/iie qui n’exis-
m que dans vx»s discours et dans vos es-
pérances. -
M. Oberkfrch (Bas-Rhin) intervient. —
Du commet, dit-il, beaucoup d’erreurs
f,,r lr!s raisons de la situation de l’Al-
UTiiagne ; d’abord au sujet de sa misère
ipii est le résultat du vol organisé' qu’on
appelle 1 inflation ; il y a, d'autre part,
traditions en Allemagne : La tra-
dhton centralisatrice- ct la tradition fé-
déraliste. C’est le mil tari sme qui sou-
tient la première. Détruisez l’organisa-
tion militariste en Allemagne et l’unité
allemande est irrémédiablement compro-
mise. 1
M. Ernest Lafont. — Ce n’est pas ce
que vous faites. ■
M, Lafont, échange encore une série
! «le répliques aigres douces avec le prési-
' Béni, du Conseil, auquel il dit notam-
ment ; « Vous -êtes uiri homme qui va
; droit devant lui, jusqu’à ce qu'il rcncon-
! tre un obstacle. Cet obstacle, c’est géné-
ralement nos alliés anglais. Quand vous
t le rencontrez vous reculez dans la me-
j sure du possible et vos discours du len-
demain sc ressentent naturellement do
votre échec de la veille. »
Le député de la Loire termine par une
critique générale de la politique de ré-
parations pratiquée par M. Poincaré
« Votre politique, s’écrie-t-U, ne mélritê
même pas ce nom ; c’est une politique de
domination mosquée, une politique de
prestige et de magnificence.
M. Vincent Auriol remarq\ie que la
Ruhr ne nous a pas rapporté en charbon
th>nUe I1<>US aurions rcçu sans l’occupa-
M. Poincaré. — Je démontrerai le con-
traire.
M. Laffont. — La Ruhr domine toute
votre politique extérieure. Vous lui avez
tout sacrifié. C’est à cause de la Ruhr
que vous avez sacrifié les intérêts de- la
f rance à Lausanne, que vous avez fait le
jeu de Mussolini à Corfou.
M. Poincaré. — En contribuant peut-
être avec les alliés à sauver la paix du
monde.
M, Lafont. — C’est dons le même état
fl esprit qu’on avait livré à l’Espagne îo
syndicaliste Nicoleau injustement accu-
sé du meurtre de M. Data.
, Polnoaré. — Cette affaire remonte
a deux ans... M. Briand ne pouvait pas
agir autrement qu’il n’agit.
M .Lafont reproche enfin à M. Poin-
caré do faire de l’occupation de la rivo
gauche du Rhin non pas un moyen, mais
un but.
La suite du déibat est renvoyée au 7
décembre et la séance est levée à 19 h
15.,
i
- -- -
Informations Diverses
LES RESULTATS DE LA JOURNEE:
PASTEUR
Lundi aura lieu à l’Institut, au Pavil-
lon do Caen, uno réunion au cours de
laquelle il sera rendu compte des résul-
tats obtenus par la Journée Pasteur.
Le maréchal Foch, qui présidera, an-
noncera officiellement au Comité d’orga-
nisation de cette journée que les sommes
recueillies dépassent 12 Aillions.
MORT DU OONTRE-AMIRAL
HAUTEFEUILLE
Nous Apprenons la mort à Paris du
contre-amiral Hautefeuille, qui fut com-
pagnon d’armes de Francis Garnier lors
de la conquête du Tonktn.
Sa belle conduite lui valut la Croix de
la Légion d’honneur à 20 ans.
Aux dernières élections municipales le
contre-amiral Hauefeuille avait été can-
didat -dans le quartier des Batignolles.
ON DECOUVRE AU MORT-HOMME '
CENT CADAVRES sous un TUNNEL i
On vient de découvrir au Mort-Homme !
un nouveau tunnel allant sur Béthin-
court. Une limonaderie était installée J
dans ce tunnel, où l’on retrouva une cen-
taine do cadavres de soldats allemands
à 1 état squelettique. <
LA TUBERCULOSE HOMIOIDE
Une séance organisée par la Commis-
sion des oeuvres sociales de l’Union des
ir ranci es associations françaises, a eu
lieu ù Paris.
M. Georges Rlslor a fait un tableau ,
saisissant du taudis, cette lèpre des '
grandes villes, dons lequel il a tuberculose î
germe, se développe et se multiplie. Il a c-
déclaré qu en France, cette maladie ter- 5 8
riblc tue 1401.000 |>u 150.000 habitante e
tous les ans, et il a exhorté ses auditeurs
(à prendre part, le plus activement pos- r
sible, à Paris et dans toutes Jes villes de {
France, à la lutte contre le taudis, pour- c
voyeur de la tuberculose. . j j.
• 1 ■ 1 11 " Il I I I I ■ Il ■ IIBIII ■ MMMMII ■ IBI IBRMHBHVWM.. ■■ ■■ ■
Le tonentneit Mt cm “ Heheml ” Mit
Le guide dos répub,licaina do gou-
vernement, c’crtt-à-di'ro des démocrates
partisans de l’ordre et du progrès,, est
le plus naturellement du monde loi
cliel' du gouvernement. C’est à lui qu’il
appartient de montrer la voie et lea
moyens de tourner ou de franchir les
obstacles. Il ne doit pas craindre d’en-
trer dans les détails, car plus il sera
précis, miteux ils sera compris et suivi.
Le président du Conseil, à l’heure
qu’il, uuru choisie, doi'l dé (lui r avec la
plus giando clarté les principes de
liberté, d’ordre et de patriotisme' aux-
quels, malgré des inexpériences et des
finîtes indiscutables, la Chambre de ;
11)19 est demeurée fidèle et dont il faut i
que lu Chambre de 1924 recueille l’héri-
tage. ?
Do haut et ù grands traits, M. lo pré- ;
sident de la République a ébauché
cette définition. 11 appartient â M.
Poincaré de prononcer, les mots d’or-
dre ' défin,i tifs ct de tracer dans ses dé-
tails essentiels le programme républi- :
cain, national et social qui doit per- j
mettre au suffrage universel d'échap-
per aux pièges de certaines coalitions j
qui ne seraient redoutables qu si on j
ne les mettait pas en, pleine lumière.
— Des détails ? Des p,révisions ?
Y pensez-vous ? crient certains, politi-
ciens timides. Ne savez-vous pas que
M. Poincaré a été président de la Ré-
publique ! Il doit à sa fonction passée, !
et à son propre caractère de rester l’ar-
bitre des partis, d’établir entre eux un
impartial équilibre en comptant sur
leur loyauté, leur sincérité, leur amour
de la, République et de la patrie !
Celte conception est. vraiment absur-
de et,contraire il l’esprit de la Consti-
tution. Quant M. Poincaré est devenu
président du Conseil, 11 a assumé la
responsabilité du pouvoir, et il n’est
point homme â accepter une fonction,
pour en diminuer les charges et l’au-
torité. I
C’est le président du-Conseil et non I
i'ancien président, de la République qui I
va dresser le programme do la pro-
chaine législature; comme il a établi
celui de cette fin de législature. 11 doit,
avoir, il a des idées très nettes sur
toutes les questions qui doivent, venir
en discussion, et notamment sur la, ré-
forme électorale.
Avant d'être, chef de l’Etat, M. Puni
curé avait exprimé sur la R. P. deo
opinions extrêmement précises. Ceux
là le diminuent, singulièrement qui
préteiwlent qu’il ne peut plus exprimer
les mêmes opinions parce qu’il a passé
sept années à l’Elysée, au-dessus de lo.
mêlée des partis.
Ill est certain que le Système inaugu-
ré en .1919 est incomplet et défectùeux.
La ralison commande de tenir compte
des données de L'expérience et d’amé-
liorer la loi sur deux ou trois points —
en attendant mieux. C'est justemicnt
le devoir du gouvernement d'indiquer
le chemlin sage aux deux assemblées.
S’il n’inlorvenait pas avec netteté et
fermeté, la commissiion du suffrage
universel pourrait être débordée par la
coalition, des intérêts électoraux.
L’intérêt de ,1a République et de la
France elle-même exige que, le chef du
gouvernement soit réellement un chef,
avec le sentliment dtu rôle que lui im-
pose la Constitution, avec le goût do
l’action féconde ct la vue très exacte
des buts et des moyens.
M. Poincaré, dont on attend'avec
une con,fiance peut-être trop impatien-
te, lo programme qu’il a deux fois an-
noncé ne nous a-i-iH pas fixé sur la
manière dont il entend son devoir de
président du Conseil, quand il a, affir-
mé à Tulle que la meilleure sauvegar-
de contre les essais de dictature et le;
tonlallves de révolution, c’cstjin gou-
vernement qui exerce pleinement,
sou,s sa responsabilité devant les
Chambres, l’autorité légale ?
Pleinement ne veut dire ni avec res-
triction n'i avec réserve, ni avec passi-
vité.
OctaVo AUBERT.
L'Allemagne a enfin |
trouvé un Ministère
Nous avons vu, au cours do la présente
semaine, échouer succeasiveulent dans
l'entreprise de former un ministère, M.
do Khardol'f, populiste, M. Albert, démo-
crate, et M. Stegerwuld, membre du Cen-
tre.
Ce dernier échec a servi à souligner !
l’hostilité qui anirnti les nationalistes, dé-
cidés à he consentir aucune concession, •
et les membres de ce parti dit démocrati- ,
que, et cependant si timide.
Après l’échec de M. Stegerwald, c’est à
un autre représentant du Centre Catholi-
que et au leader de ce parti, M. Marx,:
que le Président Ebert s’est adressé pour
former un gouvernement.
On se souvient peut-être, qu’au lendê»
main de l’échec de M, Albert, lô préëh
dent de la République allemande avait
déjà pressenti iM. Albert qui alors s’était i
récusé*, i
Cetto fois le leader catholique a accep* J
té la mission qu’on lui offrait ; il l’a mê- i
me menée à bien. «
Parmi les mombres du nouveau mi-
nistère que nous donnons ci-dessous, on »
remarquera la présence de M. Strese-
rnnnn, dont, les nationalistes, qui avaient
contribué à sa chute ,ne voulaient plus. '
C’est là un échec pour lo clan tles chau-
vins, et des hobereaux prussiens. Il est
vrai, qu’avec l’Allemagne, on ne sait ja-
mais...
LE NOUVEAU OABINET
i
Berlin. —• Le nouveau ministère est J
ainsi composé : ;
Chancelier : M. Marx (centre) ;
Vice-chancelier : M. Jarres (populiste) ; ;
Affaires étrangères : M. Stresemami (po-
puliste) ; j
Reichswchr : M. Gessler (démocrate) ; :
Travail : M. Brauns (centre) ; 5
Finances : M. Luther (populiste) ; ;
Postes et Ministère des territoires occu- »
pés, par intérim : M. Hoefflo (centre).
Lo vice-chancelier, fR. Jarres, prend en
autre le portefeuille de l’intérieur.
.PETITES NOUVELLES
p i
Elmon Philippe, 42 ans, ouvrier aux
Jflincs à chaux Tarentainos à Albi s’étant
accroché à deux fils conducteurs élcctri- '
pies d’un courant de 220 volts triphasés, '
t été électrocuté. Le défunt était marié
it père do famille.
— On a découvert dans une baraque en
hanche», à La Faye (Charente), le cada-
TO d ,un nommé H. Laborde, 74 ans, mar-
imnd ambulant. La mort, doit être attri-
>uée à la faim et au froid. *
i Les Décisions de la C. D. R.
La Commission des Répatfttiofis rt re-
pris hier après-midi ses délibération^
dans des conditions singulièrement meil-
leures que celles où nous nous trouvions
voici seulement quinze jours.
Il est certain que l’Angleterre sait gré au
gouvernement français d’avoir accepté les
réserves qu’elle-même- formulait lorsqu’il
s’est agi d'envoyer à Berlin lc« note» qui
concernent le kronprinz et te contrôle
de» armements. En outre, l’Angleterre a
éohsidéi'é avec faveur la proposition faite
par M. Poincaré do recourir à un Comité
d'experts.
Il y a en somme renaissance de l’En-
tente Cordiale.
Cette renaissance do la cordialité s’est
manifestée d’abord par deux choses :
En premier lieu sir John Brodbury, re-
présentant do la Grande-Bretagne à la
Commission des Réparations, qui s’était
rendu à Londres pour tâter, comme on
dit, l’opiiiioh, semble être revenu dans ,
des dispositions plus favorables.
En second lieu, l’Angleterre, que» la i
mauvaise humeur n’avouglo plu», semble <
s’inquiéHer, p^lus qu’elle ne le faisait en <
ces derniera temps, des armements de 1
l’Allemagne.
Est-ce à diiro que noua devions nous
montrer complètement optimistes ? Pas <
encore. i
En décidant la création do deux comi- |
tés d’experts —• ainsi que nous lo publions j
cWcssou» — la Commission des Répara- (
tions s’est arrêtée, hier après-midi, à une ,
transaction. Le débat concernant la ca-
paiciité totale de l’Allemagne, et la réduc- 1
tion de la dette allemande — deux ques- J
tions qui préoccupent particulièrement, 1
l'Angleterre et quo la Franc© nie saurait j
admettre — n’est en somme qu’ajourné. *
La discussion pourra se rouvrir d’un j
moment à il’autre. Mais il est déjà satis- (
faisant que le» deux principaux intéressés <
veuillent épuiser toutes les formule» con- ;
ciliatrices. j
DEUX COMITES DrEXPERTS >
Pari». — La commission des répara-
tions, réunie hier aprèis-midi, a adopté à
l’unanimité la décision suivante, qui j
avait été officieusement préparée par le» (
délégations rançaise et anglais© : ]
« La Commisblo 11» appelée par l’article J
234 du traité à étudier de temps à autre . .
les ressources et lés capacités de 1 Allema- .
gne, considère qu’elle' a donné aux repré- j
sentants do ce pays féov1*^1lc. d° i
se faire entendre (ce sont. 09 ,niTTles 1
mes do l’artiole 284) et décidé de r^innu'î 1
pour s’éclairer des expert® app 'ar^nûnt‘
aux nations alliée® et associées, u"®-? ' <
perte formeront, deux comités. L’un, t, *
dlera les moyens d’équilibrer le budget
du Reich et de stabiliser la monnaie aile- < J
mande. L autre s’efforcera d'évoluer les p
capitaux allemand» qui ont émigré, et re- « h
cherchera les moyens de les utiliser. » M
DERNIÈRE HEURE
Édition de 6 heure* I
A LA COMMISSION
DES REPARATIONS '
Déclarations de sir John Bradbury.
Londres. — Sir John Bradbury, repré- ,
sentant britannique à la C. D. R., inter-
rogé à Paris, par des jouniaüstes an- •
gluis, leur a lait les déclaïutions suivan- :
tes : ■'
(( Il serait exagéré d'interpréter les dé- j
cisions de la Commission des réparation»
connue l’appjlication définitive ct entière
du point do vue français ou du point de
vue britannique.
» L’accord qui a pu être obtenu dm!
être considéré comme un premier pu*.
Nous avons voulu contourner les obstacles
les plus sérieux du moment plutôt que
les franchir. Nous avons désiré attein-
dre immédiatement un accord qui sera
peut-être le prélude d’une entente défini-
tive. La possibilité de cet accord se pré-
sentait d’elle-même. Il aurait été criminel
do notre part de ne pas la saisir.
). La situation en Allemagne est parti-
culièrement grave. La chose la plus ur-
gente est d’étudier le» questions relatives
à l’équilibre du budget allemand et à la
stabilisation du mark.
» G’est pour cette raison, que deux co-
mités, en dehors desquels il est impossi-
ble d’espérer obtenir des réparations quel-
conques, seront formé».
» J’espère que l’accord intervenu et
qui permet d’entreyoir le règlement
pratique et rapide de la situation
européenne, aura l’approbation des Etats-
Unis, lesquels, sans doute, n’hésiteront
pas à se faire représenter au sein des
deux comités ch question. »
Lo délégué britannique â la C. D. R.,
insistant sur ce point, a répété que l’adhé-
sion de» Etats-Unis était d’une importan-
ce capitule car, sans eux, le» deux co-
mités d’enquête ne pourraient faire oeu-
vre utile.
En terminant, sir John Bradbury a f»w
rassortir toute l’importance qu’il y a a
ce que les membres de comité soient d©3
personnalités d'une compétence reconnue
et dont l’autorité contribuera à donner
du poids aux décisions qui pourront être
prises.
Le délégué anglais au Comité
des Experts.
Londres. — On affirme que M. Mac
Kenna, ex-chancelier de l’Echiquier, a été
désigné par le gouvernement britannique
pour représenter la Grande-Bretagne au
Comité dus expert» dont la formation a
été décidée par la Commission de» Répa-
rations.
Lei Etats-Unis et le Comité des Experte.
Washington. — On déclare à la Maison
Blancli© qu’il est impossible de dire dès
maintenant si lea Etats-Unis prendront
part àü Comité de» experte désigné par
la Commission des Réparations. On croit
toutefois que lorsque des infa*rmatins
plus précises seront parvenues à Was-
hington, les Etats-Unis se feront repré-
senter par des délégués officieux.
LES INttPENTS DE LEIPZIG J
Paris. - La Note éla^Tée par la Con-
férence des ambassadeurs dai*? ia.
née d’hier au sujet des incidents de ~'el’
pz.ig vient d’être remise au chargé d’af-
faires d’Allemagnf à Paris. Nous croyons
savoir que la Conférence rappelle à
l’Allemagne qu’elle aura à traiter direc-
tement cette question avec la Commis-
sion interalliée.. C’est à cet organisme que
des excuses devront être faites suivant
les modalités fixées par la Commission.
DANS LA RUHR
Berlin. — Un accord vient d’intervenir
entre le ministère du travail, les indus-
triels et les représentants des ouvrier ,
de la Ruhr. Aux termes de cet accord la
journée de travail êst augmentée d’une
heure dan» toutes le» mine». Les syndi-
cats ouvriers qui n’avaient pas été con-
voqué» ,ont ratifié la décision prise.
Dusseldorf. — Lo conseil municipal do
Dusseldorf a décidé d’envoyer immédiate-
ment 3 délégués à Berlin pour demander
au gouvernement do bien vouloir délivrer
l’indemnité d'e chômage jusqu’au .15 dé-
cembre.
Dusseldorf. — Le travail a repris dans
la Ruhr normalement. De nouveaux ac-
cords viennent d’être signés entre des in-
dustriels et la commission interalliée. Ces
records touchent un certain nombre d’u-
sinevS qui produisent annuellement 12 mil-
lions do tonnes de charbon.
LA CATASTROPHE DU JAPON
Londres. — On mande de Tokio que le
ministre de l’intérieur vient, de communi-
quer les chiffres suivants relatif» aux
perte» subies par le Japon du fait du
dernier tremblement de terre : Morts,
19.375 ; blessés^ 113.071 ; disparus, 42.290 ;
total général : 255.330.
Londres, — Le Comité, de secours pour
le» sinistrés du Japon a terminé ses tra-
vaux. Les sommes recueillies s’élèvent au
total de 260.000 sterling.
L'ITALIE ET LE8 80VIET8
Rome. —■ A 1a Chambre italienne vient
de s’ouvrir un© discussion au sujet de la
ratification de l’accord provisoire inter-
venu entre l’Italie et le gouvernement des
Soviet» en Janvier 1921. M. Mussolini,
mant la parole s’est déclaré partisan
m la reconnaissance du gouvernement
les t*9V>iet 8,
LA SITUATION EN ALLEMAGNE
Berlin, — C'est mardi après-midi qud
lc nouveoxî ministère allemand, sous la;
présidence do M. Marx se présentera de-
vant lo Reichstag.
Berlin. — Lo parti socialiste allemand
.a décidé d’attendre le» déclaration» du
ministère au Reichstag avant do prendre!
une décision en ce qui Concerne l ut. » ad©
à avoir vis-à-vis du nouveau minisuèra
Marx.
, Berlin. — L’Union des Sociétés paü iotD
ques allemande» a décidé d’organisé, une
violente manifestation contre le président
Ebert ct de demander sa retraite car le
président du Reich n'a pas fait apoel à
l'élément de droite pour la constitution du
nouveau ministère.
Berlin. — On mande de Dresde eue ia
Diète saxonne a refusé de ratifier l’ac-
cord intervenu avec le gouvermment
russe au sujet de la livraison d’impor-
tante® quantité® (le blé pur suite des pré-
tentions financière® très fortes des Rus-
ses.
Leipzig. — L’ex-premier ministre de
Saxe, M. Zeéglef, qui se trouve en prison
depuis plusieurs semaines, vient d’être
atteint d’une attaque d» paralysie.
LA POLITIQUE DES ETATS-UNIS
New-York. — Parlant à Philadelphie,
M. Hughes, sous-secrétaire d’Etat, a dé-
claré au sujet de la. politique des Ltats-
Unis : Nous sommes hostiles à tou e al-
liance immédiate ; nous nous refusons à
nous engager d’avance sans savoir où
nous allons. Mais le jour où le devoir
nou» obligerait à Intervenir, nous ie fe-
rions immédiatement.
NOUVELLE8 DIVERSES
Athènes. — Mille étages détenus par
les Turcs en Asio-Mincure, viennent do
s'embarquer à Smyrno à destination, d©
la Grèce,
Milan. —■ 10 personnes viennent d’être
empoisonnées à Brindisi par suite de
l’absorption de champignons vénéneux.
Berlin. — Une déjiêche de Munich
avait annoncé que le cardinal archcvê-
«Oe de Munich donnait l’hospitalité à
patricienne impératrice d’Autriche, Zita.;
Cetto nouvelle est démentie, mais on con-
firme *a présence près du lac Starnberg
de l’ex-archiduc d’Autriche.
Paris. — L® Comité France-Amérique!
donnera le 0 décembre un grand banquet
eri l’honneur x,u général Gouraud et de
son récent voyante aux Etats-Unis.
Ce banquet sera présidé par lo nmré-
chai Pétain et les .ministres des Etats-
Unis ?
0HANGE8 (Court Off?ofeux).
Londres, 80,50. — Madrid, 241,75. —
Rome, 8(>,.‘ 10. — New-York, 18,- Ge-
nève, 323,50. — Bruxelles, 8tf. — üollimde,
703,50. — Vienne, 20. — Suède, 488. —
Prague, 54,80.
COURSES A ENGHIEN
Samedi 1er Novembre 1923.
Prix du Velay. \
Revoit (Legros), 114 — 27,50. ’;.ji
Clcan Sweep (G. Mitchell), 14.
Plouvain (Dolfarguiel), 66. ^
Prix de l’Ardèche,
Ramifie (Duluc), 5**2,-50 — 90. *
Salole (Hervé), 59,50.<
Argus (Bush), 18,50.
Sauf : Orvanner.
i Prix des Cévennee.
Silvestcr (Dufourc), 57,50 — 13.
Huilier (A. Petit), 12.
Rarniro (Thibault), 15,50.
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