Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1914-11-15
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 novembre 1914 15 novembre 1914
Description : 1914/11/15 (A48,ED1,N27)-1914/11/16. 1914/11/15 (A48,ED1,N27)-1914/11/16.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52776242
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/05/2020
le leur dire moi-môme et comme je a*
suis passé maître dans l’art de mentir, «jj
ils croiront en ma parole, ils y croi-
ront comme tout bon Allemand men-
leur croit en plus menteur que lui. ai
Le rêve de Guillaume est fini. Il l’a ps
pris pour une réalité. Il est parti en di
guerre. Il comptait sur des alliances aA
actives et des neutralités respectueux gi
ses : le monde entier s’est soulevé con- J*
tre lui. Dans sa détresse il a fait appel w
au grand Turc ! Guillaume, François- P
Joseph et le Grand Turc, en bonne d(
arithméthique, cela fait trois malades
et en bonne logique, trois hommes \e
morts !
Jacques BONHOMME, d
P
•■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■ t<
q
Les deux propagandes. \
r
La propagande allemande chez les neu- j,
très envisage à la fois la paix et la guer-
re. L’organisation de publicité germani- |
que qui a acquis au prix fort des jour- ,
naux en Amérique, ën Roumanie, en:
Turquie, en Italie, en Suisse, en Espa-
gne, en Hollande et en Scandinavie, ré-
pand les nouvelles de guerre dictées par.
Berlin et Vienne. Toutes ces feuilles ha-
l»ülent la vérité de la livrée austro-aile- ;
mande qu’elles voudraient imposer à l'hu- (
mariité entière. Elles proclament le
triomphe de la force allemande, de la
culture allemande, et nous attribuent,
ainsi qu’aux Belges, toutes les atrocités
i,.:r le champ de bataille, y compris l’usa-
g des balles dum-dum. En Hollande, en
Scandinavie, un effort particulier est
t-nté sur le sentiment public. Dès à pré-
sent, l’Allemagne prétend l’annexer.
Le « Toestand », que les Allemands
{(Amsterdam publient en hollandais
pour convertir les Pays-Bas, n hesite mê-
me pas à menacer. « Le monde autour
d.i peuple allemand, dit-il, aura désor-
mais à choisir entre la culture allemande
et le courroux allemand. » En Suède,
1rs Sven Hedin se chargent d’exploiter
1]e péril russe au profit de l’idée germani-
sme et en Norvège Bjoernstjerne Bjoern-
si.n est chargé d’un rôle de même ordre.
H n’e3t pas un pays d'Europe ou d'Amé-
rique qui soit négligé par cette propa-
gande. La Chine elle-même y a son ra-
v«n. Et ces-actions locales sont appuyées
par des organisations centrales en Alle-
magne même. L’une d'elles a son centre
n. Iéna et couvre l’étranger de ses pa-
qaets de brochures et de journaux, où
nous trouvons, mélangés à une abondan-
te littérature pangermaniste et impéria-
liste, la socialisante « Hilfe » de Frédé-
ric Naumann et les meilleurs numéros
de la « Gazette de Francfort ». Brochant
r,.ir le tout, des professeurs, des confé-
renciers parcourent les deux mondes,
avec mission de faire triompher, à tout
prix, l’idée et la culture germaniques.
Ce n’est pas leur faute, à tous ces mis-
sionnaires si les victoires définitives dont
iis ont voulu imprudemment éblouir
leurs catéchumènes se font attendre. Les
forces allemandes s’usent contre les li-
gnes françaises qui leur barrent la route
de Calais comme elles leur ont barré
celle de Paris. Elles reperdent peu à peu
les territoires qu’elles ont saccagés, et
1 armée russe, qui devait être battue
avant que sa mobilisation fût achevée,
pousse devant elle des troupes que Guil-
laume II ne peut renforcer sans préci-
piter 1 la retraite de France et de Belgique
et risquer de la transformer en déroute.
A' mesure que la vérité se dégage par sa
propre force —r car Dieu sait si nous l’y
aidons peu — des mensonges dont les
Allemands l’enveloppent, lés hymmes à
la grandeur et à la force germaniques
sonnent plus faux dans les oreilles de
ceux qu’ils étaient destinés à étourdir.
On a donc pensé à Berlin que le mo-
ment était venu d’y ajouter une nouvelle
mélodie. Les socialistes allemands sont
appelés à y jouer leur partie. Après les
avoir vainement utilisés pour exercer
sur .le socialisme italien une pression
destinée à entraîner le royaume trans-
;.lpin dans la lutte, on a pensé à Berlin
que leur influence internationale s’exer-
ferait avec plus de bonheur dans un or-
7’;lré d’idée? moins belliqueux. Le pre-
mier-résultat de cette nouvelle entrée en
scène de la « Sozial démocratie » du
« Vorwaeerts » a été d’aboucher le chef du
parti socialiste néerlandais, M. Troels-
tra, avec M. Zimmermann, secrétaire
d’Etat à l’office impérial allemand des
a if aires étrangères. Cette entrevue, où le
haut fonctionnaire chargea M. Troelstra
/la faire savoir à ses compatriotes que
^Allemagne victorieuse se contenterait
de,’ fut suivie dune seconde qui Avait
pour but d'organiser le transfert de Bru-
xelles à la La Haye du bureau socialiste
international. Les socialistes allemands
i couvent en effet que l’atmosphère de la
Belgique, dont la neutralité violée ne
souleva chez eux même pas de protesta-
tion, n’e3t pas une ambiance favorable à
. buts desseins. Trop de socialistes alle-
mands en armes ont contribué à couvrir
Je sol belge de ruines pour qu’ils puis-
sent faire écouter à Bruxelles les discours
ou’au nom de la justice et de la frater-
nité internationales, ils préparent déjà
i- i faveur de la paix, de la paix alle-
mande, bien entendu !
En suisse, un organe nouvellement
fondé a été chargé spécialement de répan-
due en français et en allemand l’idée de
cette paix. Au nom de l’humanité, dont
ont organe prétend être la voix, il met
France contre une paix qui serait suix
Aie de représailles. Qu’on libère les na-
t tonalités, soit. Il y consent, à condition,
toutefois qu'on organisé en Alsace-Lor-:
raine un plébiscite où tous les immigrés
prendraient part. Mais surtout il ne veut(
Sas quel’on touche à l’unltée allemande,
l’empire allemand, et que cet empirei
allemand soit forcé à ne garder qu’unej
année restreinte. Et ce journal, oui se;
ch pacifiste, appuie son argumentation;
en rappelant Leipzig suivant Iéna ! En
Norvège, on répand un appel, d’origine
allemande, qui se propose d’organiser;
ni mouvement contre, ta guerre. Et avec,
une admirable inconscience, ce factuin;
conclut : « Que chez tous les hommes civi-
lisés le même cri retentisse ; Assez de
nie guerre ! Nous ne devons plus assas-
si ver, ni dévaster. » j
. as insinuations dp paix, qui toutes ortt:
r. vfr base le maintien du « statu quo »,
« fin de mettre une prompte fin a une;
g.wre dont les souffrances, la douleur.
< tes ruih63 sont surhumaines », se sont
infiltrées en France et à Paris par des
voies mystérieuses qu’il ne serait toute-
fbi? pas trop . difficile de repérer. Ces
propositions discrètes, pour lesquelles on
Ch rche à recruter des courtiers dans le
irmidè politique, viennent à une heure
r les rend suspectés. Elles oublient que
cei.e guerre,' nous avons tout fait pour
l' riler. Et maintenant qu’on nous l a
imposée, qu’elle tourna au détriment de
«es auteurs, ou flqus engage, a 11 Pom 40
1 humanité, à laisser nos agresseurs en
état de recommencer leurs attaques avant
r. ?.,qe qué nos plaies soient cicatrisées 1
U Asquith, au banquet du Jord-maire,
fait à ces tentatives une réponse qui I
t l’expression du bon sens même. « No-11
ï ennemi, a dit le premier ministre bri-1 jl
unique, s’est proposé trois objectifs :| 1
iris, Varsovie et Calais. Il n’en a atteint I
icun. Mais cela ne suffit pas—Ce n’est I
LS à la légère que noua avons tiré l’épée I
i fourreau. Nous ne l’y remettrons pas I
mnt que la Belgique ait recouvré phis|0
le ce qu’elle a sacrifié, ni avant que la 1
rance soit adéquatement protégée contre I
ute menace, ni avant que les droit des I
itites nationalités «oient placés sur des I pc
ndations inattaquables, ni avant que la I te
imination militaire prüssieimë soit fina- l .
ment détruite. » Ces paroles résument |pi
s résolutions que les a,lliés ont oonsa- l 8C
'ées par l’engagement de ne pas faire | p<
0 paix séparée. Toutes les manoeuvres I
our empêcher l’exécution de cette volon-1.
ï commune n’auront pas plus de succès] 11
ue les efforts Cyniques de la diplomaties
llemande pour diviser, avant les hosti-la
Ltés, des puissances qu’à Berlin on es-|
1ère pouvoir écraser séparément. |
Ni la publicité allemande pour la guer-1 "
e, ni celle pour a paix n’empêcheront Id
©3 inéluctables destinées de s’accomplir. I f
I 9
■ ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■« |
I
Discorde chez l’ennemi.
II
1 1
Londres. — Le correspondant du « Ti-I,
mes » à Pétrograd donne de nouveaux 11
et intéressants détails sur la tension qui]
existe entre Allemands et Autrichiens en
campagne.
« Une situation d’une importance crois-
sante, dit-il, qui peut avoir une énorme
influence sur les événements, est née de
l’hostilité grandissante et du manque de
confiance mutuel existant entre les ar-
mées autrichienne et allemande. Ces sen-
timents, qui, pendant mon Voyage sur la
ligne de front en Gallcie et en Pologne,
étalent d’abord à peine sensibles, sont
devenus maintenant plus évidents et
prennent des proportions qui méritent
d’être suivies, car s ils continuent à se
développer aussi rapidement qu’ils l’ont
fait le mois dernier, il est tout a fait pos-
sible que l’Autriche rompe avec son alliée
et cherche à faire la* paix indépendam-
ment d’elle.
» Quand j étais en Gallcie, il y a un
mois, le bruit courrait d’une tension
constante entre les armées alliées. On me
raconta qu’à l’arrivée d’une voiture dans
laquelle se trouvaient des prisonniers
autrichiens et trois Allemands, à Low, on
constata , que les Allemands avaient été
étranglés. Depuis lors, la ligne de con-
duite des Allemands en Pologne semble
avoir été de donner aux Autrichiens
toutes les positions les plus dangereuses
dans le combat. On a déjà dit qu*à Kielce
par exemple, où les Russes sont entrés
il y a’eu mardi huit jours, les Allemands
avaient évacué la ville l’après-midi pré-
cédent, emmenant tranquillement leurs
convois. Les Autrichiens reçurent l’ordre
de soutenir la retraite à l’arrière.
» Gomme d’habitude, les régiments rus-
ses se portèrent rapidement, sur les flancs
de l’ennemi, chargèrent à la baïonnette
et tuèrent ou firent prisonniers un grand
nombre d’Autrichiens. Presque tous les
morts, les blessés et les prisonniers qu’on
a vus sur tous les champs de bataille
depuis quelques semaines sont de» Autri-
chiens. Les Allemands les traitent avec
mépris : il devient rapidement évident
pour beaucoup d’Autrichiens que leur
cause est désespérée et que les Allemands
se servent d’eux comme d’un tampon
entre leurs armées et les Russes qui avan-
cent.
» Depuis trois mois, l’Autriche combat
vigoureusement en subissant de terribles
défaites et des pertes considérables ;
mais les services des Autrichiens ne sont
pas appréciés. On a pu remarquer, lors-
que des prisonniers allemands se trou-
vaient mêlés à des prisonniers autri-
chiens, que l’hostilité entre eux était
beaucoup plus grande que celle des uns
et des autres avec les Russes qui les
avaient pris.
». Aies propres impressions au cours de
ces dernières semaines sont de plus en
plus confirmée? par , les nouvelles pu-
bliées constiamanent^dans la presse russe,
au. sujet de vives ^querelles survenues
entre Autrichiens et Allemands, soldats
et officiers. On en est arrivé à un point
où il est plus que possible que la tension
grandissante entre les troupes des deux
alliés aboutisse 4 une rupture ouverte.
Le nombre des Autrichiens fait prison-
niers est énorme ; il résulte de nombreu-
ses couver salions que j’ai eues person-
nellement avec eux, qu’ils sont âbsolu-
ment las de la guerre. »
■ ■■■*■ ■■«■■■■avjrain ■■■«■■■■■
L’Armée française.
Londres. — Le Times, parlant des
récents combats sur l’Aisne, constate
le calme absolu des troupes françai-
ses et la confiance complète du peu-
ple en la victoire finale. Le courage
tenace du général Joffre s’est commu-
niqué à tous ses compatriotes, et la
détermination avec laquelle l’armée
française tient sans faiblir la plupart
des points d’une ligne que l’ennemi
n’a pas réussi à entamer soulève
l’admiration du monde entier.
—
Déclaration officielle de guerre
de la Turquie.
Constcultinçple. — Un iradé impé-
rial proclame l’état de guerre entre la
Turquie et les puissances de la Triple
Entente.
—
L’Angleterre donne 2 millions
d’hommes de plus.
Londres. — Un projet supplémen-
taire vient d’être présenté au Parle-
ment pour l’envoi d’un autre million
de soldats sur le théâtre de la guerre,;
ce qui fait un total de deux miïïions
d*hommes en plus du nombre primiri
tivèment voté pour l’année financière
1914-1915. '• 1
— J
Le Parlement serait convoqué \
le 15 Décembre.
Paris. — Il demeure certain que le
Parlement sera convoqué à Paris
>our le 15 Décembre, et que les mem-
>res du Sénat et de Va Chambre dès i
)ôputés qui sont acttieheme|},t sousi J
es drapeaux recevront un congé pou r i
eur permettre d’assister à la séance
ou aux séances de cette .‘Session ex- *
raordinairé. , î
MW IMÎS ’
ET RÉOIONALE8
)ur les soldats qui vont partir. M
Le professeur Delbet vient de eréer s’<
»ur nos soldats une .double ampoule de le!
inture d'iode contenant un tampon- {J
neeau et une dose de teinture. Chaque ci
fldat blessé muni d’une de ces ampoules H1
îurra opérer tout de suite un premier *
adlgeomutge provisoire dont le rôle sa |p!
itaire sera oomprig de tous.
Chaque ampoule double eet livrée dans I
in étui au prix de O fr. 10. I
Pour que no» soldats béarnais en soient I .
tunis, noue demandons à nos lecteurs l'
le noue adr#ser leur souscription. Nous]
Broné le nécessaire poiir quo chaque | d
oldat partant de Pau reçoive une am-I^
toule du professeur Delbet. I \
L’INDEPENDANT. |j
LUte précédente 273 7C| î
ifme Hézard 25 *1
d. S. Lavigne, adjoint au maire..... 10 «I
dmeNesor. 5 »l
M. Uoniet,, président du Tribudai civil 20 »>|j
\î. Henri M.vlère, becrélaire général. 10 n i]
M. Paul Laurent 5 «L
Mi.sS'ManfeCl 25 *1
l’hérèbu et René Sabin ü 40 I
Total 374 10 j
La «ousoxiption ouverte )par Vlndépendanlt
pour les ampoules d’iode sera close lundi. 1
—S
Le Commandaat des dépôts I
de la 72° brigade. I
M. le colonel Roustan qui, depuis I
le début de la guerre,;coinrnandaitJ
les dépôts de la 72e brigade, vient!
d’ôtre remplacé parM. le général]
Auger, auqoel nous présentons nos]
souhaits de ‘bierivenuei Mais noue I
avons le devoir.'de rendre hommageI
à l’activité et au zélé intelligent d< I
M. le colonel Roustan qui, dans lôl
période difficile des premières se-1
mairies de la guerre, s’acquitta de I
ses fonctions délicates et laborieuses I
d’une façon exemplaire. 11 fit tout I
son devoir. — A. 1
I
VISITES DES FAMILLE8
AUX BLESSES j
Importantes Réductions accordées
par les Compagnies de Chemins de Fer.
Sur la demande du ministre de la
guerre, les Compagnies de chemins de fer
ont bien voulu ^consentir une réduction
de 50 % pour les déplacements des fa-
milles désireuses d’aller, yoir leurs pa-J
rents militaires malades ou blessés en
traitement dans es établissements sani-
taires.
Cette réduction est accordée aux épou-
ses, ascendants, descendants, 'frètes ét
soeurs des militaires sur présentation, à.
ta gare de départ, de pièces constatant
le lieu d'hospitalisation du blessé et vi-
sées pour certificat du degré de parenté
par le maire de la commune:
Toutefois, cette réduction n’est jamais
consentie pour aller visiter des blessés
hospitalisés dans la zone des armées.
Afin de faciliter les visites des familles
indigentes à leurs blessés, les Compa-
gnies dechemins de fer viennent, en ou-
tre, de consentir à porter à 75 % le taux
de réduction pour,ces déplacements sur
présentation, a la gare de départ, des
pièces indiquées ci-dessus et d’un certi-
ficat d’indigence délivré par le maire,
dans les mêmes conditions qu’en temps
de paix.
——
LE TRIOQT DU SOLDAT
Nous avons dit ici même l’heur,eux et
très vif succès de l'oeuvre du « TRIDOT
du SOLDAT ».
Le dévoûment du Comité a été secondé
par les plug actives bonnes volontés et
ce zèle, entretenu il est vrai par les élè-
ves des éco^s des filles qui veulent toutes
travailler pour les sodats, est loin de se
démentir, bien que les besoins d’effets de
laine sur le front, soient atténués par
les fournitures officielles.
Mais nos soldats nous adressent par-
fois d’autres demandes. Ils sollicitaient
hier l’envoi de pipes et de papier à ciga-
rettes : ils souhaitaient aujûurd hui rece-
voir du savon et des bougies.
Et le Comité bien entendu s’est em-
pressé de déférer à ces désirs. Il renou-
vellera la provision envoyée lorsqu’il
constituera, bientôt, un troisième envoi
qui sera composé de lainages en magasin
et d'un lot important de chaussettes spé-
cialement demandées sur Te front.
Ajoutons que le « TRICOT DU SOL-
DAT » munit aussi d’effets de laine les
soldats qui quittent le dépôt pour les
lignes de feu. C’est ainsi que cette se-
maine encore il collaborait au parfait
équipement de la belle et vaillante pha-
lange de soldats de la classe de 1914 qui
du camp de Ger ont gagné le champ de
bataille.
Certes nous ne voulons ni féliciter, ni
louer le zèle du Comité des souscriptions,
des donateurs, des tricoteuses de bonne
volonté. Il leur suffit de la satisfaction
patriotique du devoir accompli. Mais
nous les voulons mettre sous les yeux de
tôt® la réconfortante lettre suivante que
M. le Maire a reçue d'un des chefs tes
plus sympathiques du 143e territorial.
6 Novembre 1914.
Monsieur le Maire,
J’ai, l'honneur de vous accuser récep-
tion de vos deux lettres m’annonçant
l’envoi de colis lainages, papier à ciga-
rettes et objets divers pour être distribués
aux hommes qui n’en sont pas pourvus.
Nous avon? reçh Votre premier emvôï *;
la distribution a été faite conformément
à vos désirs. Actuellement, grâce à la
générosité de votre Comité Municipal, je
suis heureux de vous faire connaître que
chaque Béarnais possède un tricot qui le
mettra à l’abri des rigueurs de l’hiver ; ,
nous compléterons en faisant une distri- ;
bution équitable des objets contenus dans j
votes sçcopd envoi qui ne tardera pas à
nous parvenir!
Vous avez dû recevoirline lettre çfe remerciements adressée à ,
la Mtmicipattt^Bour !sa ’génër&ièe jnitig- 5
tiye. *Voù» ' me permettrèz d’y ajouter les
miens. •» > ?
Votre lettre a été mise au ^rapport afin
gue les Béarnais sachent bien que le
Comités municipal de Pau, s’ocoupg 1
i’eux ils le méritent car ce sont des
sraves. -
Je vous remercie pour votre marque
Je sympathie»
[Mb. que vous trotMc* icL V
tionsj-eur lé Maire, la déférence djè jna 8
■■■■» ■ n ,m ■ ■"■■■ 1 "
atitude et de mon respectueux dévoû-
:nt.
F. COURTEILLES, D]
Chef de Bataillon au 143* Territorial. Ç,
A
ON VA DELIVRE* L
Iss bons de la défense nationale.
Un grand nombre de tectuers qui ont
usent des bons de la défense nationale
étonnent de n’avoir pas encore reçu
3 titres définitifs. C’est qu’en eiffet la
infection de plusieurs millions de ces
très, dont chacun doit être daté parti-
ilièrement, et les écritures de comptabi-
té exigent plus de temps avec un per-
mnel plus restreint. -M. Ribof rient
éanmoins dé donner ' des instructions "
IUT hâter la délivrance des bons. j
—— (
TABLEAU D'HONNEUR
Dans la liste des officiers cités à l’ordre ^
e l’armée, nous relevons les noms des
viateurs ci-après :
Féquant, lieutenant au 72» régiment ]
['infanterie, détaché : désigné d’office
omme tireur observateur, a su faire
bstraction de sa personnalité de pilote :
lors ligne, pour remplir, avec de tous
eunes pilotes, les missions les plus pé-
•iileuses. A obtenu les plus beaux résul-
ats dans le bombardement des troupes
mnemies (2® citation).
Hirschauer, lieutenant de réserve : a
exécuté journellement comme observateur-
ireur des reconnaissances au-dessus de |
[’ennemi et a obtenu les meilleurs résul-
tats dans le lancement des projectiles.
Laurens, lieutenant d infanterie : a
fourni journellement des renseignements
d’une précision ~ remarquable, survolant
d’une façon continue les zones ennemies
malgré le feu violent et bien repéré de
l’artillerie adverse.
Chanteloup, caporal réserviste : a fait
preuve de remarquables qualités d’adresse,
d’intelligence et d'audace, emmenant ré-
gulièrement son observateur sur l’ennemi
avec un avion des plus fatigués et le
secondant dans l’observation du tir. A
pu obtenir ainsi malgré les plus grandes
difficultés de pilotage, les renseignements
les plus intéressants pour l’artillerie.
(Ordre du 18 octobre 1914.)
—
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
| Audience «tu 14 Woventbre.
Vol. — L. R... et L... prévenus de vol
A l’étalage aux Galeries, ont comparu
devant le tribunal qui les a condamnés :
L. R.... à un mois de prison ;±... à deux
Idiots de la même peine avec sursis.
' ' *
COUR D’APPEL
I Audience du 14 Novembre 1914.
Présidence de M. Dupuy.
I Ministère public : M. Sens-Olive.
L’Affaire de Balgorry. — A la date du
« otcobre dernier, devant le tribunal
correctionnel de St^Palais, T’abbé Etchari
I curé doyen de Baïgorry, comparaissait
I sous l’inculpation d’avoir dans son égli-
I se, en Chaire, prononcé des paroles diffa-
I matoires et injurieuses envers le Gou-
I verriement du pays, à l’occasion de la
'guerre et d’avoir ainsi excité la haine
parmi les citoyens.
Le tribunal de St- Palais acquitta M.
1 abbé EtCBart.
Sur appel du Ministère public cette
affaire vient aujourd’hui devant la Cour
d’Appel.
Après lecture du rapport, le réquisi-
toire de M. d’avocat-géneràl et la plaii-
doirie de M® Guichenné pour l’abbé Et-
chart, la Cour a mis l’affaire en délibéré.
——
POUR LES BLESSES
Un nouvel hôpital vient d’être créé au
Bon Pasteur.
Il fonctionnera incessamment.
Des dons soit en argent soit en nature
(linge ou lainages) seront reçus avec
reconnaissance de toutes les personnes
qui voudront bien contribuer à cette
oeuvre patriotique. On est prié de les
déposer 24, rue de Monaix (ancienne con-
ciergerie du Bon Pasteur.
te Comité : Mmes Cintrât, d’An-
durain, Viguene, Lamothe-d’Incamps.
——
AVIS AUX FAMILLES
DES PRISONNIERS EN ALLEMAGNE
Toutes les personnes qui ont reçu de
1 agence des prisonniers de guerre un
renseignement positif sur ceux au sujet
desquels une enquête avait été ouverte
sont prévenues que l’agence considère
son mandat comme terminé en ce aui la
concerne. 41 a
L agence rappelle que les familles peu-
vent communiquer directement ou par
son entremise avec les prisonniers dont
ie heu d internement est connu. Le public
est instamment prié de ne pas renouve-
ler une demande adressée à l’agence,
même si la réponse tarde. 6
A toute demande correspond une fiche,
et la réponse est envoyée dès que le dé-
pouillement des listes de prisonniers per-
met de trouver le renseignement deman-
aé. Avant de s’adresser à l’agence, il
est indispensable de s’être assuré que le
disparu^*" è son corps comme
—^—
LE BREVET D'APTITUDE MILITAIRE
En réponse à une demande de l’Union
des Sociétés de gymnastique de France
le ministre de la guerre vient de lui faire
connaître que Jes épreuves du brevet
d aptitude militaire pourront être subies, i
cette année, par les jeunes gens engagés
volontaires et appelés de la classe 1915,
après leur incorporation, au cours de
leur second mois de service.
Ces épfeuves seront effectuées d’après-
le programme initial établi par lW^
truction du 7-novembre 1968 (les dreu-!
laires du 28 décembre et 23 février 1914
sont abrogées).
Les militaires qui obtiendront le bre^
vet pourront être nommés brigadiers on
oaporaux au bout de deux mois'de ser-:
vice, et sous-offlders deux mois et demij
pins tard,
v •- i
POUR LES SOLDATS MORTS j
Service funèbre à l’église Saint-Martin
pour les Soldats morts au Champ d’Hon-!
neur, lundi à 10 heures.
Y aUFa fies Places pour les autori-’
¥*£%#** le corPs côhsu-
Ètewgela S°Ciété dés Vétérans et Ja Croix-!
•»-y§l,rrj j
MORT AU CHAMP O’HONNEUR
i Oh dhnorfee offlciéftemenî là ftigrif de:
tt- Dodu, ocfflamWndhnt déAôrpffteûr. che-
fallw»'de la.'cLégi0ti. d’homteur, ’ âbtueHe-
neqt capitaine fusil iar, qui vient d’être!
les
M. Dodu est le heau-père 4e Mnae Dodu
îée Ma4eiejne Callizo: '
;i ^ H
Combattent» de 4870.
Lës Combattants de 1871) sont oonvodudsi s
our demain dimanche, à ÿ heures, dans Ikl 1
îtlle ordinaire, a la HaUe-Neuve,
CEUX QUI 8E CHERCHENT
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Tous les jours de 3 h. à 4 h. 1/2 :
Concert Symphonique «
souë la direction de M. Albert Torfs.
Programme du dimanche 15 novembre.
1M Partie.
>Cénélik (Marche)..... R. Pompilio.
.e Chevalier Printemps. J. Raux.
Chanson dé Louisette. G. Hamel.
Üantilène G. Auvrav. J
(Valse lente). * ^
je Calife de Bagdad.. Boïeldieu-Tavan. d
(Ouverture.) n
2® Partie. ^
Roses et Papillons .... O. Vargues.
(Ballet.) (j
Martha (Fantaisie.) .. Hotow-Tavan.
Romance ...'. Svendsen. I1
(.Violon de M. A. Torfs)
Joyeiix Matin .Chillemont.
(Fantaisie-Aubade. )
Miralda [ A. Bosc.
(Suite de Valses.)
Programme du lundi 16 novembre. ^
Ire Partie. ^
Vive Alerte (Marche).. M. Cairanne.
Menuet....... G K Lemoine. 1
Printemps»...» F. Caries.
(Intermezzo.) (
Le nouveau Seigneur ]
du Village Boïeldieu-Demarél
(Ouverture.)
2e Partie.
Au Pays des Cigales.. Chillemont.
Vélléda (Fantaisie.) ... J. Caffort.
Aubade E. Provinciali.
(Violon de M* A. Torfs.)
Caresse musicale P. Sudessi.
(Exquisse.)
L’Heure du Rêve E. Wesly.
(Suite des Valses.)
—'<3/—
PHARMACIES OUVERTES
le 15 novembre.
J4RVIS, rue Serviez, 20.
LÀFFOiRE, rue Nogué, 2.
ETEVE, rue du XIV Juillet, 14.
—/l§>/—
Mercuriale du 13 Novembre.
Mules- de 18 mois : amenées 160, ven-
dues 75 de 380 à 000 fr. l une.
Malles de 6 mois : amenées 130, vendues
80 de 150 à 300 fr. l’une.
Chevaux : amenés 12, vendus 8 de 380 à
650 fr. l’un.
—^/—-
MY« — Un oubli. — C’est par un oubli
volontaire que dan-s la liste des morts
pour la patrie, nous avons omis les noms
de Jean Camhorde et de Hau-re Jean, car
à ce moment il restait une lueur d'espoir
qui, malheureusement, s’est dissipée.
Haure Jean, Instituteur adjoint à Nay,
avant son incorporation ,a trouvé la mort
au sanglant combat d’Augecourt ; il est
tombé vaillamment dans un assaut à la
baïonnette.; son frère, combattant à côté
de lui, a pieusement recueilli son dernier
soupir.
Jean Camborde était le fils de ses oeu-
vres. Enfant de troupe, il devait ses
galons de lieutenant à son travail et à
sa conduite. Lui aussi est mort glorieuse-
ment pour sa patrie,
j Nous vous saluons avec respect, chers
; compatriotes.
î AXRUDY. — La Foire. — La grande Foire
; de Novembre se tiendra le 16 courant. Cette
j J01,'e>Ia P ms importante de l’année, attirera
! beaucoup d.e monde, les transactions y
seront nombreuses.
s ARUDY.— Tombé au champ d’honneur.
— Le nommé Lacoste, Lambert, brave jou -
naber de la localité, est tombé sur le charnu
d honneur. Toutes nos condoléances à sa
; nombreuse famille éplorée.
——
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I tique et confortable, se trouve
A la Belle Jardinière,
au Pont-Neuf, Pau.
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et Fêtes à 3 heures.
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i Madame Vve Razimbaud et ses enfants,
les familles Razimbaud et Cals, prient
eurs amis et connaissances de leur faire
i honneur d’assister aux obsèques de
Monsieur Louis RAZIMBAUD
Chapelier
qui auront lieu à l’Eglise Saint-Jacques,
lundi 16 courant à 10 heures * ’
On se réunira 1, rue Iran, à 9 h. i •
Les dames se rendront à 1 Eglise,
REBFRCIÉMENTS
Madame Paul Langevin, Madame Amé-
e Langevin et ses enfants, Madame
Dudaille et ses enfants, Madame Kran-
sr, Madame de Mondel et ses enfants,
onsieur et Madame Bernard et leurs
tfants remercient les personnes qui leur
ît fait l’honneur d’assister à la messe
! huitaine qui a été célébrée pour le
pos de l âme de
Monsieur Paul LANGEVIN
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" L est recommandé aux person®
nés qui confectionnent des
L Passe-Montagne pour nos sol-
ats de laisser, à la place de cha-
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ils croiront en ma parole, ils y croi-
ront comme tout bon Allemand men-
leur croit en plus menteur que lui. ai
Le rêve de Guillaume est fini. Il l’a ps
pris pour une réalité. Il est parti en di
guerre. Il comptait sur des alliances aA
actives et des neutralités respectueux gi
ses : le monde entier s’est soulevé con- J*
tre lui. Dans sa détresse il a fait appel w
au grand Turc ! Guillaume, François- P
Joseph et le Grand Turc, en bonne d(
arithméthique, cela fait trois malades
et en bonne logique, trois hommes \e
morts !
Jacques BONHOMME, d
P
•■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■ t<
q
Les deux propagandes. \
r
La propagande allemande chez les neu- j,
très envisage à la fois la paix et la guer-
re. L’organisation de publicité germani- |
que qui a acquis au prix fort des jour- ,
naux en Amérique, ën Roumanie, en:
Turquie, en Italie, en Suisse, en Espa-
gne, en Hollande et en Scandinavie, ré-
pand les nouvelles de guerre dictées par.
Berlin et Vienne. Toutes ces feuilles ha-
l»ülent la vérité de la livrée austro-aile- ;
mande qu’elles voudraient imposer à l'hu- (
mariité entière. Elles proclament le
triomphe de la force allemande, de la
culture allemande, et nous attribuent,
ainsi qu’aux Belges, toutes les atrocités
i,.:r le champ de bataille, y compris l’usa-
g des balles dum-dum. En Hollande, en
Scandinavie, un effort particulier est
t-nté sur le sentiment public. Dès à pré-
sent, l’Allemagne prétend l’annexer.
Le « Toestand », que les Allemands
{(Amsterdam publient en hollandais
pour convertir les Pays-Bas, n hesite mê-
me pas à menacer. « Le monde autour
d.i peuple allemand, dit-il, aura désor-
mais à choisir entre la culture allemande
et le courroux allemand. » En Suède,
1rs Sven Hedin se chargent d’exploiter
1]e péril russe au profit de l’idée germani-
sme et en Norvège Bjoernstjerne Bjoern-
si.n est chargé d’un rôle de même ordre.
H n’e3t pas un pays d'Europe ou d'Amé-
rique qui soit négligé par cette propa-
gande. La Chine elle-même y a son ra-
v«n. Et ces-actions locales sont appuyées
par des organisations centrales en Alle-
magne même. L’une d'elles a son centre
n. Iéna et couvre l’étranger de ses pa-
qaets de brochures et de journaux, où
nous trouvons, mélangés à une abondan-
te littérature pangermaniste et impéria-
liste, la socialisante « Hilfe » de Frédé-
ric Naumann et les meilleurs numéros
de la « Gazette de Francfort ». Brochant
r,.ir le tout, des professeurs, des confé-
renciers parcourent les deux mondes,
avec mission de faire triompher, à tout
prix, l’idée et la culture germaniques.
Ce n’est pas leur faute, à tous ces mis-
sionnaires si les victoires définitives dont
iis ont voulu imprudemment éblouir
leurs catéchumènes se font attendre. Les
forces allemandes s’usent contre les li-
gnes françaises qui leur barrent la route
de Calais comme elles leur ont barré
celle de Paris. Elles reperdent peu à peu
les territoires qu’elles ont saccagés, et
1 armée russe, qui devait être battue
avant que sa mobilisation fût achevée,
pousse devant elle des troupes que Guil-
laume II ne peut renforcer sans préci-
piter 1 la retraite de France et de Belgique
et risquer de la transformer en déroute.
A' mesure que la vérité se dégage par sa
propre force —r car Dieu sait si nous l’y
aidons peu — des mensonges dont les
Allemands l’enveloppent, lés hymmes à
la grandeur et à la force germaniques
sonnent plus faux dans les oreilles de
ceux qu’ils étaient destinés à étourdir.
On a donc pensé à Berlin que le mo-
ment était venu d’y ajouter une nouvelle
mélodie. Les socialistes allemands sont
appelés à y jouer leur partie. Après les
avoir vainement utilisés pour exercer
sur .le socialisme italien une pression
destinée à entraîner le royaume trans-
;.lpin dans la lutte, on a pensé à Berlin
que leur influence internationale s’exer-
ferait avec plus de bonheur dans un or-
7’;lré d’idée? moins belliqueux. Le pre-
mier-résultat de cette nouvelle entrée en
scène de la « Sozial démocratie » du
« Vorwaeerts » a été d’aboucher le chef du
parti socialiste néerlandais, M. Troels-
tra, avec M. Zimmermann, secrétaire
d’Etat à l’office impérial allemand des
a if aires étrangères. Cette entrevue, où le
haut fonctionnaire chargea M. Troelstra
/la faire savoir à ses compatriotes que
^Allemagne victorieuse se contenterait
de,’ fut suivie dune seconde qui Avait
pour but d'organiser le transfert de Bru-
xelles à la La Haye du bureau socialiste
international. Les socialistes allemands
i couvent en effet que l’atmosphère de la
Belgique, dont la neutralité violée ne
souleva chez eux même pas de protesta-
tion, n’e3t pas une ambiance favorable à
. buts desseins. Trop de socialistes alle-
mands en armes ont contribué à couvrir
Je sol belge de ruines pour qu’ils puis-
sent faire écouter à Bruxelles les discours
ou’au nom de la justice et de la frater-
nité internationales, ils préparent déjà
i- i faveur de la paix, de la paix alle-
mande, bien entendu !
En suisse, un organe nouvellement
fondé a été chargé spécialement de répan-
due en français et en allemand l’idée de
cette paix. Au nom de l’humanité, dont
ont organe prétend être la voix, il met
France contre une paix qui serait suix
Aie de représailles. Qu’on libère les na-
t tonalités, soit. Il y consent, à condition,
toutefois qu'on organisé en Alsace-Lor-:
raine un plébiscite où tous les immigrés
prendraient part. Mais surtout il ne veut(
Sas quel’on touche à l’unltée allemande,
l’empire allemand, et que cet empirei
allemand soit forcé à ne garder qu’unej
année restreinte. Et ce journal, oui se;
ch pacifiste, appuie son argumentation;
en rappelant Leipzig suivant Iéna ! En
Norvège, on répand un appel, d’origine
allemande, qui se propose d’organiser;
ni mouvement contre, ta guerre. Et avec,
une admirable inconscience, ce factuin;
conclut : « Que chez tous les hommes civi-
lisés le même cri retentisse ; Assez de
nie guerre ! Nous ne devons plus assas-
si ver, ni dévaster. » j
. as insinuations dp paix, qui toutes ortt:
r. vfr base le maintien du « statu quo »,
« fin de mettre une prompte fin a une;
g.wre dont les souffrances, la douleur.
< tes ruih63 sont surhumaines », se sont
infiltrées en France et à Paris par des
voies mystérieuses qu’il ne serait toute-
fbi? pas trop . difficile de repérer. Ces
propositions discrètes, pour lesquelles on
Ch rche à recruter des courtiers dans le
irmidè politique, viennent à une heure
r les rend suspectés. Elles oublient que
cei.e guerre,' nous avons tout fait pour
l' riler. Et maintenant qu’on nous l a
imposée, qu’elle tourna au détriment de
«es auteurs, ou flqus engage, a 11 Pom 40
1 humanité, à laisser nos agresseurs en
état de recommencer leurs attaques avant
r. ?.,qe qué nos plaies soient cicatrisées 1
U Asquith, au banquet du Jord-maire,
fait à ces tentatives une réponse qui I
t l’expression du bon sens même. « No-11
ï ennemi, a dit le premier ministre bri-1 jl
unique, s’est proposé trois objectifs :| 1
iris, Varsovie et Calais. Il n’en a atteint I
icun. Mais cela ne suffit pas—Ce n’est I
LS à la légère que noua avons tiré l’épée I
i fourreau. Nous ne l’y remettrons pas I
mnt que la Belgique ait recouvré phis|0
le ce qu’elle a sacrifié, ni avant que la 1
rance soit adéquatement protégée contre I
ute menace, ni avant que les droit des I
itites nationalités «oient placés sur des I pc
ndations inattaquables, ni avant que la I te
imination militaire prüssieimë soit fina- l .
ment détruite. » Ces paroles résument |pi
s résolutions que les a,lliés ont oonsa- l 8C
'ées par l’engagement de ne pas faire | p<
0 paix séparée. Toutes les manoeuvres I
our empêcher l’exécution de cette volon-1.
ï commune n’auront pas plus de succès] 11
ue les efforts Cyniques de la diplomaties
llemande pour diviser, avant les hosti-la
Ltés, des puissances qu’à Berlin on es-|
1ère pouvoir écraser séparément. |
Ni la publicité allemande pour la guer-1 "
e, ni celle pour a paix n’empêcheront Id
©3 inéluctables destinées de s’accomplir. I f
I 9
■ ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■« |
I
Discorde chez l’ennemi.
II
1 1
Londres. — Le correspondant du « Ti-I,
mes » à Pétrograd donne de nouveaux 11
et intéressants détails sur la tension qui]
existe entre Allemands et Autrichiens en
campagne.
« Une situation d’une importance crois-
sante, dit-il, qui peut avoir une énorme
influence sur les événements, est née de
l’hostilité grandissante et du manque de
confiance mutuel existant entre les ar-
mées autrichienne et allemande. Ces sen-
timents, qui, pendant mon Voyage sur la
ligne de front en Gallcie et en Pologne,
étalent d’abord à peine sensibles, sont
devenus maintenant plus évidents et
prennent des proportions qui méritent
d’être suivies, car s ils continuent à se
développer aussi rapidement qu’ils l’ont
fait le mois dernier, il est tout a fait pos-
sible que l’Autriche rompe avec son alliée
et cherche à faire la* paix indépendam-
ment d’elle.
» Quand j étais en Gallcie, il y a un
mois, le bruit courrait d’une tension
constante entre les armées alliées. On me
raconta qu’à l’arrivée d’une voiture dans
laquelle se trouvaient des prisonniers
autrichiens et trois Allemands, à Low, on
constata , que les Allemands avaient été
étranglés. Depuis lors, la ligne de con-
duite des Allemands en Pologne semble
avoir été de donner aux Autrichiens
toutes les positions les plus dangereuses
dans le combat. On a déjà dit qu*à Kielce
par exemple, où les Russes sont entrés
il y a’eu mardi huit jours, les Allemands
avaient évacué la ville l’après-midi pré-
cédent, emmenant tranquillement leurs
convois. Les Autrichiens reçurent l’ordre
de soutenir la retraite à l’arrière.
» Gomme d’habitude, les régiments rus-
ses se portèrent rapidement, sur les flancs
de l’ennemi, chargèrent à la baïonnette
et tuèrent ou firent prisonniers un grand
nombre d’Autrichiens. Presque tous les
morts, les blessés et les prisonniers qu’on
a vus sur tous les champs de bataille
depuis quelques semaines sont de» Autri-
chiens. Les Allemands les traitent avec
mépris : il devient rapidement évident
pour beaucoup d’Autrichiens que leur
cause est désespérée et que les Allemands
se servent d’eux comme d’un tampon
entre leurs armées et les Russes qui avan-
cent.
» Depuis trois mois, l’Autriche combat
vigoureusement en subissant de terribles
défaites et des pertes considérables ;
mais les services des Autrichiens ne sont
pas appréciés. On a pu remarquer, lors-
que des prisonniers allemands se trou-
vaient mêlés à des prisonniers autri-
chiens, que l’hostilité entre eux était
beaucoup plus grande que celle des uns
et des autres avec les Russes qui les
avaient pris.
». Aies propres impressions au cours de
ces dernières semaines sont de plus en
plus confirmée? par , les nouvelles pu-
bliées constiamanent^dans la presse russe,
au. sujet de vives ^querelles survenues
entre Autrichiens et Allemands, soldats
et officiers. On en est arrivé à un point
où il est plus que possible que la tension
grandissante entre les troupes des deux
alliés aboutisse 4 une rupture ouverte.
Le nombre des Autrichiens fait prison-
niers est énorme ; il résulte de nombreu-
ses couver salions que j’ai eues person-
nellement avec eux, qu’ils sont âbsolu-
ment las de la guerre. »
■ ■■■*■ ■■«■■■■avjrain ■■■«■■■■■
L’Armée française.
Londres. — Le Times, parlant des
récents combats sur l’Aisne, constate
le calme absolu des troupes françai-
ses et la confiance complète du peu-
ple en la victoire finale. Le courage
tenace du général Joffre s’est commu-
niqué à tous ses compatriotes, et la
détermination avec laquelle l’armée
française tient sans faiblir la plupart
des points d’une ligne que l’ennemi
n’a pas réussi à entamer soulève
l’admiration du monde entier.
—
Déclaration officielle de guerre
de la Turquie.
Constcultinçple. — Un iradé impé-
rial proclame l’état de guerre entre la
Turquie et les puissances de la Triple
Entente.
—
L’Angleterre donne 2 millions
d’hommes de plus.
Londres. — Un projet supplémen-
taire vient d’être présenté au Parle-
ment pour l’envoi d’un autre million
de soldats sur le théâtre de la guerre,;
ce qui fait un total de deux miïïions
d*hommes en plus du nombre primiri
tivèment voté pour l’année financière
1914-1915. '• 1
— J
Le Parlement serait convoqué \
le 15 Décembre.
Paris. — Il demeure certain que le
Parlement sera convoqué à Paris
>our le 15 Décembre, et que les mem-
>res du Sénat et de Va Chambre dès i
)ôputés qui sont acttieheme|},t sousi J
es drapeaux recevront un congé pou r i
eur permettre d’assister à la séance
ou aux séances de cette .‘Session ex- *
raordinairé. , î
MW IMÎS ’
ET RÉOIONALE8
)ur les soldats qui vont partir. M
Le professeur Delbet vient de eréer s’<
»ur nos soldats une .double ampoule de le!
inture d'iode contenant un tampon- {J
neeau et une dose de teinture. Chaque ci
fldat blessé muni d’une de ces ampoules H1
îurra opérer tout de suite un premier *
adlgeomutge provisoire dont le rôle sa |p!
itaire sera oomprig de tous.
Chaque ampoule double eet livrée dans I
in étui au prix de O fr. 10. I
Pour que no» soldats béarnais en soient I .
tunis, noue demandons à nos lecteurs l'
le noue adr#ser leur souscription. Nous]
Broné le nécessaire poiir quo chaque | d
oldat partant de Pau reçoive une am-I^
toule du professeur Delbet. I \
L’INDEPENDANT. |j
LUte précédente 273 7C| î
ifme Hézard 25 *1
d. S. Lavigne, adjoint au maire..... 10 «I
dmeNesor. 5 »l
M. Uoniet,, président du Tribudai civil 20 »>|j
\î. Henri M.vlère, becrélaire général. 10 n i]
M. Paul Laurent 5 «L
Mi.sS'ManfeCl 25 *1
l’hérèbu et René Sabin ü 40 I
Total 374 10 j
La «ousoxiption ouverte )par Vlndépendanlt
pour les ampoules d’iode sera close lundi. 1
—S
Le Commandaat des dépôts I
de la 72° brigade. I
M. le colonel Roustan qui, depuis I
le début de la guerre,;coinrnandaitJ
les dépôts de la 72e brigade, vient!
d’ôtre remplacé parM. le général]
Auger, auqoel nous présentons nos]
souhaits de ‘bierivenuei Mais noue I
avons le devoir.'de rendre hommageI
à l’activité et au zélé intelligent d< I
M. le colonel Roustan qui, dans lôl
période difficile des premières se-1
mairies de la guerre, s’acquitta de I
ses fonctions délicates et laborieuses I
d’une façon exemplaire. 11 fit tout I
son devoir. — A. 1
I
VISITES DES FAMILLE8
AUX BLESSES j
Importantes Réductions accordées
par les Compagnies de Chemins de Fer.
Sur la demande du ministre de la
guerre, les Compagnies de chemins de fer
ont bien voulu ^consentir une réduction
de 50 % pour les déplacements des fa-
milles désireuses d’aller, yoir leurs pa-J
rents militaires malades ou blessés en
traitement dans es établissements sani-
taires.
Cette réduction est accordée aux épou-
ses, ascendants, descendants, 'frètes ét
soeurs des militaires sur présentation, à.
ta gare de départ, de pièces constatant
le lieu d'hospitalisation du blessé et vi-
sées pour certificat du degré de parenté
par le maire de la commune:
Toutefois, cette réduction n’est jamais
consentie pour aller visiter des blessés
hospitalisés dans la zone des armées.
Afin de faciliter les visites des familles
indigentes à leurs blessés, les Compa-
gnies dechemins de fer viennent, en ou-
tre, de consentir à porter à 75 % le taux
de réduction pour,ces déplacements sur
présentation, a la gare de départ, des
pièces indiquées ci-dessus et d’un certi-
ficat d’indigence délivré par le maire,
dans les mêmes conditions qu’en temps
de paix.
——
LE TRIOQT DU SOLDAT
Nous avons dit ici même l’heur,eux et
très vif succès de l'oeuvre du « TRIDOT
du SOLDAT ».
Le dévoûment du Comité a été secondé
par les plug actives bonnes volontés et
ce zèle, entretenu il est vrai par les élè-
ves des éco^s des filles qui veulent toutes
travailler pour les sodats, est loin de se
démentir, bien que les besoins d’effets de
laine sur le front, soient atténués par
les fournitures officielles.
Mais nos soldats nous adressent par-
fois d’autres demandes. Ils sollicitaient
hier l’envoi de pipes et de papier à ciga-
rettes : ils souhaitaient aujûurd hui rece-
voir du savon et des bougies.
Et le Comité bien entendu s’est em-
pressé de déférer à ces désirs. Il renou-
vellera la provision envoyée lorsqu’il
constituera, bientôt, un troisième envoi
qui sera composé de lainages en magasin
et d'un lot important de chaussettes spé-
cialement demandées sur Te front.
Ajoutons que le « TRICOT DU SOL-
DAT » munit aussi d’effets de laine les
soldats qui quittent le dépôt pour les
lignes de feu. C’est ainsi que cette se-
maine encore il collaborait au parfait
équipement de la belle et vaillante pha-
lange de soldats de la classe de 1914 qui
du camp de Ger ont gagné le champ de
bataille.
Certes nous ne voulons ni féliciter, ni
louer le zèle du Comité des souscriptions,
des donateurs, des tricoteuses de bonne
volonté. Il leur suffit de la satisfaction
patriotique du devoir accompli. Mais
nous les voulons mettre sous les yeux de
tôt® la réconfortante lettre suivante que
M. le Maire a reçue d'un des chefs tes
plus sympathiques du 143e territorial.
6 Novembre 1914.
Monsieur le Maire,
J’ai, l'honneur de vous accuser récep-
tion de vos deux lettres m’annonçant
l’envoi de colis lainages, papier à ciga-
rettes et objets divers pour être distribués
aux hommes qui n’en sont pas pourvus.
Nous avon? reçh Votre premier emvôï *;
la distribution a été faite conformément
à vos désirs. Actuellement, grâce à la
générosité de votre Comité Municipal, je
suis heureux de vous faire connaître que
chaque Béarnais possède un tricot qui le
mettra à l’abri des rigueurs de l’hiver ; ,
nous compléterons en faisant une distri- ;
bution équitable des objets contenus dans j
votes sçcopd envoi qui ne tardera pas à
nous parvenir!
Vous avez dû recevoir
la Mtmicipattt^Bour !sa ’génër&ièe jnitig- 5
tiye. *Voù» ' me permettrèz d’y ajouter les
miens. •» > ?
Votre lettre a été mise au ^rapport afin
gue les Béarnais sachent bien que le
Comités municipal de Pau, s’ocoupg 1
i’eux ils le méritent car ce sont des
sraves. -
Je vous remercie pour votre marque
Je sympathie»
[Mb. que vous trotMc* icL V
tionsj-eur lé Maire, la déférence djè jna 8
■■■■» ■ n ,m ■ ■"■■■ 1 "
atitude et de mon respectueux dévoû-
:nt.
F. COURTEILLES, D]
Chef de Bataillon au 143* Territorial. Ç,
A
ON VA DELIVRE* L
Iss bons de la défense nationale.
Un grand nombre de tectuers qui ont
usent des bons de la défense nationale
étonnent de n’avoir pas encore reçu
3 titres définitifs. C’est qu’en eiffet la
infection de plusieurs millions de ces
très, dont chacun doit être daté parti-
ilièrement, et les écritures de comptabi-
té exigent plus de temps avec un per-
mnel plus restreint. -M. Ribof rient
éanmoins dé donner ' des instructions "
IUT hâter la délivrance des bons. j
—— (
TABLEAU D'HONNEUR
Dans la liste des officiers cités à l’ordre ^
e l’armée, nous relevons les noms des
viateurs ci-après :
Féquant, lieutenant au 72» régiment ]
['infanterie, détaché : désigné d’office
omme tireur observateur, a su faire
bstraction de sa personnalité de pilote :
lors ligne, pour remplir, avec de tous
eunes pilotes, les missions les plus pé-
•iileuses. A obtenu les plus beaux résul-
ats dans le bombardement des troupes
mnemies (2® citation).
Hirschauer, lieutenant de réserve : a
exécuté journellement comme observateur-
ireur des reconnaissances au-dessus de |
[’ennemi et a obtenu les meilleurs résul-
tats dans le lancement des projectiles.
Laurens, lieutenant d infanterie : a
fourni journellement des renseignements
d’une précision ~ remarquable, survolant
d’une façon continue les zones ennemies
malgré le feu violent et bien repéré de
l’artillerie adverse.
Chanteloup, caporal réserviste : a fait
preuve de remarquables qualités d’adresse,
d’intelligence et d'audace, emmenant ré-
gulièrement son observateur sur l’ennemi
avec un avion des plus fatigués et le
secondant dans l’observation du tir. A
pu obtenir ainsi malgré les plus grandes
difficultés de pilotage, les renseignements
les plus intéressants pour l’artillerie.
(Ordre du 18 octobre 1914.)
—
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
| Audience «tu 14 Woventbre.
Vol. — L. R... et L... prévenus de vol
A l’étalage aux Galeries, ont comparu
devant le tribunal qui les a condamnés :
L. R.... à un mois de prison ;±... à deux
Idiots de la même peine avec sursis.
' ' *
COUR D’APPEL
I Audience du 14 Novembre 1914.
Présidence de M. Dupuy.
I Ministère public : M. Sens-Olive.
L’Affaire de Balgorry. — A la date du
« otcobre dernier, devant le tribunal
correctionnel de St^Palais, T’abbé Etchari
I curé doyen de Baïgorry, comparaissait
I sous l’inculpation d’avoir dans son égli-
I se, en Chaire, prononcé des paroles diffa-
I matoires et injurieuses envers le Gou-
I verriement du pays, à l’occasion de la
'guerre et d’avoir ainsi excité la haine
parmi les citoyens.
Le tribunal de St- Palais acquitta M.
1 abbé EtCBart.
Sur appel du Ministère public cette
affaire vient aujourd’hui devant la Cour
d’Appel.
Après lecture du rapport, le réquisi-
toire de M. d’avocat-géneràl et la plaii-
doirie de M® Guichenné pour l’abbé Et-
chart, la Cour a mis l’affaire en délibéré.
——
POUR LES BLESSES
Un nouvel hôpital vient d’être créé au
Bon Pasteur.
Il fonctionnera incessamment.
Des dons soit en argent soit en nature
(linge ou lainages) seront reçus avec
reconnaissance de toutes les personnes
qui voudront bien contribuer à cette
oeuvre patriotique. On est prié de les
déposer 24, rue de Monaix (ancienne con-
ciergerie du Bon Pasteur.
te Comité : Mmes Cintrât, d’An-
durain, Viguene, Lamothe-d’Incamps.
——
AVIS AUX FAMILLES
DES PRISONNIERS EN ALLEMAGNE
Toutes les personnes qui ont reçu de
1 agence des prisonniers de guerre un
renseignement positif sur ceux au sujet
desquels une enquête avait été ouverte
sont prévenues que l’agence considère
son mandat comme terminé en ce aui la
concerne. 41 a
L agence rappelle que les familles peu-
vent communiquer directement ou par
son entremise avec les prisonniers dont
ie heu d internement est connu. Le public
est instamment prié de ne pas renouve-
ler une demande adressée à l’agence,
même si la réponse tarde. 6
A toute demande correspond une fiche,
et la réponse est envoyée dès que le dé-
pouillement des listes de prisonniers per-
met de trouver le renseignement deman-
aé. Avant de s’adresser à l’agence, il
est indispensable de s’être assuré que le
disparu^*" è son corps comme
—^—
LE BREVET D'APTITUDE MILITAIRE
En réponse à une demande de l’Union
des Sociétés de gymnastique de France
le ministre de la guerre vient de lui faire
connaître que Jes épreuves du brevet
d aptitude militaire pourront être subies, i
cette année, par les jeunes gens engagés
volontaires et appelés de la classe 1915,
après leur incorporation, au cours de
leur second mois de service.
Ces épfeuves seront effectuées d’après-
le programme initial établi par lW^
truction du 7-novembre 1968 (les dreu-!
laires du 28 décembre et 23 février 1914
sont abrogées).
Les militaires qui obtiendront le bre^
vet pourront être nommés brigadiers on
oaporaux au bout de deux mois'de ser-:
vice, et sous-offlders deux mois et demij
pins tard,
v •- i
POUR LES SOLDATS MORTS j
Service funèbre à l’église Saint-Martin
pour les Soldats morts au Champ d’Hon-!
neur, lundi à 10 heures.
Y aUFa fies Places pour les autori-’
¥*£%#** le corPs côhsu-
Ètewgela S°Ciété dés Vétérans et Ja Croix-!
•»-y§l,rrj j
MORT AU CHAMP O’HONNEUR
i Oh dhnorfee offlciéftemenî là ftigrif de:
tt- Dodu, ocfflamWndhnt déAôrpffteûr. che-
fallw»'de la.'cLégi0ti. d’homteur, ’ âbtueHe-
neqt capitaine fusil iar, qui vient d’être!
les
M. Dodu est le heau-père 4e Mnae Dodu
îée Ma4eiejne Callizo: '
;i ^ H
Combattent» de 4870.
Lës Combattants de 1871) sont oonvodudsi s
our demain dimanche, à ÿ heures, dans Ikl 1
îtlle ordinaire, a la HaUe-Neuve,
CEUX QUI 8E CHERCHENT
M. Auguste 8ftrvaie, de Romedenne,
fovince de Namur (Belgique) se trou- ,,
mt actuellement, 5, rue du Pont, à 9*
uxerre (Yonne), recherche sa femme
éona Plasmann, évacuée en France.
M
en
PAVILLON DES ARTS ^
(Place Royale.) re
Tous les jours de 3 h. à 4 h. 1/2 :
Concert Symphonique «
souë la direction de M. Albert Torfs.
Programme du dimanche 15 novembre.
1M Partie.
>Cénélik (Marche)..... R. Pompilio.
.e Chevalier Printemps. J. Raux.
Chanson dé Louisette. G. Hamel.
Üantilène G. Auvrav. J
(Valse lente). * ^
je Calife de Bagdad.. Boïeldieu-Tavan. d
(Ouverture.) n
2® Partie. ^
Roses et Papillons .... O. Vargues.
(Ballet.) (j
Martha (Fantaisie.) .. Hotow-Tavan.
Romance ...'. Svendsen. I1
(.Violon de M. A. Torfs)
Joyeiix Matin .Chillemont.
(Fantaisie-Aubade. )
Miralda [ A. Bosc.
(Suite de Valses.)
Programme du lundi 16 novembre. ^
Ire Partie. ^
Vive Alerte (Marche).. M. Cairanne.
Menuet....... G K Lemoine. 1
Printemps»...» F. Caries.
(Intermezzo.) (
Le nouveau Seigneur ]
du Village Boïeldieu-Demarél
(Ouverture.)
2e Partie.
Au Pays des Cigales.. Chillemont.
Vélléda (Fantaisie.) ... J. Caffort.
Aubade E. Provinciali.
(Violon de M* A. Torfs.)
Caresse musicale P. Sudessi.
(Exquisse.)
L’Heure du Rêve E. Wesly.
(Suite des Valses.)
—'<3/—
PHARMACIES OUVERTES
le 15 novembre.
J4RVIS, rue Serviez, 20.
LÀFFOiRE, rue Nogué, 2.
ETEVE, rue du XIV Juillet, 14.
—/l§>/—
Mercuriale du 13 Novembre.
Mules- de 18 mois : amenées 160, ven-
dues 75 de 380 à 000 fr. l une.
Malles de 6 mois : amenées 130, vendues
80 de 150 à 300 fr. l’une.
Chevaux : amenés 12, vendus 8 de 380 à
650 fr. l’un.
—^/—-
MY« — Un oubli. — C’est par un oubli
volontaire que dan-s la liste des morts
pour la patrie, nous avons omis les noms
de Jean Camhorde et de Hau-re Jean, car
à ce moment il restait une lueur d'espoir
qui, malheureusement, s’est dissipée.
Haure Jean, Instituteur adjoint à Nay,
avant son incorporation ,a trouvé la mort
au sanglant combat d’Augecourt ; il est
tombé vaillamment dans un assaut à la
baïonnette.; son frère, combattant à côté
de lui, a pieusement recueilli son dernier
soupir.
Jean Camborde était le fils de ses oeu-
vres. Enfant de troupe, il devait ses
galons de lieutenant à son travail et à
sa conduite. Lui aussi est mort glorieuse-
ment pour sa patrie,
j Nous vous saluons avec respect, chers
; compatriotes.
î AXRUDY. — La Foire. — La grande Foire
; de Novembre se tiendra le 16 courant. Cette
j J01,'e>Ia P ms importante de l’année, attirera
! beaucoup d.e monde, les transactions y
seront nombreuses.
s ARUDY.— Tombé au champ d’honneur.
— Le nommé Lacoste, Lambert, brave jou -
naber de la localité, est tombé sur le charnu
d honneur. Toutes nos condoléances à sa
; nombreuse famille éplorée.
——
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I tique et confortable, se trouve
A la Belle Jardinière,
au Pont-Neuf, Pau.
CINEMA PALACE
Vùè Préfecture.
« Mercredi au Diman-
Jfl,?. 8 h; 30^u€t V^née Jeudi, Dimanche
et Fêtes à 3 heures.
CONVOI FUifâM
i Madame Vve Razimbaud et ses enfants,
les familles Razimbaud et Cals, prient
eurs amis et connaissances de leur faire
i honneur d’assister aux obsèques de
Monsieur Louis RAZIMBAUD
Chapelier
qui auront lieu à l’Eglise Saint-Jacques,
lundi 16 courant à 10 heures * ’
On se réunira 1, rue Iran, à 9 h. i •
Les dames se rendront à 1 Eglise,
REBFRCIÉMENTS
Madame Paul Langevin, Madame Amé-
e Langevin et ses enfants, Madame
Dudaille et ses enfants, Madame Kran-
sr, Madame de Mondel et ses enfants,
onsieur et Madame Bernard et leurs
tfants remercient les personnes qui leur
ît fait l’honneur d’assister à la messe
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pos de l âme de
Monsieur Paul LANGEVIN
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nés qui confectionnent des
L Passe-Montagne pour nos sol-
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ue oreille, une fente horizontale
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NOUVEAU PARIS
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