Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1926-11-09
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 novembre 1926 09 novembre 1926
Description : 1926/11/09 (A60,N17994). 1926/11/09 (A60,N17994).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5275526x
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/04/2020
A toACTlOR * ADWHI8TEÀTION
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INDÉPENDANT • PAU
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BOROBAUX
PUBLICITÉ :
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L INDEPENDANT
DES BASSES-PYRÉNÉES
JO U R N A L RÉPUBLICAIN
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Emile GARET, Fondateur
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Le Numéro : 20 6dlta
60* ANNÉE - N* 17.99 4
MARDI
9
NOVEMBRE 1926
ABONNEMENTS : I flfh * Mil 1 u
Pan (yar ptrtnf). l2f 23f 45r
Xfirt U. it Liait. 12 22 40
intre* Départ.. 13 23 45
étranger.. « 28 50 86
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BILLET DU JOUR
La villa voyageusa
4
I.p premier Salon nautique, te
!nu à Paris, nu Cours-la-Reinc, s
obtenu te plus grand succès. 1
a eu sa grande utilité et un résul-
tat des plus certains, des plus pro-
fitables. 11 a ouvert une ère nou-
velle et montré un merveilleux
horizon. On se demandait pour-
quoi ce Salon n’avait pas encore
eu ses fastes, comme son voisin
du Grand-Palais. C’est une de ces
anomalies incompréhensibles que
l’on regrette de trouver dans la
.vie de notre pays.
bit France est, en effet, un pays
essentiellement maritime. Elle t
une, immense et double frontière
de mer. Une forte partie de sa po-
pulation v it de la mer. Mais, peul
élre, aujourd’hui, n’y a-t-il plus
assez de ses enfants qui vivent de
la mer. Est-ce que It' goût des
voyages diminuerait ? Les terres
inconnues sont plus que liés ra-
res maintenant, la vapeur a trop
aménagé et régularisé les trajets
des paquebots-cités. Gela a-l-il
annihilé l’esprit d’aventures ?
Ou bien, est-ce que ce qu’on np-
pelait si justement autrefois l’Ame
du marin s’éteindrait ?
Autrefois, sur toutes les mers,
on voyait primer le drapeau fleur-
delysé La marine française étail
la plus nombreuse, la plus floris-
ranle. Longtemps encore, les trois
couleurs apportèrent leur joyeux
éclat sous les eieux les plus di-
vers. Aujourd’hui ? Dans certai-
nes de nos colonies, parmi les
cargo! s étrangers, F apparition
du miteux raliot de l'administra-
tion, avec le seul pavillon Irico- ,
Ipre flottant, est un évènement ! ,
Quel est l’élat, la force de notre
marine marchande ? Laissons
cela, c’esl encore de la triste poli-
tique.
Mais rassurons-nous. Le pays, 1
qui a donné tant de bons marins,
(le grands navigateurs, a, cornu.*3 •
l’a dit un amiral, toujours dans 1
son coeur un navire prêt à apçn- *
veiller.
Au Salon nautique, un or:dci.;r
également a dit dans une pfnase ,
imagée et juste : « 11 faut aimer ,
le bateau qui va non seulement (
sur la mer, mais ausôi dnns les ‘
terres ! » i
L’oraleur ne voulait pas piV ter :
du bateau à rouleltes. Pour la (
roule, le Grand-Palais so char
geail des véhicules. Cette pli rase 1
signifiait qu'en France il y a «te
beaux chemins qui marchent, sur
lesquels on ne marche pas assez,
des lleuves, des rivières, qui,
comme les routes ont leurs auto-
mobilistes, devraient avoir leurs
touristes nautiques fervents.
Or, trop rares sont les embar-
cations de tourisme. Certes, il y
a de jolis yachts blancs de luxe,
mais peu d’embarcations plus
simples qui seraient la cinq-che-
vaux, voire le side-car auprès de
la limousine. C’est regrettable.
Il faudrait que le Français aimât
vivre sur l’eau, que les belles ri-
vières de France eussent leur po-
pulalion flottante. Le Rhône, la'
Seine, la Gironde et toutes les ri-
vières devraient non seuleumcnt
posséder quelques yachts, mais
des fini il les, des tloltes de bateaux
de tourisme que l’on habiterait,
(pii seraient des villas voyageuses
où l’on apprendrait à connaître
le maniement d’un bateau et, du
petit au grand, à aimer la navi-
gation, les voyages".
Il faut reconnaître que déjà
quelques tentatives ont été faites.
Des péniches, des demi-péniches
sont devenues des maisons sur
l’eau. Des canoïstes ont réalisé,
en camping, de longues courses
en rivières. Mais tout cela n’est
encore qu’exceptionnel, haut fait
sportif, alors qu’il faudrait que ce
fût une généralité, une habitude,
un besoin.
La descente du Rhône est un
enchantement, les rives de la Sei-
ne sont des merveilles. Or, Seine
et Rhône sont à peu près déserts.
Paris, cependant, porte une nef
dans scs armes ! Ah ! si l’on
voyait la Tamise et ses centaines
de hoiiseboats, quel regret, ou
quel enseignement !
Mais, en France, il ne faut ja-
mais douter de rien, et désespérer
de quoi que ce soit, moins enco-
re. Ce Salon nautique a été une
sorte de révélation pour les Fran-
çais. Il a fortifié chez les uns,
ravivé chez les.autres, chez bom-
coiip fait naître l’amour du, ba-
teau, montré à tous la possibilité
de joies aussi grandes, plus sai-
nes, moins dangereuses, infini-
ment moins coûteuses que celles
de l’auto.
Il a démontré qu’il suffit d’um
coque de quelques mètres pour
jdonïjer à une famille gite?. cou- !
* Ajêrt, confort, durant les vaudrai»*. *
nées les plus diverses, les plus
longues. Ainsi, possibilité, tout
•en voyageant, de passer l’été chez
soi, et cependant toujours ail-
leurs, sans redouter les mitrail-
leurs (;t les « écotcheurs ».
N’en doutons pas, nous ver-
rons bientôt des familles s’embar-
quer pour la croisière de rivière
ou de mer. Nous verrons encore
aimer le bateau, trop abandonné. ]
Ce sera un renouveau de bon- J
heur, car la plus grande richesse,
le plus sincère espoir du relève-
ment amour du bateau, de la naviga-
tion, de la nier ! |
Léon SAZIE.
-A-
DII inUHire
es! topais
dans ni iire de Infie
de dénis
Paris, — La Sûreté générale vient
d elre mise sur la trace d’une affaire
de trafic, celui des décorations. Un
sous-elief de bureau du ministère du
commerce, M. Ruolté, 35 ans, se fai-
sait remettre, des sommes d’argent
par des candidats à la Légion d'hon-
neur en leur faisant croire qu’il pré-
senterait leur dossier au ministre.
Le parquet de la Seine, saisi du
dossier de police a chargé M. Bac
quart, juge d’instruction, d’une in-
formation pour trafic d’influence.
Deux autres personnes, des rabat-
teurs du sons-chef de bureau du mi-
nistère du Commerce, ont été éga-
lement inculpés.
Des perquisitions ont été opérées
aux domiuLles des inculpés. Il y au-
rait d autres personnes compromises
que celles désignées dans le réqui-
dloiro du parquet. M. Bacqiïart s’est
rendu au ministère du Commerce
e la perquisitionné dans le bureau
e! a perquisitionné dans le bureau
Juste Ruolté, demeurant, t, rue de
Chantilly. Aucune pièce n’a été, sai-
sie. Il nie formellement avoir reçu
aucune somme d’argent des deux
autres inculpés qui, cependant, l'ac-
cusent d’avoir reçu un tiers de la
somme de cent mille francs versé' 1,
par un candidat à la Légion d’hon-
neur.
^
Ce qu’iljaut faire
L’Alliance Républicaine Démocra-
tique a clos hier son Congrès de
Strasbourg par une déclaration qui
D’inspire du plus pur souci de l’in-
térêt national. C’est un acte de foi,
un avertissement, un programme
et un appel ; un acte de foi dans le
relèvement du pays pourvu que se
maintienne l’union des républi-
cains affranchis do la tutelle socia-
liste ; un avertissement à ceux qui
guette.nt l’occasion de rouvrir l’èrc
des violences et des combats : pre-
nez garde, leur dit-on, toute rechu-
te dans les erreurs du passé amène-
rait à une vitesse accélérée les mê-
mes effets, ébranlerait vite la con-
fiance et le crédit et ruinerait les
résultats acquis ; un avertissement
aussi au gouvernement d’union na-
tionale pour que ce ministère assu-
re la continuité de son oeuvre.
Il faut qu’il la défende au besoin
devant le collège électoral, qu’il
s’intéresse par conséquent aux élec-
tions législatives de 1928, car le sort
du pays est lié aux résultats de ces
élections. Tout ce qui rendra possi-
ble la reconstitution du Cartel enta-
chera par cela même de précarité
lo travail de redressement auquel
M. Poincaré se consacre.
Quant au programme de l’Allian-
ceo il so peut se résumer par ces
mots : à l’intérieur pratiquer une
politique de progrès administratif,
économique, social et financier ; à
l’extérieur assurer la paix, amélio-
rer les relations avec l’Allemagne
sans abandonner nos alliés, sans
négliger nos intérêts, sans porter
atteinte aux traités, enfin régler nos
dettes extérieures, proportionnelle-
ment aux réparations que nous re-
cevrons et dans la limite de nos
possibilités financières.
L’oeuvre à accomplir demeure for-
midable ; elle exige un effort de
raison, de sagesse patriotique, d’in-
: telligence et d’abnégation. L'Alliait-
. cee fait appol à tous les républicains
. de bonne volonté. La Chambre qui
; va se réunir dans quelques jours
comprendra-t-elle 7 Eepérons-le !
XX.
Les républicains venizelistes
===== victorieux =====
aux élections grecques
Les Soviets lancent des appels à la Révolution Mondiale
Horrible Assassinat à Serres-Castet
U GRÈVE ANGLAISE
On mande d'Augsbourg que le
président du Syndicat des mineurs
russes est reparti hier pour Berlin
où il aura une réunion avec une
délégation des mineurs anglais au
sujet de la constitution d'un comité
anglo-russe entre les mains duquel
reposerait la direction des opéra-
tions de la grève des mineurs an-
glais.
LES ÉLECTIONS
On a voté hier dans les cantons
de ThUmville où M. Mauclair
(Union Républicaine) a été élu con-
seiller général ; dans le canton de
Vaudeville (S. 1) où M. Lemercier
(Uéd. ' Rép.) a été élu conseiller
d'arrondissement ; dans le canton
de St-Rémy (Allier) où M. Cham-
penois ( Radical)' a^cté élu conseiller
d'arrondissement.
LA FRONTIERE DE SYRIE
A la demande de la S. D. N., le
général Ernst, commandant de l'ar-
tillerie danoise, a éé désigné par le
gouvernement de Copenhague pour
présider la commission de délimita-
tion de la frontière turco-sy vienne.
Le général Ernst partira la semai-*
ne prochaine pour Beyrouth où il
arrivera le 15 novembre.
i ■•■..■il .■(••..(.■•■•••••■••i ■>■■■■7...
M. Poincaré demandera au Parlement :
1° D’ajourner la discussion des interpellations;
2° De voter le Budget avant le 20 Décembre.
Les Maires sont convoquées
Le « Journal officiel » publie ce
mutin le décret convoquant la Cham-
bre des députés et le Sénat pour le
12 novembre.
La rentrée à la Chambre
Paris. — La session extraordinai-
re qui s’ouvrira vendredi sera ex-
clusivement consacrée à la discus-
sion et au vote du budget.
M. Poincaré a représenté avec
force que le Parlement, en assurant
cet heureux résultat, s’associera de
la façon la plus directe et la plus
utile à l’oeuvre d’assainissement fi-
nancier et de redressement du
franc.
Le président du conseil a laissé
prévoir (pie les deux Chambre?
n’auraient guère que jusqu’au 2C
décembre pour voter le budget.
Le débat sera précédé d’une dis-
cussion générale. Mais il ne paraît
pas que cette discussion doive être
plus longue, et la meilleure preuve
en est qu’à l’heure actuelle deux
députés seulement se sont fait ins-
crire pour y prendre part, MM.
Landry et Chassaignc-Goyon. Il
serait au surplus désirable que 1er
orateurs inscrits fussent plus nom-
breux si leur intervention dans la
discussion générale devait allège’
d’autant les interventions suscepti-
bles de se produire dans les budgets
particuliers.
Le rapport général de M. de
Chappedelairie doit être distribué
vendredi après-midi. Dans ces con-
çu aura terminé.
dit ions, la séance de vendredi sera
consacrée à la fixation de l’ordre du
jour et, comme toujours, ce règle-
ment n’ira pas sans quelques inter-
ventions plus ou moins vives.
La fixation de la date pour la dis-
cussion des interpellations, qui
sont nombreuses (on en compte
plus de quarante), soulèvera notam-
ment quelques discussions, mais
l’issue n’est pas douteuse. L’at-
mosphère au Palais-Bourbon n’est
pas orageuse comme aux précéden-
tes rentrées. Les dispositions n’y
sont pas belliqueuses. Le président
du conseil obtiendra,de ,1a Chambre
qu’elle ajournera la discussion de
toutes les interpellations pour ne
s’occuper que du budget, sur quo:
d’ailleurs il posera la question de
confiance.
I
La rentrée au Sénat
M. de Sel vos prononcera l’éloge
funèbre des deux membres de la
Haute-Assemblée décédés pendant
les vacances : M. do Berlier de San-
vigny, do la Moselle, et M. Mascu
raud, de la Seine.
Puis, le président du Sénat four-
nira rémunération des divers pro-
jets et propositions votés par la
Chambre qui ont été transmis au
Sénat.
M. de Selves fera ensuite connaî-
tre à ses collègues la liste des diver-
ses demandes d’interpellation dé-
posées au cours des vacances par-
lementaires.
L Suppression de certains tribu-
riaux et de diverses sous-préfectu-
res. (Interpellutcurs : MM. Guillau-:
me Poulie, Tissier et Lisbonne.')
2. Affaire du « Lotus » (lute.pel-
lateurs : MM. L.-I.. Klotz et Rio).
3. Réintégration des cheminots
(Interpellateur, M. Louis Soulier).
4. Politique agricole du gouver-
nement (Interpellateur M. de Rou-
ge).
Le Sénat aura à se prononcer au
sujet de la date de la discussion.
Il aura également à fixer à une
autre date celle du jour où sera pro-
clamée sa commission des finances,
qui, ou le sait, voit ses pouvoirs ex-
pirer lors du dépôt du budget de
l’armée suivante.
Puis il sera procédé au tirage au
sort des neuf bureaux du Sénat, for-
malité qui, aux termes du règle-
ment, doit avoir lieu dès l’ouverture
de chaque session.
Enfin, le Sénat aura à régler son
ordre du jour et à fixer la date de
sa prochaine séance.
Parmi les textes susceptibles de
venir en discussion dès le début de
la session, il y a lieu de citer, no- ,
t animent, le projet concernant les
groupement, d’achats en commun '
entre les. établissements publics et \
d’assistance, dont le rapporteur est i
M. Bonncvay ; puis deux projets
rapportés par M. Guillaume Poulie,
portant sur le Code disciplinaire et
pénal de la marine marchande et *
sur le Gode du travail maritime. (
Le Sénat devra en outre procéder
à l’une de ses pliis prochaines séan- .
ces au scrutin tendant à désigner '
deux membres du conseil supérieur j
(ies retraites ouvrières.
Puis, viendra la discussion du
budget de 1927 quand la Chambre
—i . I
YOD Seeckt serait sommé
au désarmtimnt !...
Londres. — On mande de Genève
au « Daily Telegraph » que la no-
minal ion' du général Von Seeckt,
meien commandant en chef de la
Reichswer comme représentant du
Reich à la Commision préparatoire
du désarmement est actuellement à
l’étude à Berlin.
Un bolide tombe sur Rome
I i
Rome. — A Magnana, près de Ro-
me, un bolide est tombé pendant la
nuit et a creusé un trou large de
45 mètres. On travaille actuellement
pour l’extraire. Il sera ensuite
transporté à Rome et offert en ca-
deau au Pape.
.v.-.: ]
Pourquoi la police espagnole
a arrêté Al**»"dre Leroux
Madrid. — L’arrestation qui a eu
lieu hier à Madrid de M. Alexandre
Lerroux, ancien chef des républi-
cains espagnols est due à une lettre
qu’il envoya récemment à un de ses
amis, lettre dans laquelle il condam-
nait le régime institué par le géné- ,
ral Primo de Rivera.
««■■■■■■■■■■■■•■•■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■a■■•■■■■■alaailaBBBaaaaaBaaBaaaaaaaaaaa»«RflRAAARRRRARAlAAARRflRRflflAflflA.
09 lit dans les jonroaoi pains ce malin t Paris...
Le Congrès de Strasbourg
La presse de ce matin commente
diversement la déclaration de l’Al-
liance Républicaine Démocratique.
I)e l’Avenir en Editorial :
Trois mois de trêve facilitée par les
vacances parlementaires ont permis à
M. Poincaré qu’escorte la confiance pu-
blique de marcher à pas de géant dans
la voie du relèvement financier.
Dans quelques jours les -Chambres
vont reprendre leurs travaux. Si l’on
veut ruiner le travail entrepris avec un
si remarquable succès pai* le 1 président
lu Conseil, c’est bien simple, il suffira
le le renverser. Ce n’est pas l’alliance
démocratique qui s’en chargera. Sans
arrière-pensée,-elle l’assure au contraire
de sa fidèle collaboration, mais tout" de
même elle y met une condition : C’est
que le gouvernement d’union nationale
voudra vivre et fera en conséquence
tout ce qu’il faut pour durer.
De l’Ere Nouvelle en Editorial :
Le parti républicain démocratique
qui vient de tenir ses assises à Stras-
bourg a esquissé une opération poli-
tique de grande envergure.
Il s’agit de former, sous les auspices
de .M. Relbel et de ses aniis, une nou-
velle majorité dont les radicaux for-
meraient l’ailé gauche et le groupe
nuance Castelnau l’aile droite.
M. Pierre-Etienne Flandin a fait ap-
pel à ce qu’il nomme les « éléments
sains •> du radicalisme. Charmante ex-
pression ! Il semble que nos amis n’ont
qq’une seule réponse à adresser à l’im-
pertinente sollicitation de M. Rcibcl,
même atténuée par le tract de Fran-
çois Poucet : « Non ! François Pou-
cet ! Non !»
Le parti radical-socialiste est le parti
central de la République; il en a été
l’animateur. Il en reste la force essen-
tielle, la force conductrice, il ne sau-
rait consentir h n’ètre admis dans une
coalition politique que sous bénéfice
d’inventaire.
L’Ere Nouvelle redouterait-elle
les conséquences de la déclaration?
Ou pourrait le croire.
.+» ■ —
L’affaire Garibaldi
— ■ I
M. Jean Piot, dans l’(Euvre, pose
la question ; « Qu’cn dit Mussoli-
ni ? »
M. Mussolini connaissait-il ou ne
connaissait-il pas le rôle que jouait cet
agent à la solde de sa police politique ?
S’il ln connaissait, comment n’a-t-ii
pas encore publiquement fourni les ex-
plications de tous les Français, ceux
■qui le vénéraient, comme eeux qui le
haïssent, sont en droit d’attendre de
lui ?
Que voulait-il,.que cherchait-il ? S’il
l’ignorait, comment peut-il admettre,
lui qui se vante de tenir toute l’Italie
en mains, que de pareilles machina-
tions se trament ù son insu ?
Comment peut-il tolérer que ses col-
laborateurs immédiats le traitent eii
j pantin et tirent, sans lui demander son
i avis, de si dangereuses ficelles ?
j L’Humanité écrit : (
i Le sombre bandit Garibaldi, bien
, 1 qu’ayant organisé ces complots sur le
•] territoire Fronçai*, ne tombe pas, pa-
rait-il sous le coup des lois françaises.
C’est la raison officielle pour laquelle
i! n’est ni inculpé ni arrêté ! Il faut
dire aussi que travaillant depuis des
mois au su de la 'police française il
n’est pas sûr qu’il n’ait pas été aussi
de ses agents.
En tout cas il n’a été brûlé par la
sûreté générale que quand le Quai d’Or- i
say en a eu besoin.
Pourtant l’honnête Quotidien devrait '
• e méfier de ses services d’information,
lui qui monta si souvent eu épingle
les discours de l’agent provocateur et ;
'mouchard Garibaldi, notamment en oc- j
tol>re dernier ! Comme devraient sc .
méfier aussi des inspirateurs* de cette
campagne, notamment des cartellistes
haut placés, qui furent au mieux — I
n’est-ce pas M. Herriot ? — avec l’il-
lustre Ricciotli Garibaldi. |
*
I
i
Les bannières des manifestants
portaient des inscriptions, principa-
lement de9 anoeis à la révolution
mondiale, en faveur de la grève an-
glaise, de la révolution chinoise et
de l’insurreition générale, de l’ar-
mée rouge.
La réforme monétaire J
. i
M. Saint-Réal écrit dans le Gau-
lois : '
S’il ne paraît point douteux que l’on 1
en arrivera tôt ou tard à la stabilisa- :
tion, afin de ramener le franc à #n :
cours où il sera convertible contre For,
sinon dans les paiements à l’intérieur,
du moins dans les règlements exté-
rieurs.
Il ne semble pas que les circonstan-
ces soient pour l’instant favorables à
cette opération qui serait vouée ù tous
les aléas actuels d’une situation éco-
nomique plutôt défavorable en raison
de la mauvaise récolte de cette année
et d’une situation financière eucore in-
dertaiue. ' ^
4
El Grées lis li|HHeehs
iemporlsiSDrleslojÉb
Athènes. — Hier ont eu lieu, en
Grèce, des élections pour la nou-
velle Assemblée nationale, élections
qui sont décisives pour l’orienta-
tion politique générale.
Pour ou contre la République
La partie se jouait entre les
trois groupes conservateurs favo-
rables en principe à la restauration
de la monarchie.
Dans le message qu’il a adressé, il
y a quelques jolirs, au peuple grec,
le général Condilis, faisant appel au
patriostisme de tous les citoyens,
demandait à la nation de défendre I
l’ordre et la tranquillité nécessaires 1
au progrès et au bien général du
pays, et de se prononcer avec fer-
meté contre la réaction qui, disait-
il, élève comme un symbole le roi
décédé il y a quatre ans et cherche
à jeter le peuple hellène dans une
nouvelle .guerre civile qui) serait
atale pour la Grèce.
Mans la matinée, à Athènes, aussi
aien que dans les provinces, les
élections ont eu- lieu dans 1 le plus
?rand calme.
A Athènes, d’ailleurs, les carre- j
ours étaient gardés militairement !
>our éviter tout désordre.
Athènes. — Les premiers résili-
ais de nombreux secteurs d’Athè-
les, du P.iréc et do quelques dépar-
ements donnent une majorité sen-
ible aux républicains venizelistes.
Vrtout Je calme est absolu.
184 sièges sur 286
En derni'ire heure on annonce que
les résultats connus cleo élections
grecques indiquent la victoire des
rlpublicains «ui obtiendront 184 siè-
ges sur 28G.
LES CONGES
La Livre : 148.20
Le Dollar : 30.60
100 Pesetas : 460.25
Voir la Bourse et les Changes
en 3e page.
MKJMB
La sûreté termine Million
le Faire Mai
et lu csjplol eataian
Paris. — Hier soir, M .Chiappe,
secrétaire général au ministère de
I intérieur et directeur de la Sûreté
générale, a fait aux journalistes la
communication suivante : Demain,
l'interrogatoire du colonel Garibaldi
— qui 011 le sait avait été hier con-
fronté avec son frère — prendra fin
-et il sera statué quand on aura ter-
miné la traduction des nombreux
documents. Jusque là, provisoire-
ment, le colonel Garibaldi reste l'hô-
te de Jh Sûreté générale. Il prendra
ses repas et couchera au dehors, car
il n’est, pas en état d’arrestation.
M. Chiappe a, en outre, donné
quelques renseignements sur le com-
plot catalan. L’interroliatoiro du co-
lonel Macia et do ses officiers se
poursuit à Perpignan. Le gouverne-
ment prendra une décision à l’é-
gard «les conjurés aussitôt qu'il sera
en possession des rapports complets.
Mme Garibildi à Paris
Paris. — Ce matin, dans le bu-
reau de M. Chiappe, directeur de la
Sûreté générale, le commandant
Garibaldi a eu, eii présence d’un
deuxième inspecteur de la Sûreté,
une entrevue avec sa femme qu’ac-
compagnait M. Santo Garibaldi.
Dès que Mme Garibaldi aperçut son
mari elle se précipita dans ess bras
et ce fut, pendant 20 minutes une
scène de larmes. Pas un mot ne fut
échangé entre les deux époux. Aus-
sitôt après le départ de Mme Gari-
baldi, le commandant Garibaldi a
été reconduit à on hôtel.
D’autre part, M. Benoit, commis-
saire de la Sûreté générale, a lon-
guement interrogé ce matin un Ita-
lien au sujet des rapports qu’il a
eu avec Lucetti, auteur de l’atten-
tat contre M. Mussolini.
Les Soviets citai
le 9e aiversairele la Révolu!!
Riga. — Le 9c anniversaire de la
révolution bolchevique a été célébré
hier avec éclat dans tout le territoire
des Républiques soviétiques. De for-
midables démonstrations ont été or-
ganisées.
L’évènement le plus important a
été, dans la matinée, iVinauguration
d’une iolossale statue de Lénine, si-
tuée à proximité de la ville de Lé-
ningrad, c’est-à-dire à l’endroit mê-
me où Lénine fit son entrée dans
la ville en 1917. \
♦
DératHaaimt aigiri St-Lizare
Paris. — Ce matin, en gare Saint-
Lazare, un train de voyageurs se
dirigeant sur Versailles a déraiflé.
II n’y a pas eu d’accident de per-
sonnes, mais les dégâts matériels
sont importants.
LffitefilÉs
É i dévastées
par iijfplioi
Victimes en grand nombre
Manille. — Suivant des informa-
tions qu’il n’a pas été possible de
contrôler, un typhon aurait ravagé
la province de Batangas, la nuit der-
nière causant un grand nombre de
morts.
Le bruit court que la ville de Ba-
langas a été inondée et que celle de
Rayang a été envahie par d’énormes
vagues ou grand nombre de person-
nes auraient été noyées.
L’interruption des eornmunica-
I ions téléphoniques ne permet pas
de définir le nombre exact des vies
perdues ni l’importance des dégâts
matériels.
200 noyés, 200 disparus
On mande de Manille en dernière
heure. Au cours du typhon qui s’est
abattu sur les fies Philippines, 200
personnes ont été noyées et un nom-
lire égal a disparu.
Un nouveau tremblement de terre
s est produit au Nicaragua
New-York. — Un nouveau trem-
blement de terre s’est produit, à Ba-
nagua ,1a capitale du Nicaragua. La
tour principale de la cathédrale s’osl
écroulée et la moitié des murs des
maisons sont lézardés.
Jusqu’ici on signale trois lues cl
une \ingtainc de blessés. Les dégâts
sont évalués à plusieurs millions de
dollars.
Des secousses sismisques ont été
egalement ressenties à Granada, où
des dégâts assez sérieux ont été en-
regislrés, particulièrement dans les
plantations de café.
Lu Maoifestaion Unllaire a écboHé
Paris. — On sait que la C.G.T.U.
avait organisé hier une « journée
nationale do revendications ». Le
temps n’a JMIS favorisé cette mani-
festation qui a abouti à un échec
complet.
La fédération de Lyon avait or-
! ganisé un meeting auquel M. Mi-
(iol, secrétaire des cheminots uni-
taires, devait prêter son concours.
( n cortège devait ensuite parcourir
les nies de la ville. Cette manifes-
tation ayant été interdite par la
préfecture, d’importantes forces de
police avaient été massées dans les
nm? avoisinant l’Alcazar, où avait
lieu le meeting. Elles n’eurent pas
■à intervenir, le projet de manifes-
tation ayant été abandonné en rai-
son du. petit nombre de manifes-
tants.
A Saint-Brieuc, une quarantaine
de personnes, des cheminots prin-
cipalement et un instituteur, étaient
présents au gymnase municipal à
l’ouverture du meeting. La mani-
festation prévue a avorté.
A Nice, d’importantes mesures
d ordre avaient été prises en prévi-
sion <1 incidents possibles. Ou crai-
gnait surtout des manifestations
antifascistes et. le consulat d’Italie
était, gardé par la gendarmerie,
mais tout s’est passé dans le calme
et il n’y a pas eu de cortège dans la
rue.
A Lorient, le meeting devait être
suivi d’un cortège à travers les
nies de la ville. En raison du petit
nombre d’assistants, cette manifes-
tation n’a pas eu lieu.
-♦>-—
Le conseil supérieur de la gnerre
travaille
guerre s’est réuni aujourd’hui à l’E-
lysée.
^
Terrible incendie de forêts
en Roumanie
Bucarest. — Depuis quatre jours sé-
vit, dans ta région de Foscang, un ter-
rible incendie de forêts qui embrase
plus de 30 kilomètres carrés. Des trou-
pes ont été envoyées sur les lieux pour
aider à combattre le sinistre.
Le traité Russo-lithuanien
Moscou. — Le gouvernement de l’U-
nion des Républiques soviétiques va ra-
tifier incessamment le traité lithuano-
russe. Le traité commercial ne sera ap-
pliqué qu’ultéricurement.
Paris. — fLc Conseil supérieur de la
^
La liberté de la presse est restreinte
en Pologne
Varsovie. — Le gouvernement po-
lonais a publié un décret renfor-
çant la loi sur la presse. Désormais,
toute déclaration susceptible de nui-
re à l’intérêt public sera passible
d’une amende de 2.000 zlotis et de
3 mois de prison.
taxation existant en Espagne suf
L’Espagne unifie ses impôts
Madrid. — Toutes les formes de
les revenus indutriels vont être abo-
lis et remplacés par un impôt sur
le revenu de toute provenance, ba-
sé en partie sur le système anglais
et en partie sur le système alle-
mand. Les revenus du travail bé-
néficeront d’un rnpôt, modifié qui ne
devra pas excéder 10 % par an.
| il, Rot dss Cordeliers - Pan
T(l It'MONft • O'SV |
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INDÉPENDANT • PAU
entoura POSTAUX H* IT.IM
BOROBAUX
PUBLICITÉ :
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Bécl«mei(e colonne»), | 5g —
Paita divan 3 » _
C2uonlque locale f » _
Écho* «t RonveUee .., g » —
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L INDEPENDANT
DES BASSES-PYRÉNÉES
JO U R N A L RÉPUBLICAIN
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’ . I' . ; £
j
Emile GARET, Fondateur
v^SLiOV^
Le Numéro : 20 6dlta
60* ANNÉE - N* 17.99 4
MARDI
9
NOVEMBRE 1926
ABONNEMENTS : I flfh * Mil 1 u
Pan (yar ptrtnf). l2f 23f 45r
Xfirt U. it Liait. 12 22 40
intre* Départ.. 13 23 45
étranger.. « 28 50 86
vdHniiiniwiimmimmmiiMiiimMMUMm
BILLET DU JOUR
La villa voyageusa
4
I.p premier Salon nautique, te
!nu à Paris, nu Cours-la-Reinc, s
obtenu te plus grand succès. 1
a eu sa grande utilité et un résul-
tat des plus certains, des plus pro-
fitables. 11 a ouvert une ère nou-
velle et montré un merveilleux
horizon. On se demandait pour-
quoi ce Salon n’avait pas encore
eu ses fastes, comme son voisin
du Grand-Palais. C’est une de ces
anomalies incompréhensibles que
l’on regrette de trouver dans la
.vie de notre pays.
bit France est, en effet, un pays
essentiellement maritime. Elle t
une, immense et double frontière
de mer. Une forte partie de sa po-
pulation v it de la mer. Mais, peul
élre, aujourd’hui, n’y a-t-il plus
assez de ses enfants qui vivent de
la mer. Est-ce que It' goût des
voyages diminuerait ? Les terres
inconnues sont plus que liés ra-
res maintenant, la vapeur a trop
aménagé et régularisé les trajets
des paquebots-cités. Gela a-l-il
annihilé l’esprit d’aventures ?
Ou bien, est-ce que ce qu’on np-
pelait si justement autrefois l’Ame
du marin s’éteindrait ?
Autrefois, sur toutes les mers,
on voyait primer le drapeau fleur-
delysé La marine française étail
la plus nombreuse, la plus floris-
ranle. Longtemps encore, les trois
couleurs apportèrent leur joyeux
éclat sous les eieux les plus di-
vers. Aujourd’hui ? Dans certai-
nes de nos colonies, parmi les
cargo! s étrangers, F apparition
du miteux raliot de l'administra-
tion, avec le seul pavillon Irico- ,
Ipre flottant, est un évènement ! ,
Quel est l’élat, la force de notre
marine marchande ? Laissons
cela, c’esl encore de la triste poli-
tique.
Mais rassurons-nous. Le pays, 1
qui a donné tant de bons marins,
(le grands navigateurs, a, cornu.*3 •
l’a dit un amiral, toujours dans 1
son coeur un navire prêt à apçn- *
veiller.
Au Salon nautique, un or:dci.;r
également a dit dans une pfnase ,
imagée et juste : « 11 faut aimer ,
le bateau qui va non seulement (
sur la mer, mais ausôi dnns les ‘
terres ! » i
L’oraleur ne voulait pas piV ter :
du bateau à rouleltes. Pour la (
roule, le Grand-Palais so char
geail des véhicules. Cette pli rase 1
signifiait qu'en France il y a «te
beaux chemins qui marchent, sur
lesquels on ne marche pas assez,
des lleuves, des rivières, qui,
comme les routes ont leurs auto-
mobilistes, devraient avoir leurs
touristes nautiques fervents.
Or, trop rares sont les embar-
cations de tourisme. Certes, il y
a de jolis yachts blancs de luxe,
mais peu d’embarcations plus
simples qui seraient la cinq-che-
vaux, voire le side-car auprès de
la limousine. C’est regrettable.
Il faudrait que le Français aimât
vivre sur l’eau, que les belles ri-
vières de France eussent leur po-
pulalion flottante. Le Rhône, la'
Seine, la Gironde et toutes les ri-
vières devraient non seuleumcnt
posséder quelques yachts, mais
des fini il les, des tloltes de bateaux
de tourisme que l’on habiterait,
(pii seraient des villas voyageuses
où l’on apprendrait à connaître
le maniement d’un bateau et, du
petit au grand, à aimer la navi-
gation, les voyages".
Il faut reconnaître que déjà
quelques tentatives ont été faites.
Des péniches, des demi-péniches
sont devenues des maisons sur
l’eau. Des canoïstes ont réalisé,
en camping, de longues courses
en rivières. Mais tout cela n’est
encore qu’exceptionnel, haut fait
sportif, alors qu’il faudrait que ce
fût une généralité, une habitude,
un besoin.
La descente du Rhône est un
enchantement, les rives de la Sei-
ne sont des merveilles. Or, Seine
et Rhône sont à peu près déserts.
Paris, cependant, porte une nef
dans scs armes ! Ah ! si l’on
voyait la Tamise et ses centaines
de hoiiseboats, quel regret, ou
quel enseignement !
Mais, en France, il ne faut ja-
mais douter de rien, et désespérer
de quoi que ce soit, moins enco-
re. Ce Salon nautique a été une
sorte de révélation pour les Fran-
çais. Il a fortifié chez les uns,
ravivé chez les.autres, chez bom-
coiip fait naître l’amour du, ba-
teau, montré à tous la possibilité
de joies aussi grandes, plus sai-
nes, moins dangereuses, infini-
ment moins coûteuses que celles
de l’auto.
Il a démontré qu’il suffit d’um
coque de quelques mètres pour
jdonïjer à une famille gite?. cou- !
* Ajêrt, confort, durant les vaudrai»*. *
nées les plus diverses, les plus
longues. Ainsi, possibilité, tout
•en voyageant, de passer l’été chez
soi, et cependant toujours ail-
leurs, sans redouter les mitrail-
leurs (;t les « écotcheurs ».
N’en doutons pas, nous ver-
rons bientôt des familles s’embar-
quer pour la croisière de rivière
ou de mer. Nous verrons encore
aimer le bateau, trop abandonné. ]
Ce sera un renouveau de bon- J
heur, car la plus grande richesse,
le plus sincère espoir du relève-
ment
tion, de la nier ! |
Léon SAZIE.
-A-
DII inUHire
es! topais
dans ni iire de Infie
de dénis
Paris, — La Sûreté générale vient
d elre mise sur la trace d’une affaire
de trafic, celui des décorations. Un
sous-elief de bureau du ministère du
commerce, M. Ruolté, 35 ans, se fai-
sait remettre, des sommes d’argent
par des candidats à la Légion d'hon-
neur en leur faisant croire qu’il pré-
senterait leur dossier au ministre.
Le parquet de la Seine, saisi du
dossier de police a chargé M. Bac
quart, juge d’instruction, d’une in-
formation pour trafic d’influence.
Deux autres personnes, des rabat-
teurs du sons-chef de bureau du mi-
nistère du Commerce, ont été éga-
lement inculpés.
Des perquisitions ont été opérées
aux domiuLles des inculpés. Il y au-
rait d autres personnes compromises
que celles désignées dans le réqui-
dloiro du parquet. M. Bacqiïart s’est
rendu au ministère du Commerce
e la perquisitionné dans le bureau
e! a perquisitionné dans le bureau
Juste Ruolté, demeurant, t, rue de
Chantilly. Aucune pièce n’a été, sai-
sie. Il nie formellement avoir reçu
aucune somme d’argent des deux
autres inculpés qui, cependant, l'ac-
cusent d’avoir reçu un tiers de la
somme de cent mille francs versé' 1,
par un candidat à la Légion d’hon-
neur.
^
Ce qu’iljaut faire
L’Alliance Républicaine Démocra-
tique a clos hier son Congrès de
Strasbourg par une déclaration qui
D’inspire du plus pur souci de l’in-
térêt national. C’est un acte de foi,
un avertissement, un programme
et un appel ; un acte de foi dans le
relèvement du pays pourvu que se
maintienne l’union des républi-
cains affranchis do la tutelle socia-
liste ; un avertissement à ceux qui
guette.nt l’occasion de rouvrir l’èrc
des violences et des combats : pre-
nez garde, leur dit-on, toute rechu-
te dans les erreurs du passé amène-
rait à une vitesse accélérée les mê-
mes effets, ébranlerait vite la con-
fiance et le crédit et ruinerait les
résultats acquis ; un avertissement
aussi au gouvernement d’union na-
tionale pour que ce ministère assu-
re la continuité de son oeuvre.
Il faut qu’il la défende au besoin
devant le collège électoral, qu’il
s’intéresse par conséquent aux élec-
tions législatives de 1928, car le sort
du pays est lié aux résultats de ces
élections. Tout ce qui rendra possi-
ble la reconstitution du Cartel enta-
chera par cela même de précarité
lo travail de redressement auquel
M. Poincaré se consacre.
Quant au programme de l’Allian-
ceo il so peut se résumer par ces
mots : à l’intérieur pratiquer une
politique de progrès administratif,
économique, social et financier ; à
l’extérieur assurer la paix, amélio-
rer les relations avec l’Allemagne
sans abandonner nos alliés, sans
négliger nos intérêts, sans porter
atteinte aux traités, enfin régler nos
dettes extérieures, proportionnelle-
ment aux réparations que nous re-
cevrons et dans la limite de nos
possibilités financières.
L’oeuvre à accomplir demeure for-
midable ; elle exige un effort de
raison, de sagesse patriotique, d’in-
: telligence et d’abnégation. L'Alliait-
. cee fait appol à tous les républicains
. de bonne volonté. La Chambre qui
; va se réunir dans quelques jours
comprendra-t-elle 7 Eepérons-le !
XX.
Les républicains venizelistes
===== victorieux =====
aux élections grecques
Les Soviets lancent des appels à la Révolution Mondiale
Horrible Assassinat à Serres-Castet
U GRÈVE ANGLAISE
On mande d'Augsbourg que le
président du Syndicat des mineurs
russes est reparti hier pour Berlin
où il aura une réunion avec une
délégation des mineurs anglais au
sujet de la constitution d'un comité
anglo-russe entre les mains duquel
reposerait la direction des opéra-
tions de la grève des mineurs an-
glais.
LES ÉLECTIONS
On a voté hier dans les cantons
de ThUmville où M. Mauclair
(Union Républicaine) a été élu con-
seiller général ; dans le canton de
Vaudeville (S. 1) où M. Lemercier
(Uéd. ' Rép.) a été élu conseiller
d'arrondissement ; dans le canton
de St-Rémy (Allier) où M. Cham-
penois ( Radical)' a^cté élu conseiller
d'arrondissement.
LA FRONTIERE DE SYRIE
A la demande de la S. D. N., le
général Ernst, commandant de l'ar-
tillerie danoise, a éé désigné par le
gouvernement de Copenhague pour
présider la commission de délimita-
tion de la frontière turco-sy vienne.
Le général Ernst partira la semai-*
ne prochaine pour Beyrouth où il
arrivera le 15 novembre.
i ■•■..■il .■(••..(.■•■•••••■••i ■>■■■■7...
M. Poincaré demandera au Parlement :
1° D’ajourner la discussion des interpellations;
2° De voter le Budget avant le 20 Décembre.
Les Maires sont convoquées
Le « Journal officiel » publie ce
mutin le décret convoquant la Cham-
bre des députés et le Sénat pour le
12 novembre.
La rentrée à la Chambre
Paris. — La session extraordinai-
re qui s’ouvrira vendredi sera ex-
clusivement consacrée à la discus-
sion et au vote du budget.
M. Poincaré a représenté avec
force que le Parlement, en assurant
cet heureux résultat, s’associera de
la façon la plus directe et la plus
utile à l’oeuvre d’assainissement fi-
nancier et de redressement du
franc.
Le président du conseil a laissé
prévoir (pie les deux Chambre?
n’auraient guère que jusqu’au 2C
décembre pour voter le budget.
Le débat sera précédé d’une dis-
cussion générale. Mais il ne paraît
pas que cette discussion doive être
plus longue, et la meilleure preuve
en est qu’à l’heure actuelle deux
députés seulement se sont fait ins-
crire pour y prendre part, MM.
Landry et Chassaignc-Goyon. Il
serait au surplus désirable que 1er
orateurs inscrits fussent plus nom-
breux si leur intervention dans la
discussion générale devait allège’
d’autant les interventions suscepti-
bles de se produire dans les budgets
particuliers.
Le rapport général de M. de
Chappedelairie doit être distribué
vendredi après-midi. Dans ces con-
çu aura terminé.
dit ions, la séance de vendredi sera
consacrée à la fixation de l’ordre du
jour et, comme toujours, ce règle-
ment n’ira pas sans quelques inter-
ventions plus ou moins vives.
La fixation de la date pour la dis-
cussion des interpellations, qui
sont nombreuses (on en compte
plus de quarante), soulèvera notam-
ment quelques discussions, mais
l’issue n’est pas douteuse. L’at-
mosphère au Palais-Bourbon n’est
pas orageuse comme aux précéden-
tes rentrées. Les dispositions n’y
sont pas belliqueuses. Le président
du conseil obtiendra,de ,1a Chambre
qu’elle ajournera la discussion de
toutes les interpellations pour ne
s’occuper que du budget, sur quo:
d’ailleurs il posera la question de
confiance.
I
La rentrée au Sénat
M. de Sel vos prononcera l’éloge
funèbre des deux membres de la
Haute-Assemblée décédés pendant
les vacances : M. do Berlier de San-
vigny, do la Moselle, et M. Mascu
raud, de la Seine.
Puis, le président du Sénat four-
nira rémunération des divers pro-
jets et propositions votés par la
Chambre qui ont été transmis au
Sénat.
M. de Selves fera ensuite connaî-
tre à ses collègues la liste des diver-
ses demandes d’interpellation dé-
posées au cours des vacances par-
lementaires.
L Suppression de certains tribu-
riaux et de diverses sous-préfectu-
res. (Interpellutcurs : MM. Guillau-:
me Poulie, Tissier et Lisbonne.')
2. Affaire du « Lotus » (lute.pel-
lateurs : MM. L.-I.. Klotz et Rio).
3. Réintégration des cheminots
(Interpellateur, M. Louis Soulier).
4. Politique agricole du gouver-
nement (Interpellateur M. de Rou-
ge).
Le Sénat aura à se prononcer au
sujet de la date de la discussion.
Il aura également à fixer à une
autre date celle du jour où sera pro-
clamée sa commission des finances,
qui, ou le sait, voit ses pouvoirs ex-
pirer lors du dépôt du budget de
l’armée suivante.
Puis il sera procédé au tirage au
sort des neuf bureaux du Sénat, for-
malité qui, aux termes du règle-
ment, doit avoir lieu dès l’ouverture
de chaque session.
Enfin, le Sénat aura à régler son
ordre du jour et à fixer la date de
sa prochaine séance.
Parmi les textes susceptibles de
venir en discussion dès le début de
la session, il y a lieu de citer, no- ,
t animent, le projet concernant les
groupement, d’achats en commun '
entre les. établissements publics et \
d’assistance, dont le rapporteur est i
M. Bonncvay ; puis deux projets
rapportés par M. Guillaume Poulie,
portant sur le Code disciplinaire et
pénal de la marine marchande et *
sur le Gode du travail maritime. (
Le Sénat devra en outre procéder
à l’une de ses pliis prochaines séan- .
ces au scrutin tendant à désigner '
deux membres du conseil supérieur j
(ies retraites ouvrières.
Puis, viendra la discussion du
budget de 1927 quand la Chambre
—i . I
YOD Seeckt serait sommé
au désarmtimnt !...
Londres. — On mande de Genève
au « Daily Telegraph » que la no-
minal ion' du général Von Seeckt,
meien commandant en chef de la
Reichswer comme représentant du
Reich à la Commision préparatoire
du désarmement est actuellement à
l’étude à Berlin.
Un bolide tombe sur Rome
I i
Rome. — A Magnana, près de Ro-
me, un bolide est tombé pendant la
nuit et a creusé un trou large de
45 mètres. On travaille actuellement
pour l’extraire. Il sera ensuite
transporté à Rome et offert en ca-
deau au Pape.
.v.-.: ]
Pourquoi la police espagnole
a arrêté Al**»"dre Leroux
Madrid. — L’arrestation qui a eu
lieu hier à Madrid de M. Alexandre
Lerroux, ancien chef des républi-
cains espagnols est due à une lettre
qu’il envoya récemment à un de ses
amis, lettre dans laquelle il condam-
nait le régime institué par le géné- ,
ral Primo de Rivera.
««■■■■■■■■■■■■•■•■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■a■■•■■■■■alaailaBBBaaaaaBaaBaaaaaaaaaaa»«RflRAAARRRRARAlAAARRflRRflflAflflA.
09 lit dans les jonroaoi pains ce malin t Paris...
Le Congrès de Strasbourg
La presse de ce matin commente
diversement la déclaration de l’Al-
liance Républicaine Démocratique.
I)e l’Avenir en Editorial :
Trois mois de trêve facilitée par les
vacances parlementaires ont permis à
M. Poincaré qu’escorte la confiance pu-
blique de marcher à pas de géant dans
la voie du relèvement financier.
Dans quelques jours les -Chambres
vont reprendre leurs travaux. Si l’on
veut ruiner le travail entrepris avec un
si remarquable succès pai* le 1 président
lu Conseil, c’est bien simple, il suffira
le le renverser. Ce n’est pas l’alliance
démocratique qui s’en chargera. Sans
arrière-pensée,-elle l’assure au contraire
de sa fidèle collaboration, mais tout" de
même elle y met une condition : C’est
que le gouvernement d’union nationale
voudra vivre et fera en conséquence
tout ce qu’il faut pour durer.
De l’Ere Nouvelle en Editorial :
Le parti républicain démocratique
qui vient de tenir ses assises à Stras-
bourg a esquissé une opération poli-
tique de grande envergure.
Il s’agit de former, sous les auspices
de .M. Relbel et de ses aniis, une nou-
velle majorité dont les radicaux for-
meraient l’ailé gauche et le groupe
nuance Castelnau l’aile droite.
M. Pierre-Etienne Flandin a fait ap-
pel à ce qu’il nomme les « éléments
sains •> du radicalisme. Charmante ex-
pression ! Il semble que nos amis n’ont
qq’une seule réponse à adresser à l’im-
pertinente sollicitation de M. Rcibcl,
même atténuée par le tract de Fran-
çois Poucet : « Non ! François Pou-
cet ! Non !»
Le parti radical-socialiste est le parti
central de la République; il en a été
l’animateur. Il en reste la force essen-
tielle, la force conductrice, il ne sau-
rait consentir h n’ètre admis dans une
coalition politique que sous bénéfice
d’inventaire.
L’Ere Nouvelle redouterait-elle
les conséquences de la déclaration?
Ou pourrait le croire.
.+» ■ —
L’affaire Garibaldi
— ■ I
M. Jean Piot, dans l’(Euvre, pose
la question ; « Qu’cn dit Mussoli-
ni ? »
M. Mussolini connaissait-il ou ne
connaissait-il pas le rôle que jouait cet
agent à la solde de sa police politique ?
S’il ln connaissait, comment n’a-t-ii
pas encore publiquement fourni les ex-
plications de tous les Français, ceux
■qui le vénéraient, comme eeux qui le
haïssent, sont en droit d’attendre de
lui ?
Que voulait-il,.que cherchait-il ? S’il
l’ignorait, comment peut-il admettre,
lui qui se vante de tenir toute l’Italie
en mains, que de pareilles machina-
tions se trament ù son insu ?
Comment peut-il tolérer que ses col-
laborateurs immédiats le traitent eii
j pantin et tirent, sans lui demander son
i avis, de si dangereuses ficelles ?
j L’Humanité écrit : (
i Le sombre bandit Garibaldi, bien
, 1 qu’ayant organisé ces complots sur le
•] territoire Fronçai*, ne tombe pas, pa-
rait-il sous le coup des lois françaises.
C’est la raison officielle pour laquelle
i! n’est ni inculpé ni arrêté ! Il faut
dire aussi que travaillant depuis des
mois au su de la 'police française il
n’est pas sûr qu’il n’ait pas été aussi
de ses agents.
En tout cas il n’a été brûlé par la
sûreté générale que quand le Quai d’Or- i
say en a eu besoin.
Pourtant l’honnête Quotidien devrait '
• e méfier de ses services d’information,
lui qui monta si souvent eu épingle
les discours de l’agent provocateur et ;
'mouchard Garibaldi, notamment en oc- j
tol>re dernier ! Comme devraient sc .
méfier aussi des inspirateurs* de cette
campagne, notamment des cartellistes
haut placés, qui furent au mieux — I
n’est-ce pas M. Herriot ? — avec l’il-
lustre Ricciotli Garibaldi. |
*
I
i
Les bannières des manifestants
portaient des inscriptions, principa-
lement de9 anoeis à la révolution
mondiale, en faveur de la grève an-
glaise, de la révolution chinoise et
de l’insurreition générale, de l’ar-
mée rouge.
La réforme monétaire J
. i
M. Saint-Réal écrit dans le Gau-
lois : '
S’il ne paraît point douteux que l’on 1
en arrivera tôt ou tard à la stabilisa- :
tion, afin de ramener le franc à #n :
cours où il sera convertible contre For,
sinon dans les paiements à l’intérieur,
du moins dans les règlements exté-
rieurs.
Il ne semble pas que les circonstan-
ces soient pour l’instant favorables à
cette opération qui serait vouée ù tous
les aléas actuels d’une situation éco-
nomique plutôt défavorable en raison
de la mauvaise récolte de cette année
et d’une situation financière eucore in-
dertaiue. ' ^
4
El Grées lis li|HHeehs
iemporlsiSDrleslojÉb
Athènes. — Hier ont eu lieu, en
Grèce, des élections pour la nou-
velle Assemblée nationale, élections
qui sont décisives pour l’orienta-
tion politique générale.
Pour ou contre la République
La partie se jouait entre les
trois groupes conservateurs favo-
rables en principe à la restauration
de la monarchie.
Dans le message qu’il a adressé, il
y a quelques jolirs, au peuple grec,
le général Condilis, faisant appel au
patriostisme de tous les citoyens,
demandait à la nation de défendre I
l’ordre et la tranquillité nécessaires 1
au progrès et au bien général du
pays, et de se prononcer avec fer-
meté contre la réaction qui, disait-
il, élève comme un symbole le roi
décédé il y a quatre ans et cherche
à jeter le peuple hellène dans une
nouvelle .guerre civile qui) serait
atale pour la Grèce.
Mans la matinée, à Athènes, aussi
aien que dans les provinces, les
élections ont eu- lieu dans 1 le plus
?rand calme.
A Athènes, d’ailleurs, les carre- j
ours étaient gardés militairement !
>our éviter tout désordre.
Athènes. — Les premiers résili-
ais de nombreux secteurs d’Athè-
les, du P.iréc et do quelques dépar-
ements donnent une majorité sen-
ible aux républicains venizelistes.
Vrtout Je calme est absolu.
184 sièges sur 286
En derni'ire heure on annonce que
les résultats connus cleo élections
grecques indiquent la victoire des
rlpublicains «ui obtiendront 184 siè-
ges sur 28G.
LES CONGES
La Livre : 148.20
Le Dollar : 30.60
100 Pesetas : 460.25
Voir la Bourse et les Changes
en 3e page.
MKJMB
La sûreté termine Million
le Faire Mai
et lu csjplol eataian
Paris. — Hier soir, M .Chiappe,
secrétaire général au ministère de
I intérieur et directeur de la Sûreté
générale, a fait aux journalistes la
communication suivante : Demain,
l'interrogatoire du colonel Garibaldi
— qui 011 le sait avait été hier con-
fronté avec son frère — prendra fin
-et il sera statué quand on aura ter-
miné la traduction des nombreux
documents. Jusque là, provisoire-
ment, le colonel Garibaldi reste l'hô-
te de Jh Sûreté générale. Il prendra
ses repas et couchera au dehors, car
il n’est, pas en état d’arrestation.
M. Chiappe a, en outre, donné
quelques renseignements sur le com-
plot catalan. L’interroliatoiro du co-
lonel Macia et do ses officiers se
poursuit à Perpignan. Le gouverne-
ment prendra une décision à l’é-
gard «les conjurés aussitôt qu'il sera
en possession des rapports complets.
Mme Garibildi à Paris
Paris. — Ce matin, dans le bu-
reau de M. Chiappe, directeur de la
Sûreté générale, le commandant
Garibaldi a eu, eii présence d’un
deuxième inspecteur de la Sûreté,
une entrevue avec sa femme qu’ac-
compagnait M. Santo Garibaldi.
Dès que Mme Garibaldi aperçut son
mari elle se précipita dans ess bras
et ce fut, pendant 20 minutes une
scène de larmes. Pas un mot ne fut
échangé entre les deux époux. Aus-
sitôt après le départ de Mme Gari-
baldi, le commandant Garibaldi a
été reconduit à on hôtel.
D’autre part, M. Benoit, commis-
saire de la Sûreté générale, a lon-
guement interrogé ce matin un Ita-
lien au sujet des rapports qu’il a
eu avec Lucetti, auteur de l’atten-
tat contre M. Mussolini.
Les Soviets citai
le 9e aiversairele la Révolu!!
Riga. — Le 9c anniversaire de la
révolution bolchevique a été célébré
hier avec éclat dans tout le territoire
des Républiques soviétiques. De for-
midables démonstrations ont été or-
ganisées.
L’évènement le plus important a
été, dans la matinée, iVinauguration
d’une iolossale statue de Lénine, si-
tuée à proximité de la ville de Lé-
ningrad, c’est-à-dire à l’endroit mê-
me où Lénine fit son entrée dans
la ville en 1917. \
♦
DératHaaimt aigiri St-Lizare
Paris. — Ce matin, en gare Saint-
Lazare, un train de voyageurs se
dirigeant sur Versailles a déraiflé.
II n’y a pas eu d’accident de per-
sonnes, mais les dégâts matériels
sont importants.
LffitefilÉs
É i dévastées
par iijfplioi
Victimes en grand nombre
Manille. — Suivant des informa-
tions qu’il n’a pas été possible de
contrôler, un typhon aurait ravagé
la province de Batangas, la nuit der-
nière causant un grand nombre de
morts.
Le bruit court que la ville de Ba-
langas a été inondée et que celle de
Rayang a été envahie par d’énormes
vagues ou grand nombre de person-
nes auraient été noyées.
L’interruption des eornmunica-
I ions téléphoniques ne permet pas
de définir le nombre exact des vies
perdues ni l’importance des dégâts
matériels.
200 noyés, 200 disparus
On mande de Manille en dernière
heure. Au cours du typhon qui s’est
abattu sur les fies Philippines, 200
personnes ont été noyées et un nom-
lire égal a disparu.
Un nouveau tremblement de terre
s est produit au Nicaragua
New-York. — Un nouveau trem-
blement de terre s’est produit, à Ba-
nagua ,1a capitale du Nicaragua. La
tour principale de la cathédrale s’osl
écroulée et la moitié des murs des
maisons sont lézardés.
Jusqu’ici on signale trois lues cl
une \ingtainc de blessés. Les dégâts
sont évalués à plusieurs millions de
dollars.
Des secousses sismisques ont été
egalement ressenties à Granada, où
des dégâts assez sérieux ont été en-
regislrés, particulièrement dans les
plantations de café.
Lu Maoifestaion Unllaire a écboHé
Paris. — On sait que la C.G.T.U.
avait organisé hier une « journée
nationale do revendications ». Le
temps n’a JMIS favorisé cette mani-
festation qui a abouti à un échec
complet.
La fédération de Lyon avait or-
! ganisé un meeting auquel M. Mi-
(iol, secrétaire des cheminots uni-
taires, devait prêter son concours.
( n cortège devait ensuite parcourir
les nies de la ville. Cette manifes-
tation ayant été interdite par la
préfecture, d’importantes forces de
police avaient été massées dans les
nm? avoisinant l’Alcazar, où avait
lieu le meeting. Elles n’eurent pas
■à intervenir, le projet de manifes-
tation ayant été abandonné en rai-
son du. petit nombre de manifes-
tants.
A Saint-Brieuc, une quarantaine
de personnes, des cheminots prin-
cipalement et un instituteur, étaient
présents au gymnase municipal à
l’ouverture du meeting. La mani-
festation prévue a avorté.
A Nice, d’importantes mesures
d ordre avaient été prises en prévi-
sion <1 incidents possibles. Ou crai-
gnait surtout des manifestations
antifascistes et. le consulat d’Italie
était, gardé par la gendarmerie,
mais tout s’est passé dans le calme
et il n’y a pas eu de cortège dans la
rue.
A Lorient, le meeting devait être
suivi d’un cortège à travers les
nies de la ville. En raison du petit
nombre d’assistants, cette manifes-
tation n’a pas eu lieu.
-♦>-—
Le conseil supérieur de la gnerre
travaille
guerre s’est réuni aujourd’hui à l’E-
lysée.
^
Terrible incendie de forêts
en Roumanie
Bucarest. — Depuis quatre jours sé-
vit, dans ta région de Foscang, un ter-
rible incendie de forêts qui embrase
plus de 30 kilomètres carrés. Des trou-
pes ont été envoyées sur les lieux pour
aider à combattre le sinistre.
Le traité Russo-lithuanien
Moscou. — Le gouvernement de l’U-
nion des Républiques soviétiques va ra-
tifier incessamment le traité lithuano-
russe. Le traité commercial ne sera ap-
pliqué qu’ultéricurement.
Paris. — fLc Conseil supérieur de la
^
La liberté de la presse est restreinte
en Pologne
Varsovie. — Le gouvernement po-
lonais a publié un décret renfor-
çant la loi sur la presse. Désormais,
toute déclaration susceptible de nui-
re à l’intérêt public sera passible
d’une amende de 2.000 zlotis et de
3 mois de prison.
taxation existant en Espagne suf
L’Espagne unifie ses impôts
Madrid. — Toutes les formes de
les revenus indutriels vont être abo-
lis et remplacés par un impôt sur
le revenu de toute provenance, ba-
sé en partie sur le système anglais
et en partie sur le système alle-
mand. Les revenus du travail bé-
néficeront d’un rnpôt, modifié qui ne
devra pas excéder 10 % par an.
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